Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, les campagnes sécuritaires entreprises par les unités de la sécurité publique, de la Garde nationale et de l’armée, sur différentes zones du territoire Tunisien depuis l’annonce du couvre-feu du 7 au 16 mai 2011, ont débouché sur l’arrestation de 1.400 personnes accusées de différents crimes et délits, mais la grande majorité pour pour incitation à l’anarchie, à la violence et à la provocation d’incendie dans diverses institutions et biens privés et publics.

Le couvre-feu, qui a été levé hier mercredi, avait été instauré après plusieurs journées de troubles précédées par des manifestations anti-gouvernementales durement réprimées par les forces de l’ordre. Des jeunes, parfois armés de couteaux, de chaînes, de sabres et de cocktails Molotov avaient notamment incendié des commissariats et des postes de la garde nationale dans les cités de Mnihla, d’Intilaka, d’Ibn Khaldoun, d’El-Mourouj V, dans la banlieue de Tunis et à Kasserine (centre-ouest de la Tunisie).