La cour d’assises spéciale de Paris a condamné, vendredi 12 décembre, sept membres d’ETA pour leur implication dans une série de braquages d’entreprises en 2005 et 2006 qui avaient notamment permis de récupérer plus de cinq cents armes de poing, soixante mille cartouches, trente mille plaques d’immatriculation et 1,2 tonne de poudre d’aluminium (utilisée pour la confection d’explosifs).

Mikel Kabikoitz Carrera Sarobe a été condamné à vingt ans de réclusion. Surnommé « Ata », il avait déjà été condamné, en avril 2013, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans (le maximum) pour la mort de deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes) en 2007. Il doit, par ailleurs, être jugé dans les prochains mois, à nouveau devant les assises spéciales, pour la mort, en mars 2010, d’un policier français en Seine-et-Marne. La cour d’assises spéciale a aussi condamné vendredi Zigor Garro Perez et sa compagne, Marina Bernado Bonada, à dix-sept ans de réclusion chacun, assortis d’une période de sûreté des deux tiers. Dans les deux cas, la cour a prononcé la confusion de ces peines avec de précédentes condamnations, trois pour M. Garro Perez (trois, dix et dix ans) et deux pour Mme Bernado Bonada (neuf et neuf ans). Borja Gutierrez Elorduy, Iurgi Mendinueta Mintegi, Ibon Gogeaskoetxea Arronategi et Oihan Barandalla Goni ont été condamnés respectivement à des peines de douze, sept, cinq et quatre ans.