La police népalaise a arrêté plus de 74 manifestants hier mardi. Les manifestants appartenant à une alliance de 30 partis, dont le CPN-Maoist, dirigée par l’UCPN (Maoist). Ils sont accusés d’avoir vandalisé une douzaine de véhicules de briseurs de grève dans la capitale Katmandou (mais aussi à Banke et Siraha), et d’avoir menacé des commerçants pour qu’ils ferment leur boutique pendant la grève.

La grève, qui a fermé les usines, les écoles, les collèges et les transports publics, a lieu neuf jours avant la date limite pour la rédaction de la nouvelle constitution prévue par le un processus de paix. Les partis d’opposition ont organisé la grève d’une journée pour faire pression sur les politiciens de la coalition au pouvoir. Parmi les principaux points d’achoppement: les frontières intérieures et les nouvelles provinces et leur impact sur les communautés historiquement marginalisées telles que la caste des Dalits « intouchable » et la minorité ethnique Madhesi.

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