En septembre dernier, protestant contre la réforme des retraites, des affiches sont collées sur les vitres du local du Parti socialiste du Havre, la plaque murale de la députée est démontée. Quatre militants de la CGT sont poursuivis pour « vol » ou « recel » de la plaque, et dégradation de bâtiment : le procureur requiert 2 mois avec sursis.

Lors d’un piquet de grève le 10 janvier dernier, un huissier provoque le groupe, sifflotant l’internationale et fixant les manifestants en photo. Dex syndicalistes interviennent, l’huissier les bouscule et perd son dossier. Ils sont alors poursuivis pour violence et vol, dans un dossier basé exclusivement sur les déclarations contradictoires de l’huissier. C’est pour cela que le procureur va requérir 6 mois ferme. Les audiences de ces deux affaires avaient eu lieu le même jour, vendredi 21 février, en urgence (quand il s’agit de juger des patrons, les plaintes sont soit enterrées, soit traitées avec des années de retard). Plusieurs milliers de manifestants étaient présents ce 21 février au palais de justice du Havre pour exprimer leur soutien. Le jugement sera rendu le 31 mars.

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