Dans le courant du mois d’août, Laurence Mirenea ‘Lolox’, militante du collectif Askatasuna (organisation de soutien aux prisonniers politiques basques) a découvert qu’elle était sous surveillance. C’est son garagiste, lors d’un entretien de sa voiture, qui a trouvé un dispositif de surveillance derrière le pare-chocs de sa voiture. La militante a déposé une plainte, dont elle a expliqué l’objectif hier lors d’une conférence de presse: ‘… nous situons cette nouvelle agression dans le contexte politique général, et savoir si elle est légal ou pas ne change pas grand chose à nos yeux. Nous dénonçons depuis longtemps la loi antiterroriste qui permet, par ce genre d’abus, de faire pression et de harceler des opposants politiques par toutes sortes de moyens.