Au moins 44 Palestiniens ont été blessés au sud de Naplouse, en Cisjordanie occupée, après que les troupes israéliennes aient attaqué des rassemblements de protestation pour condamner la colonisation. Les affrontements ont eu lieu vendredi, lorsque des soldats israéliens ont attaqué des rassemblements anti-implantation, principalement de jeunes Palestiniens, dans la ville de Beita et le village de Beit Dajan. Au moins 44 Palestiniens ont été blessés après avoir été attaqués par les forces israéliennes. 41 d’entre eux souffraient de problèmes respiratoires dus à l’inhalation de gaz lacrymogène, un a été blessé par des balles enrobées de caoutchouc et deux des manifestants ont été blessés en tombant alors que les forces d’occupation poursuivaient les jeunes manifestants.

De violents affrontements ont éclaté, ce vendredi matin 8 octobre, dans la ville de Qabatiya, au sud de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les unités d’Al-Yamam de l’armée d’occupation ont pris d’assaut la maison d’un Palestinien recherché Chadi Zakarneh à Qabatiya. Ce dernier a réussi à échapper au large cordon de sécurité imposé dans la région. Les forces d’occupation ont alors menacé sa famille, puis assiégé et perquisitionné toute la ville. Les forces d’occupation ont arrêté les deux frères, Nimr et Mohammad Talal Zakarneh, après avoir pris d’assaut Qabatiya et mené des perquisitions dans leur domicile. Cette agression a provoqué le déclenchement d’affrontements entre les jeunes palestiniens et les forces d’occupation. Les affrontements se sont étendus à l’usine Abu George entre les localités de Qabatiya et Zababdeh.

 

Des manifestants palestiniens ont affronté les troupes israéliennes vendredi après-midi devant la colonie sioniste d’Eviatar, dans le nord de la Cisjordanie. Les forces d’occupation ont utilisé différents moyen de lutte anti-émeutes, notamment un drone lançant des bombes lacrymogènes qui s’est écrasé, officiellement en raison d’un dysfonctionnement. 90 manifestants ont été blessés.

Un drone israélien lanceur de grenades lacrymogènes (archive)

Un adolescent palestinien a été blessé par balles lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés d’al-Arroub, au nord d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Des affrontements auraient éclaté à l’entrée du camp , au cours desquels les forces israéliennes ont tiré à balles réelles et des grenades lacrymogènes en direction des habitants. Un adolescent de seize ans a reçu une balle réelle dans l’abdomen, ce qui a nécessité son transfert à l’hôpital, où son état a été décrit comme critique. Plusieurs habitants ont suffoqué à cause de l’inhalation de gaz lacrymogène.

Le camp d’al-Arroub

 

L’armée israélienne a mené une vaste opération contre ce qu’elle a qualifié de « cellules terroristes » dans plusieurs secteurs de la Cisjordanie, particulièrement autour de Ramallah et de Jénine, dans la partie nord de ce territoire palestinien. Ce sont des unités spéciales israéliennes accompagnées par des agents du Shin Bet, le service de sécurité intérieure qui ont procédé à une série d’arrestations. Trois Palestiniens ont été tués dans le village de Biddu, à une dizaine de km au nord-ouest de Jérusalem, et un autre à Borquin, près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie où l’interpellation d’un Palestinien armé a donné lieu à de violents échanges de tirs entre miliciens palestiniens et les troupes israéliennes. Deux soldats israéliens, un officier et un combattant ont été blessés grièvement à Borquin.

Impact dans un véhicule militaire israélien lors des affrontements d’hier

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Un Palestinien a été tué hier vendredi par l’armée israélienne lors de heurts en marge d’une manifestation dans le nord de la Cisjordanie occupée. Il a été tué d’un tir à balles réelles à la tête, à Beita, petite ville de Cisjordanie, où les habitants organisent chaque semaine des manifestations contre la colonisation israélienne. Mohammed Ali Khabisa, 27 ans, a été transporté à l’hôpital de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, où il est décédé peu de temps après. Huit autres Palestiniens ont été blessés par des balles enrobées de caoutchouc.

