Quinze personnes ont été blessées lors d’affrontements entre antifascistes et des fascistes de l’Aube Dorée dans le quartier d’Athènes de Panteleimonas Aghios, dimanche soir. Une cinquantaine d’antifasciste ont défilé dans le quartier pour y affronter les fascistes. La police a suivi le cortège antifasciste et procédé à 11 arrestations. Il y a au d’autres affrontements entre les partisans d’Aube Dorée et les antifascistes samedi, à Volos, en Grèce centrale.

Le 17 juin 2012, six antifascistes étaient arrêté(e)s dans les rues de Hénin-Beaumont en se rendant à un rassemblement pour protester contre le risque d’élection de Marine Le Pen au second tour des élections législatives. Ils ont été brutalement avant d’atteindre le lieu du rassemblement et ont ensuite passé la nuit en garde à vue au commissariat de Lens.

Deux des antifascistes interpellé(e)s ce soir-là ont fait l’objet de poursuites judiciaires. Le premier, mineur, ne semble plus être inquiété pour le moment. Seb par contre, sera jugé au Tribunal de Béthune le 6 novembre 2012 pour « port d’arme de 6ème catégorie avec circonstance aggravante qu’au moins une autre personne était aussi en port d’arme » et pour refus de se soumettre à un prélèvement ADN.
Rassemblement de soutien devant le tribunal de Béthune ce mardi 6 novembre dès le début d’après midi.

27 manifestants ont été arrétés ce samedi à Ath alors qu’ils manifestaient contre la présence de plus en plus visible du groupe fasciste ‘Nation’ en Wallonie. D’abord rassemblés sur la grand-place où se tenait un autre evenement (les ’24 heures’), ils ont été encerclés en quittant la place où plusieurs militants d’extrême-droite attendaient.

Belgique : 27 antifas arrétés à Ath ce 22 septembre

Pjotr Silajev, antifasciste russe a été arrété le 21 août suite à un avis de recherche d’Interpol, il a obtenu l’asile politique en Finlande en avril dernier, ce que l’ambassade a démontré le 22 août au tribunal.
Alors que la défense, les camarades et la Finlande s’attendait à ce que Pjotr soit relâché dans l’attente d’un procès, le tribunal a prolongé indéfiniment la détention de l’antifasciste. Selon la Finlande, l’Espagne a les moyens légaux de garder Pjotr prisonnier pendant 40 jours et de l’expulser vers la Russie malgré l’asile politique qui lui a été accordé.

Pjotr Silajev est le dernier suspect recherché dans ‘l’affaire de Khimki’, une série de protestations, attaques incendiaires, manifestations et occupations qui eurent lieu en 2010 contre un projet d’autoroute qui détruira la Forêt de Khimki ‘la Ceinture Verte de Moscou’. A l’époque, Vinci -qui dirige le chantier- avait engagé des miliciens fascistes pour chasser les militants anarchistes et écologistes du chantier.

La Fédération de Russie a obtenu trop peu de résultats répressifs : Aleksey Gaskarov a été relaché l’année dernière sans condamnation, Maxim Solopov a prit deux ans de prison pour hooliganisme et Denis Solopov a obtenu l’asile politique aux Pays-Bas. Vladimir Strelchenko, le maire de Khimki, qui a organisé une répression acharnée mais trop peu efficace au goût de ses supérieurs, essaie à tout prix d’obtenir une condamnation dans cette affaire.

Les manifestants anti-Vinci avaient attaqués l’administration communale sans que la police ne puisse en arréter un seul.

Les manifestants anti-Vinci avaient attaqués l'administration communale sans que la police ne puisse en arréter un seul.

Deux jeunes antifas comparaissaient hier devant le tribunal correctionnel de Limoges pour avoir giflé un homme qui portait deux insignes nazis. Dans la salle, de nombreuses associations ont fait le déplacement pour soutenir Mathieu et Alban, prévenus des faits de violence en réunion pour avoir giflé un homme qui arborait sur son tee-shirt deux insignes nazis : la « wolfangel » (le crochet des loups présent sur les uniformes des SS et de la Das Reich qui a perpétré le massacre d’Oradour) et la « totenkopf » (tête de mort emblème des gardes des camps de concentration et d’extermination de Dachau, Buchenwald, Mauthausen et Oranienbourg). Leur victime s’est révélée être… officier de police. Il s’est constitué partie civile et a réclamé 2.000 € de dommages et intérêts. Dans ses déclarations, il a assuré ne pas connaître la signification des insignes. Les antifas ont été condamnés à une peine d’un mois de prison avec sursis et a 600 € à payer solidairement à la victime.

Le rassemblement (autorisé) de 300 personnes à 16h30, devant le Palais de justice de Bruxelles, pour contester les violences policières lors de la manifestation antifasciste du 17 juin, a évolué en manifestation sauvage.
Les participants ont emprunté la petite ceinture (bloquant un moment la circulation) avant d’emprunter la chaussée d’Ixelles et la chaussée de Wavre. Les manifestants se dirigeaient vers le siège du CDH lorsque l’un d’eux a endommagé une limousine et une petite voiture de luxe. Une discussion générale a alors bloqué la dynamique de la manifestation qui a reflué en se dispersant jusqu’au square de Meeus. Le rassemblement était co-organisé par la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), la jeunesse FGTB et l’Antifa Bruxelles. Une trentaine de groupes (dont le Secours Rouge) avaient co-signé l’appel.

Suite à la répression policière visant les antifascistes le 17 juin, qui a culminé avec le matraquage général au métro Trône tandis que la police encadrait et protégeait les fascistes du Parti populaire et de Nation, la JOC, les Jeunes FGTB et l’Antifa Bruxelles appellent à un rassemblement mercredi 27 juin à 16h30 Place Poelart. ils invitent les participant-es à venir muni d’une protection pour la tête (casque de mobylette, de chantier, de vélo…) pour se prémunir symboliquement des violences.

Bruxelles: Rassemblement antirep’/antifa’ mercredi

Dimanche, la police a violemment empêché une contre-manifestation à celle organisée par le Parti populaire. Le slogan des contre-manifestants ‘Contre tous les fascismes’ s’opposait à celui du PP, ‘contre le fascisme islamiste’. Plus d’une trentaine de militants ont été interpellés et plusieurs autres blessés lorsqu’ils ont tenté de se rassembler. Certains ont dû être emmenés à l’hôpital pour divers soins: points de suture, scanner,… Un manifestant souffre d’une commotion cérébrales des suites des coups reçus. Le comité P a été saisi par les victimes ainsi que par plusieurs organisations à l’origine de la manifestation. Ce dernier va mener une enquête judiciaire. En outre, les autorités bruxelloises ont ouvert une enquête disciplinaire.

Arrestation d’un antifa à Bruxelles

Arrestation d'un antifa à Bruxelles

Hier soir, à l’issue du scrutin législatif, le Comité de Vigilance Antifasciste 62, membre de l’Action Antifasciste, avait appelé au rassemblement à Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen. Peu avant 20h, un groupe de sept militant(e)s a été interpellé par la police locale alors qu’il se dirigeait vers le lieu de rassemblement. Les sept personnes ont été emmenées et placées en garde à vue au commissariat de Lens. Elles s’y trouvaient toujours ce lundi à 10h.