Après plusieurs tentatives policières d’évacuation infructueuse ( voir article ici ), La ZAD contre l’expansion de la « Mega fabriek Tesla » à Grünheide est définitivement dégagée. Débuté en février, Le camp a été officiellement dissous mardi, plusieurs militants avaient refusé de quitter la cime des arbres et les cabanes suspendues. Des équipes de police, formées pour des opérations à haute altitude, « ont fait tomber » quatre et onze personnes des arbres mercredi, une plate-forme élévatrice a été utilisée pour cette opération. Lundi, six militants avaient été « accompagnés » sur le sol. Dès la descente des arbres, ils ont été placés en garde à vue pour établir leur identité, ils devaient ensuite être libérés. La démolition des cabanes dans les arbres a débuté ce mercredi, au total, il y a une vingtaine de constructions dans la forêt.

L’opération de police avait commencé lundi. Dans un premier temps, les autorités avaient déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une évacuation, mais simplement d’une libération temporaire du terrain afin de pouvoir procéder à une sonde d’engins de combat de la seconde guerre mondiale planifiée par la commune de Grünheide. Mardi, la mairie a publié un décret général selon lequel l’accès au site était interdit pour une durée indéterminée. Lors de l’évacuation, aucun militant n’a été blessé, ils ont tous été placés en garde à vue.

 

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Mercredi 9 octobre dans l’après-midi, trois militants cagoulés et vêtus de noir ont occupé durant 21 heures une excavatrice, ils ont bloqué les travaux de terrassement de l’usine automobile Tesla à Grünheide, près de Berlin. Une section spéciale de la police a tenter de déloger les occupants à l’aide d’une sorte de plate-forme élévatrice, cette tentative a été interrompue pour des raisons de sécurité en raison du sol mou de la forêt. Cette action a eu lieu sur un site où des arbres ont déjà été abattus en septembre pour de préparer la construction d’une gare de marchandises, une nouvelle gare de passagers ainsi que l’extension du pool logistique de la mega fabrique Tesla.

Plus tôt dans la journée, des manifestants ont essayé à plusieurs reprises de franchir une clôture du chantier de construction pour rejoindre les manifestants, les forces de l’ordre ont utilisé des gaz poivrés pour les en empêcher. Depuis de nombreux mois, le collectif « Tesla stoppen » mène des actions de protestation et des manifestations à Grünheide contre la seule usine européenne de Tesla d’Elon Musk.

Un des activistes a quitté l’excavatrice de façon autonome avant la fin de l’action, il n’a pas été inquiété par les forces de l’ordre, les deux autres manifestants ont été interpellés.

3 avril à Paris, la police anti-émeute a violemment réprimé des étudiants qui manifestaient contre les coupes budgétaires dans l’éducation, ils ont utilisé des gaz lacrymogènes et chargé à coups de matraque. Les contestataires ont scandé « Borne, rend l’argent ! », la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, étant prise pour cible. Les mesures d’austérité du gouvernement français impactent gravement l’éducation publique, elles ont été condamnées par les manifestants. Lors d’un geste symbolique anticapitaliste, certains étudiants ont brûlé une Tesla et un drapeau américain. L’année scolaire s’annonce désastreuse: 223 classes devraient fermer 170 en primaire et 42 en secondaire, 262 postes d’enseignants seront supprimés. Des coupes budgétaires importantes qui alimentent la colère croissante des étudiants et des enseignants.

Des journalistes frappés. Des personnes âgées plaquées au sol. Des manifestants agressés alors qu’ils brandissaient des drapeaux antifascistes, une banderole mentionnant «Tant qu’il le faudra» arrachée en tête de cortège. Voici la réaction de la police lors d’une marche nationale contre le racisme et l’extrême droite ce samedi 22 mars à Paris. La marche était organisée par plus de 550 syndicats et groupes de gauche, elle a rassemblé 90 900 personnes dans les rues pour résister à la montée du fascisme. 21 500 à Paris, deux personnes ont été interpellées et trois ont été blessées, dont un CRS. Marseille, 3300 manifestants brandissant des pancartes « contre l’islamophobie d’État », « Tesla is the new swastika (croix gammée) ». Dans les cortèges, de nombreux drapeaux palestiniens sont portés par les manifestants. 2 600 manifestants à Lille, 2000 à Strasbourg, 6000 à Lyon. Le chiffre des arrestations sur la totalité des 180 rassemblements sur tout le territoire français n’est pas communiqué.

