Les trois attentats qui ont eu lieu ce week-end à Athènes (dont celui évoqué ici-même hier) ont été revendiqués hier par le groupe anarchiste ‘Conspiration des cellules de feu’, qui a utilisé des bombes à retardement pour s’attaquer au siège d’un groupe néo-nazi, au domicile d’un responsable pakistanais et d’un centre de la police des étrangers. Ces trois actions ont à chaque fois été précédées d’appels d’avertissement aux médias afin de permettre l’évacuation des lieux. Dans leur texte de revendication, posté sur Indymedia, les militants accusent la Grèce d’être un exemple noir pour l’exploitation et l’absence de prise en charge, sinon policière, de la population immigrée. Ils dénoncent également le racisme généralisé ainsi que le responsable pakistanais visé de faire le jeu des autorités grecques.