Avec 10 ans de retard, une juge fédéral a statué que trois anciens détenus de la prison irakienne d’Abou Ghraib pouvaient engager des poursuites contre un sous-traitant militaire. Les détenus disent avoir été battus et torturés par des policiers militaires agissants sous la direction d’interrogateurs civils qui souhaitait que les détenus soient « assouplis » pour pouvoir être interrogés.

CACI Premier Technologie, basé à Arlington, qui fournissait des interrogateurs civils à l’armée, avait demandé juge de classer l’affaire, arguant que le refus du gouvernement américain de déclassifier les faits essentiels rendait impossible sa défense. La poursuite, initialement engagée en 2008, avait déjà été rejetée à plusieurs reprises, mais une juge a cette fois-ci décidé que le procès pouvait quand même avoir lieu, car même si le gouvernement affirmait que certains faits, tels que l’identité des interrogateurs, étaient des secrets d’État, la CACI Premier technologie, elle pouvait être jugée autant que personne morale. L’affaire doit maintenant être jugée en avril.

A Abu Ghraib

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