Au moins 200 familles palestinienne de Jéru­salem Est occupée sont sans domicile et vivent tem­po­rai­rement chez des membres de la famille ou chez des amis, du fait de la démo­lition de leur maison par l’occupant israélien. Dans cer­tains cas, cinq ou six per­sonnes vivent dans une seule pièce à Jéru­salem Est.

Les familles pales­ti­niennes dont les maisons ont été démolies par les bull­dozers de l’armée israé­lienne sont parties de l’autre côté de la bar­rière de ségré­gation israé­lienne. Ce faisant, ils prennent le risque de perdre leur carte d’identité de Jéru­sa­lé­mites, accordée par les Israéliens. En effet, les Israé­liens, qui viennent de mettre en place de nou­velles cartes élec­tro­niques, les refusent aux rési­dents pales­ti­niens qui vivent der­rière la bar­rière de sépa­ration de Cis­jor­danie, ce qui leur enlève de fait le droit de vivre dans la ville.

démolition maison palestinienne

démolition maison palestinienne

Dans la nuit du vendredi 4 octobre, vers 1h30, l’armée israélienne a envahi le centre de Naplouse, a arrêté 4 résidents et terrorisé la ville pendant plus de 2 heures, tirant des salves de grenades lacrymogènes et des bombes assourdissantes. Les soldats ont détruit et pillé les locaux de l’Union de la Jeunesse Progressiste Palestinienne (PPYU). Ce centre avait auparavant été détruit le centre deux fois en 2004 et il avait dû fermer pendant 2 ans. Les personnes arrêtées sont : Thabet Nasser (de Madama, au sud de Naplouse), Zahahr Eshteri (Naplouse), Yousef Abugulme (de Beit Furik, à l’est de Naplouse) et Mohammed Shtawi (du camp de réfugiés Al Ein, Naplouse).

Alors que l’armée d’occupation terrorisaient les habitants, la jeunesse de Naplouse est descendue dans les rues. Les soldats ont tiré des volées de gaz lacrymogènes qui ont provoqué un début d’incendie. Ils ont également tiré à balles réelles au cœur de la vieille ville.

Palestinian Progressive Youth Union

Palestinian Progressive Youth Union

Musab al-Sarahneh, un enfant âgé de 6 ans du camp de réfugiés de Fawwar (sud d’Hébron) a perdu son œil droit vendredi 27 septembre. Il était assis, donnant la main à sa mère, dans une voiture qui les ramenait à la maison après une visite à un oncle. Alors qu’ils approchaient de l’entrée du camp de Fawwar, un soldat israélien a ouvert le feu sur leur véhicule. L’une des balles caoutchouc acier tiré par le soldat israélien a atteint l’enfant en plein dans un œil.

L’incident a eu lieu alors que les forces israéliennes avaient fermé l’entrée principale du camp. Quelques jeunes se sont alors rassemblés et ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats israéliens, qui ont riposté par des tirs de grenades lacrymogènes, faisant des blessés parmi les manifestants.

enfant palestinien éborgné

enfant palestinien éborgné

Lundi soir, des soldats israéliens ont ouvert le feu sur deux hommes qui s’étaient approchés de la clôture de sécurité qui sépare la bande de Gaza du territoire israélien. Un porte-parole de l’armée a confirmé ces tirs, déclarant que les deux Palestiniens avaient été ‘touchés’ mais sans donner d’autres précisions sur les éventuelles blessures, ou sur leur décès. Lundi soir, un homme de 36 ans est décédé après avoir été touchés par des tirs d’obus israéliens à l’hôpital de Beit Hanoun, mais il s’agit probablement de deux affaires distinctes.

Des dizaines de Palestiniens ont subi des tirs de gaz lacrymogène près du camp de réfugiés situé au sud de la ville de Al-Khalil (Hébron) vendredi. D’après plusieurs témoins, des affrontements ont éclaté après que des soldats israéliens aient installé un poste de contrôle à l’entrée du camp de Fawwar. Les militaires ont tiré des gaz et des balles en caoutchouc sur les jeunes qui s’opposaient à leur présence, faisant de nombreux blessés. Les soldats ont ensuite fermé l’entrée du camp et ont empêché l’accès aux résidents locaux pendant plusieurs heures.

Des affrontements ont opposé avant l’aube jeudi des manifestants palestiniens à des soldats israéliens escortant des fidèles juifs pour une visite au Tombeau de Joseph, dans la ville de Naplouse (Cisjordanie), faisant quatre blessés. Un homme a été blessé par des tirs à balles réelles et évacué vers un hôpital de Naplouse tandis qu’au autre a été emmené par les Israéliens. Deux autres, blessés par des tirs de balles caoutchoutées, ont été soignés à l’hôpital de Rafidiya à Naplouse, ville du nord de la Cisjordanie occupée. Selon les militaires, le blessé aurait tiré sur les soldats à l’aide d’un pistolet.

Dans le village de Salem, à l’est de Naplouse, des bergers du village ont vu les colons de la colonie illégale voisine dévaster les terres du village avec des bulldozers. Ils ont alerté les villageois qui se sont précipités pour essayer d’accéder sur les lieux. Les colons ont alors ouvert le feu et tiré à balles réelles en direction des villageois sans armes. Les soldats sont arrivés et ont tiré des grenades lacrymogènes, ont frappé les villageois à coups de crosses de fusils et arrêté 7 hommes. Plusieurs villageois ont été blessés par les soldats. Un fermier de 45 ans a eu le bras cassé. Les colons discutaient librement avec les soldats (photo), sans aucune menace apparente d’arrestation, bien que les villageois aient identifié les colons qui avaient tiré à balles réelles dans leur direction.

colons soldats salem

colons soldats salem

Cinq Palestiniens ont été blessés ce dimanche dans des affrontements avec les forces israéliennes près du camp de réfugiés de Jalazin, au nord de Ramallah. Les heurts se sont déclenchés quand des jeunes hommes ont tenté d’empêcher des Israéliens de la colonie de Beit El de lancer des pierres sur les voitures palestiniennes près du camp. Les forces de sécurité israéliennes sont rapidement intervenue en tirant des balles en caoutchouc sur les Palestiniens, blessant cinq d’entre eux. Un porte-parole militaire a confirmé cette intervention et l’utilisation de moyens anti-émeute, mais a réfuté l’utilisation de balles en caoutchouc.

De violents affrontements ont opposé des policiers israéliens et des Palestiniens dans le camp de réfugiés de Qalandiya en Cisjordanie. Les forces de sécurité ont pénétré dans le camp pour procéder à l’arrestation d’un homme accusé de terrorisme par les autorités israéliennes. Des centaines de Palestiniens se sont opposés à leur intervention, lançant des pierres et de cocktails Molotov vers les policiers. Ceux-ci ont répliqué en tirant à balles réelles, tuant trois hommes. Rubeen Abed Fares, 30 ans, et Ynis Jahjouh, 22 ans, ont tous deux succombé à des tirs dans la poitrine tandis que Jihad Aslan, 20 ans, a été abattu d’une balle dans la tête. 19 autres Palestiniens ont été blessés au cours de cette attaque policière.

Des soldats israéliens ont tué un Palestinien et en ont blessé par des tirs à balles de guerre deux autres lors d’une opération visant à arrêter un militant à Jénine en Cisjordanie. Deux soldats ont aussi été blessés. Les soldats israéliens disent avoir essyé des tirs mais les deux soldats blessés l’ont été légèrement et uniquement par des jets de pierres. Le Palestinien que l’armée venait arrêter a été interpellé.