En 2010, un convoi nucléaire de la firme Areva avait été la cible de multiples actions de blocage par des militants anti-nucléaires. Certains d’entre eux s’étaient attachés aux voies à Caen, forçant les forces de l’ordre à les désincarcérer. En première instance, sept d’entre eux avaient été condamnés à un mois de prison avec sursis, à des amendes de 1000 à 1500 euros ainsi qu’à 20500 euros d’amende à payer solidairement à la SNCF en raison des retards de train causés par leur action. Aujourd’hui, leur peine a été alourdie par la cour qui statuait en appel. Les sept, six Français et un Allemand ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis et à 29000 euros d’amende à la SNCF. Les amendes ont quant à elles été abandonnées. Par contre, la société Areva a été déboutée de sa demande en dédommagement symbolique. Les militants ont quant à eux porté plainte pour violences policières subies lors de leur désincarcération, l’un ayant eu un tendon sectionné et deux autres ayant été brûlés au troisième degré. Cette plainte est en cour d’instruction après avoir été classée sans suite en 2011.