Les autorités italiennes demandent l’extradition de 5 étudiants grecs qui avaient prit part à la manifestation contre l’exposition universelle à Milan le 1er mai dernier. L’arsenal judiciaire employé, un mandat d’arrêt européen est habituellement employé pour des affaires de trafic de drogue et de blanchiment d’argent. Ils avaient été arrêtés au lendemain de la manifestation et s’étaient fait prélever ADN et empreintes. L’Italie prétend pouvoir confondre les 5 avec des images prisent sur les caméras de surveillance, les accusant ainsi d’avoir prit part aux émeutes qui avaient suivi la manifestation. S’ils venaient à être extradés, ils seraient probablement emprisonnés au moins 2 ou 3 ans en attendant que le procès soit terminé. C’est le cas des 5 Italiens arrêtés dans la même affaire qui sont à l’heure actuelle emprisonnés à l’exception de l’un d’eux qui est toujours recherché par la police.

Les 10 risquent au moins 5 ans de prison ferme.

Les affrontements de mai 2015 à Milan

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