Hier, le groupe Jeunes Révolutionnaires a annoncé la libération de Théo El Ghozzi, ouvrier nantais et militant maoïste. Il était enfermé à Nantes depuis le 22 juillet. Arrêté au motif qu’il n’avait pas respecté le suivi judiciaire d’une condamnation liée au mouvement contre la loi Travail, il avait ensuite été accusé d’avoir tagué l’appartement de François de Rugy (un député connu pour ses détournements de fonds publics). Théo El Ghozzi avait entamé une grève de la faim dès son arrestation pour revendiquer la reconnaissance de son statut de prisonnier politique, son transfert à la prison de Riom, et la libération de tou·tes les prisonniers et prisonnières politiques, particulièrement celle de Georges Ibrahim Abdallah. Des actions de solidarité avaient été menées au Québec, en Irlande, aux États-Unis et en Belgique (voir notre article).

Une affiche pour une manifestation pour la libération de Théo

Théo El Ghozzi, ouvrier nantais, militant maoïste emprisonné est en grève de la faim depuis le 22 juillet. Il revendique la reconnaissance de son statut de prisonniers politique, son transfert à la prison de Riom, et la libération des prisonniers politiques, particulièrement celle de Georges Ibrahim Abdallah. Les initiatives solidaires se succèdent avec l’occupation du consulat de France à Montréal (voir notre article) mais aussi des tags en Irlande, aux États-Unis et en Belgique (sur la gare de Bruxelles-Midi).

tag sur la gare de Bruxelles-Midi

Tag et affichages à Austin (Texas)

Mardi, 13 août,des militant·e·s des Jeunes Socialistes pour le Pouvoir Populaire (JSPP) ont occupé le Consulat Général de France à Montréal pour réclamer la libération de Théo El Ghozzi, prisonnier maoiste en grève de la faim depuis le 22 juillet (voir notre article). Les occupant·e·s ont lu un discours, distribué des tracts et chanté des slogans appelant à la solidarité internationale face à la répression croissante du régime de Macron. Dans ce discours, les militant·e·s exigeaient que soit reconnu le statut de prisonnier politique de Thèo, demandaient son transfert vers la maison d’arrêt de Riom, ainsi qu’ultimement sa libération avec celle de tous les prisonniers politiques de l’État français, particulièrement celle de Georges Ibrahim Abdallah.

La vidéo de l’action et le discours ici.

 

 

Dossier(s): Non classé

Théo El Ghozzi, ouvrier nantais, militant maoïste emprisonné suite au tag contre l’ex-ministre de Rugy (voir notre article), est en grève de la faim depuis le 22 juillet. Il revendique la reconnaissance de son statut de prisonniers politique, son transfert à la prison de Riom, et la libération des prisonniers politiques, particulièrement celle de Georges Ibrahim Abdallah.

Théo El Ghozzi

France: Théo en grève de la faim

Après l’action des « gilets noirs » au Panthéon à Paris, une vingtaine de sans-papiers ont été placés en rétention administrative. Par ailleurs, une personne est en garde à vue pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Le vendredi 12 juillet, environ 700 personnes ont brièvement occupé le Panthéon à Paris avant d’être évacuées par la police. Ces « gilets noirs » sont des sans-papiers qui réclament leur régularisation et un rendez-vous avec le Premier ministre Édouard Philippe.

gilets noirs

gilets noirs

Tasos Theofilou avait été condamné le 7 février 2014 à 25 ans de prison pour des inculpations de complicité d’homicide et de braquage en lien avec le braquage d’une banque sur l’île Paros en 2012 lors duquel un civil qui tentait d’empêcher les braqueurs de prendre la fuite a été abattu. Le tribunal avait tenté de faire passer Tasos pour un membre de la Conspiration des Cellules de Feu, la seule preuve de toutes ces inculpations était un échantillon d’ADN controversé qui aurait été abandonné sur les lieux. L’inculpation d’avoir « formé et participé à une organisation terroriste (la Conspiration des Cellules de Feu) » a été abandonnée. Aucun témoin n’a reconnu Tasos et celui-ci a été condamné sur base d’une décision à la majorité de trois jurés alors qu’elle requiert l’unanimité. Tasos avait fait appel, et le 21 novembre 2016, le procès d’appel avait commencé. A l’issue de ce procès, Tasos a été acquitté de toutes les inculpations qui pesait sur lui et libéré, après avoir passé plusieurs années en prison

Tasos Theofilou

Tasos Theofilou

Lundi 20 février au petit matin les policiers de la sûreté territoriale ont débarqué chez une anarchiste et l’ont arrêtée pour des dégradations commises (un DAB de la BNP) lors de la manifestation du 7 février à Ménilmontant en solidarité avec Théo, violé par la police. Après avoir procédé à une perquisition de sa chambre (ils cherchaient des vêtements et autres objets pouvant « l’incriminer »), elle a été placée en garde-à-vue. Elle a ensuite été déférée au TGI de Paris afin de passer en comparution immédiate le lendemain.

Il est nouveau (au moins à Paris…) que pour des actions politiques ou militantes, des personnes arrêtées plusieurs jours voire plusieurs semaines après les faits soient jugés en comparution immédiate. Cela était déjà arrivé à Damien Camelio (voir nos articles ici et ici), arrêté en novembre dernier pour des dégradations commises lors d’une manif’ sauvage au printemps dernier. D’habitude cette procédure est appliquée lorsqu’une personne est arrêtée en flagrant délit. Elle a refusé d’être jugée immédiatement, elle est donc actuellement sous un contrôle judiciaire qui prévoit le pointage hebdomadaire et l’interdiction de participer à des manifestations jusqu’à son procès, qui a été renvoyé au 4 avril (13h30, 23e chambre du TGI de Paris).

Ménilmontant, le 7 février

Ménilmontant, le 7 février

Sur Indymedia, un appel à rassemblement en solidarité avec Théo, violé par un policier en France, et contre la police. Rassemblement à 18h, Place Bara (derrière la Gare du Midi) ce vendredi 17 février.

Mise à jour 17/2
19:45: La plupart des gens présents sur place ont été arrêtés avant le début de la manifestation. On ne sait pas exactement combien de personnes ont été arrêtées (peut-être une trentaine). Elles ont été transférées vers les casernes d’Etterbeek. La police était présente en force derrière la Gare du Midi, de nombreuses patrouilleuses et combis ainsi que plusieurs voitures banalisées. L’hélicoptère a également été sorti.

22.15: Le gros des arrêtés n’aurait pas été emmené aux casernes mais dans un autre commissariat. Comme d’habitude pour ce genre de manifestation, la police a arrêté au hasard et embarqué de nombreuses personnes qui passaient par là.

Rassemblement

Rassemblement