Selon les autorités iraniennes, leurs forces auraient tué trente combattants kurdes depuis le début de leur seconde offensive de l’été dans la région des monts Qandil, à la frontière entre l’Iran et le Kurdistan irakien. Quarante autres auraient été blessés. Toutes les victimes seraient des militants du Parti pour une vie libre du Kurdistan. Dimanche, un porte-parole du PJAK en a appelé aux forces iraniennes d’interrompre leurs attaques contre les bases de la guérilla afin de permettre l’ouverture d’un dialogue, dont le but serait de faire entendre et respecter les exigences des groupes kurdes pour que leurs droits soient respectés en Iran. Le porte-parole de l’armée iranienne a immédiatement refusé cet appel au cessez-le-feu. L’offensive pour déloger le PJAK de ses positions en Iran (tout en poursuivant également les attaques dans le Kurdistan irakien) va donc continuer. Le PJAK a répliqué en affirmant que l’Iran serait responsable de la réponse de ses combattants face à ce refus.