Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Les guérilleros du 6e Front des FARC ont réalisés plusieurs actions dans le département du Caucan.

10 novembre: Attaque de la localité de Tambo; la Banque Agricole et une bijouterie sont expropriées.

15 novembre: Mitraillage du commissariat de police de Jambaló.

18 novembre: Attaque du commissariat du centre-ville de Toribío. Un policier et une femme sont tués.

18 novembre: Nouveau mitraillage du commissariat de Jambaló qui est également grenadé.

22 novembre: Trois policiers sont tués par des IED dans une embuscade dans une zone rurale de la municipalité de Morales.

25 novembre: Attaque à l’explosif et à l’arme automatique des campements de la XXIX Brigade de l’Armée près du centre-ville d’Inzá. Trois militaires dont un lieutenant ont été tués (photo).

Par ailleurs, le 24 novembre, différentes attaques attribuées aux FARC avaient déjà coûté la vie à cinq membres des forces de l’ordre et à un guérillero dans le centre et le sud du pays.

Colombie: Le 6e Front des FARC à l’offensive

Début novembre, s’est tenu à Moscou la IIIe Conférence sur le Mouvement de toute l’Union [soviétique] pour la Défense des Prisonniers Politiques – Combattants pour le Socialisme.
Parmi les cas mis en avant lors de la conférence, celui de Manuel Pérez Martínez, Secrétaire général du Parti communiste de l’Espagne (reconstitué).

Conférence de Moscou pour les prisonniers politiques (1)

Conférence de Moscou pour les prisonniers politiques (2)

Conférence de Moscou pour les prisonniers politiques (1)
Conférence de Moscou pour les prisonniers politiques (2)

La police du Chhattisgarh a annoncé samedi l’arrestation d’un cadre maoïste lors une opération ordinaire près de Bijapur (Etat de Chhattisgarh). Il s’agit de Median Gucha, alias « Aitu ». La police reproche d’être responsable du groupe de guérillero qui a notamment enlevé et exécuté un commissaire de police fin octobre.

La Commission Européenne et les Etats-Unis se sont mis d’accord pour augmenter leur coopération dans la recherche scientifique et technologique pour « améliorer les capacités communes à la protection contre les actes de terrorisme et les autres menaces à la sécurité interne et externe ». Le ‘Implementing Arrangement for Cooperative Activities in the Field of Homeland/Civil Security Research’ signé le 18 novembre constitue une base officielle pour la coopération entre la recherche scientifique et technologique. Il élargi et renforce les activités coopératives et favorise l’application des résultats d’une telle collaboration.

Cet ‘Implementing Arrangement’ est une mesure importante dans le domaine de la recherche sécuritaire. Ses objectifs principaux sont d’encourager, de développer et de faciliter les activités de recherche communes. il prévoit une coopération étroite entre les Etats-Unis et l’Union Européenne face aux menaces naturelles, artificielles ou humaines, dont la gestion de crises et de situations d’urgence, la sécurité et la résistance des infrastructures critiques, les relations entre la sécurité et la société, y compris l’interface humain-technologie, la recherche comportementale, les questions concernant la vie privée, et la biométrie; la sécurité des contrôles et des passages aux frontières, y compris les frontières sur terre et côtières; l’optimisation des technologies existantes et leur inter-opérabilité; le développement des technologies et de l’équipement de l’utilisateur final tels que ceux de la protection civile et les premiers intervenants; et le développement et l’échanges des besoins, des normes, des évaluations de vulnérabilité, des analyses d’interdépendance, des certificats, des meilleures pratiques, des conseils, des programmes de formation, des rapports d’essai, des données, des logiciels, de l’équipement et du personnel nécessaires.

Le ‘Implementing Arrangement’ encourage une expertise technique collective des scientifiques européens et américains, en ce y compris un solide réseau de centres internationaux de recherche dans l’Union Européenne et aux Etats-Unis, et encourage la participation soutenue des universités, des organisations sans but lucratif et du secteur privé par l’intermédiaire de partenariats public/privé et des possibilités de financement collaboratif.

Les étudiants britanniques sont de nouveau descendus dans les rues ce mercredi, pour manifester contre la hausse des frais de scolarité universitaires. Des milliers de personnes ont manifesté, dès 11 heures à Londres et dans toutes les grandes villes du pays. Des collégiens et lycéens se sont joints à cette journée d’action. Les incidents ont commencé vers 13 heures. Dans le centre de Londres, alors que des milliers d’étudiants étaient contenus par la police, des manifestants sont montés sur un fourgon de police, en ont détruit le pare-brise, et l’ont tagué. Des pancartes en feu ont aussi été jetées vers les agents de police.