Ecevit Piroğlu milite en Turquie depuis 1992. Il a été arrêté pour cette raison à plusieurs reprises et après sa dernière incarcération, il a été contraint de quitter la Turquie pour échapper à de nouvelles persécutions. Ecevit doit être jugé, entre autres, pour son rôle dans le soulèvement de Gezi en 2013. Pour cette seule raison, il risque 30 ans de prison. Il a également combattu le Daesh au Rojava, ce qui lui vaut d’être poursuivi en Turquie comme « membre d’une organisation terroriste armée ».

Le 25 juin 2021, Ecevit s’est envolé pour la Serbie et a été arrêté après avoir atterri à l’aéroport Nikola Tesla de Belgrade et est en détention depuis lors. Le 2 juin 2022, Piroğlu a entamé une grève de la faim illimitée contre son extradition. Des mois plus tard, il a perdu un poids considérable et perd ses forces et sa conscience. Il est désormais détenu à l’isolement et sa vie est en danger. Une audience du tribunal s’est tenue à Belgrade vendredi passé, et l’audience non publique a été ajournée sans verdict. La prochaine date du procès n’a pas été mentionnée.

Le satellite Türksat 5A a été mis en orbite par une fusée Falcon 9 de SpaceX la nuit passée, depuis la base de lancement de Cape Canaveral, il entre maintenant dans une phase de positionnement qui durera environ 4 mois pour se retrouver en orbite géosynchrone à 31° Est le long de l’Équateur. Comme ses prédécesseurs, Türksat 5A renforcera la couverture des chaines de télévision turques et augmentera les capacités de communication militaires du régime d’Erdogan, les satellites Türksat sont notamment utiles pour opérer les drones de l’armée turque et assurer leur capacité anti-brouillage, la résolution de leurs images, etc. La Turquie a actuellement 3 satellites en activité dans l’espace : les Turksat 3A, 4A et 4B, ils seront donc rejoints par le 5A (opérationnel mi-2021) ainsi que le 5B qui sera lancé par SpaceX dans quelques mois et opérationnel à la fin de l’année.

Türksat 5A est le premier satellite turc lancé par SpaceX, les derniers lancements (Türksat 4A et 4B) avaient eu lieu en 2014 et 2015 depuis des lanceurs russes. Techniquement : Türksat 5A augmentera les capacités turques dans la bande Ku (bande de fréquences 12-18 Ghz), il sera centré sur la Turquie mais couvrira mieux certains territoires, notamment Afrique du Nord, Afrique sub-saharienne, Afrique du Sud, et à l’Est jusqu’au Kazakhstan. Une fois en service, Türksat 5A sera le plus puissant satellite turc. De son côté, Türksat 5B, dont le lancement est prévu à la mi-2021, augmentera la couverture de la bande Ka pour atteindre 17X la capacité actuelle et couvrir la Mer Noire, la Mer Egée, la Turquie, l’Afrique du Nord, la Mer Rouge et le Golfe Persique.

Ce lancement fait suite à la rencontre, en novembre 2017, entre Erdogan, et celui qui est depuis devenu l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, patron de SpaceX et de Tesla. SpaceX a déjà délivré plusieurs engins militaires américains en orbite, et est actuellement en discussion avec le gouvernement américain afin de fournir un système de transport de matériel militaire et éventuellement de troupes, « n’importe où sur la planète en une heure » à l’aide de sa nouvelle fusée Starship. Au moins trois lancements de matériel militaire américain sont prévues cette année pour SpaceX, à l’aide de fusées Falcon Heavy cette fois.

Fin octobre 2020, la communauté arménienne avait manifesté devant le siège de SpaceX à Hawthorne (Californie) pour protester contre la collaboration avec le régime d’Erdogan.