1380 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, appartenant à tout l’éventail politique, devaient entamer une grève de la faim illimitée vendredi 17 septembre. Cette lutte vise à protester contre les mesures punitives et répressives prises par l’administration des prisons israéliennes à la suite de l’évasion de Gilboa. Le premier groupe de la grève de la faim comprend 1380 détenus de plusieurs prisons : 400 détenus de la prison de Ramon, 300 de la prison d’Ofer, 200 de la prison de Nafha, 200 de la prison de Megiddo, 100 de la prison de Gilboa, 80 détenus de la prison d’Eshel, 50 de la prison de Shatta, et 50 de la prison de Hadarim.

De nouveaux groupes de détenus se joindront à la grève de la faim demain mardi, tandis que 100 détenus de premier plan, dont le leader palestinien Marwan Barghouti, s’abstiendront de boire de l’eau à partir de vendredi. Les détenus exigent de l’administration pénitentiaire israélienne qu’elle mette fin à sa politique de répression, d’abus et de transferts arbitraires, qu’elle mette fin aux mesures répressives imposées aux détenus, qu’elle libère les prisonniers isolés dans les sections ordinaires, qu’elle ramène les conditions de détention à ce qu’elles étaient avant le 5 septembre, et qu’elle mette fin à la politique de détention administrative arbitraire et cesse la politique de renouvellement des détenus administratifs, entre autres revendications.

MàJ: Le mouvement de grève a été annulé

 

Des affrontements ont éclaté, vendredi, entre des jeunes palestiniens et les forces de l’armée israélienne au poste de contrôle d’Al-Jalama dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les forces d’occupation au poste de contrôle, ont tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes sur les Palestiniens, qui manifestaient en soutien aux évadés de la prison de Gilboa (voir notre article). Les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leurs opérations de recherche des deux évadés restant libres dans les villes et villages de Ya’bad, Anin, Taybeh, Al-Hashimiya, Rumana et Faqqu’a dans le gouvernorat de Jénine.

Des dizaines de manifestants palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens, hier samedi, lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes à Naplouse et à Hébron. À Naplouse, au nord de la Cisjordanie, au moins huit Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc israéliennes lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes au poste de contrôle de Huwwara, à l’entrée sud de la ville de Naplouse. Plus de 15 autres manifestants ont été étouffés par l’inhalation de gaz. Pendant ce temps, des manifestants palestiniens se sont affrontés avec l’armée d’occupation israélienne dans le camp de réfugiés d’Al-Arroub, près de Hébron, lors d’une manifestation de soutien aux prisonniers palestiniens qui font l’objet de mesures répressives ces derniers jours. Les soldats de l’occupation israélienne ont ciblé les manifestants avec des balles réelles, des balles recouvertes de caoutchouc et des grenades assourdissantes, provoquant de nombreux cas d’étouffement parmi les manifestants par inhalation de gaz. Au moins quatre manifestants palestiniens ont été arrêtés par l’armée israélienne lors des manifestations à Al-Arroub.

Au matin du samedi 11 septembre, Zakaria Zubeidi et Mohammed al-Arda, qui se cachaient dans le nord de la Palestine occupée, ont été repris par la police israélienne. Mahmoud Arda et Yacoob Qadri avaient quant à eux été repris la veille. Deux militant·es qui s’étaient évadé lundi de la prison de haute sécurité de Gilboa sont donc toujours en liberté (voir notre article). Vendredi, la police d’occupation israélienne avait violemment réprimé les manifestants qui étaient descendus dans la rue pour soutenir les prisonniers palestiniens. Des Palestiniens de Haïfa et d’Umm Al-Fahm avaient organisé deux manifestations distinctes pour soutenir les prisonniers. Ils brandissaient des pancartes indiquant « Liberté pour les prisonniers de la liberté », « Tout le soutien à nos héros derrière les barreaux israéliens ».

Manifestation de soutien aux prisonniers évadés