Au total, onze personnes ont été blessées dans la capitale, trois ayant été hospitalisées pour des blessures mineures, selon le London Ambulance Service. La police métropolitaine a en outre indiqué au quotidien britannique que deux agents avaient été blessés dans la capitale, l’un deux avec un bras cassé, l’autre ayant perdu conscience. Le porte-parole a ajouté que quinze personnes avaient été arrêtées pour vol et atteinte à l’ordre public durant la manifestation. Mercredi soir, la situation était toujours tendue, avec des milliers de manifestants bloqués dans le centre de Londres par des cordons de police. Des échauffourées entre manifestants et policiers ont également éclaté à Bristol, après que des manifestants ont forcé un cordon de sécurité visant à éloigner le cortège du centre-ville

manifestation étudiante à Londres

manifestation étudiante à Londres

Après Ilham Elhassnouni, Youssef Elhamdia et Abderrahim Mouhane, deux autres jeunes communistes, militants militant du mouvement étudiant et de la Voie Démocratique basiste, ont été arrêtés à Marrakech. Il s’agit d’Abdelhakim Essnabla, qui avait été déjà condamné à deux ans de prison en 2005, mais mais dont la condamnation avait été changée en quelques mois de sursis suite à une grande mobilisation, et de Mohmed Lmoden, qui était le seul témoin dans le dossier de la militante Zahra Boudkour, et qui avait déjà été détenu lui aussi pour ce motif pendant quelques quelques mois.

étudiants communistes marocains emprisonnés 1

étudiants communistes marocains emprisonnés 2

étudiants communistes marocains emprisonnés 1
étudiants communistes marocains emprisonnés 2

Depuis le 30 juin 2009, le rédacteur en chef du quotidien turc ‘Milliyet’ Hasan Cakalkurt et un de ses journalistes Namik Durukan sont en procès pour avoir publié un article dans lequel ils donnaient la parole à Duran Kalkan, un des leaders du PKK. Celui-ci y affirmait entre autre que le PKK ne déposerait pas les armes, même s’il y avait une amnistie générale. Les eux journalistes ont immédiatement été accusés pour ‘avoir fait la propagande d’une organisation terroriste’. Mercredi, le procureur a requis 7,5 années d’emprisonnement pour chacun d’eux, déclarant qu’ils avaient été passivement impliqués dans un crime. Finalement, la Cour a déclaré hier qu’aucun élément criminel de propagande pour une organisation terroriste n’avait été trouvé dans l’article, et a acquitté les deux journalistes après plus d’un an de procédure.

Mardi, nous vous annoncions le décès de plus de 25 guérilleros lors d’une fusillade les ayant opposés aux forces de la CRPF. Aujourd’hui, les autorités ont revu leur chiffre à la baisse, affirmant que neuf maoïstes avaient été tués, ce que le CPI(M) a confirmé. Par contre, sans son communiqué, le Parti a contredit la nature de l’opération telle qu’elle a été décrite par la CRPF. Celle-ci a déclaré que les guérilleros avaient été tués lors d’une fusillade longue de plus d’une heure mardi matin à quelques kilomètres du camp policier de Jagargunda (Dantewada, Chhattisgarh). Selon elle, le combat a commencé vers 8h30 lorsqu’une centaine de cadres maoïstes ont ouvert le feu sur une de ses patrouilles. Au cours d’une conversation téléphonique, le secrétaire du Comité Régional du Bastar Sud du CPI(M) a déclaré à son correspondant que les neuf hommes étaient des membres à temps partiel du parti et qu’ils étaient de faction quand ils sont tombés dans une embuscade. « Les cadres de notre base villageoise assuraient la sécurité des fermiers alors qu’ils récoltaient leur moisson de riz quand ils ont été encerclés par la police, et abattus ». Il a ajouté que c’était une pratique courante de la part de son parti que d’assurer une protection aux agriculteurs étant donné qu’ils sont sans cesse harcelés par les forces de sécurité. « Les rapports selon lesquels cent maoïstes ont pris part à une longue fusillade sont faux. Seuls neuf cadres étaient de faction et ils sont tous tombés en martyr dans cette embuscade. Ils n’ont pas tiré un seul coup de feu ».

En février 2009, la police irlandaise a arrêté trois hommes à Letterkenny, dans le Comté de Donegal en Irlande du Nord lors d’un contrôle routier. Dans leur voiture avaient été trouvés une fausse arme, des gants en latex, neuf attaches de câble et des sacs poubelles noirs. Les autorités ayant eu vent d’un complot de ‘tiger kidnapping’ orchestré par les républicains, le trio a immédiatement été accusé d’appartenir à un groupe républicain dissident. Les trois inculpés ont toujours nié faire partie d’une quelconque organisation. Néanmoins, ils ont tous été déclaré coupables ce matin par la Special Criminal Court de Dublin. Le prononcé de la peine aura lieu le 15 décembre. Dans son arrêt, le juge a déclaré qu’il n’avait effectivement pas été établi que les objets retrouvés dans la voiture étaient reliés à un éventuel complot, mais il a ajouté que ces objets rendaient ‘matérielles’ toutes les questions auxquelles les accusés avaient refusé de répondre durant les interrogatoires.