Une procédure a été confiée à la Brigade de Répression de la Délinquance à la Personne pour retrouver les auteurs d’un tract ‘antiflic’ diffusé depuis octobre 2010. Le site – depuis devenu inactif – ‘Retour à Belleville’ est également sous le coup d’une attaque judiciaire pour avoir repris le tract déjà diffusé par Indymedia.

Le père d’un anarchiste déja mis en examen a été harcelé par courrier et par téléphone afin d’obéir à une convocation au commissariat. Il a fini par s’y rendre, la police lui a posé plusieurs questions sur ses connaissances de l’anarchisme, sur les personnes qui avaient accès à son ordinateur puis sur son fils et sur ses fréquentations avant de le menacer de perquisition chez lui et ses proches et de saisie de matériaux informatiques ‘qu’ils ne sont pas prêts de revoir’.

Les personnes auteurs du tract appellent à nouveau à le diffuser: http://pix.toile-libre.org/upload/original/1323421415.png

Ce 10 décembre, des Russes, des anarchistes et des autonomes résidant à Paris se sont rassemblés devant divers symboles russes en soutien au mouvement anti-kremlin qui secoue la Russie actuellement. Si le mouvement qui entoure les élections russes est extrêmement large, des initiatives de la part de mouvements révolutionnaires ont également eu lieu, notamment le 3 décembre -veille du début des élections- où une trentaine d’anarchistes ont fait éclaté fumigènes et feu d’artifice devant la commission éléctorale de Moscou avant d’être violemment poursuivi par la police.

Voir la vidéo postée par un activiste moscovite

Anarchistes anti-kremlin

Anarchistes anti-kremlin

Dans un décret adopté en juillet dernier, le ministère de l’intérieur français à ajouté une arme à l’arsenal des forces de l’ordre. Son nom: le Ultimat Ratio. Rien à voir avec les Taser, grenades lacrymogènes et autres balles en caoutchouc, ce fusil est une arme de guerre. En effet, il s’agit d’un fusil à répétitions de précision calibre 7.61 x 51mm destiné aux tireurs d’elite. C’est un fusil de guerre, qui tire des munitions réelles qui a donc été ajouté à la liste des armes susceptibles d’être utilisées pour le maintien de l’ordre public.

Après plus de trois ans d’enquête, six militants devant le tribunal correctionnel antiterroriste suite à l’arrestation avec un fumigène et des clous tordus en 2008 (avant une manifestation au centre fermé de Vincennes); une tentative d’incendie d’une dépanneuse de la police en 2007 au moment de l’élection de Sarkozy ; une tentative d’incendie d’une armoire électrique de la SNCF en 2006, au moment de la lutte contre le CPE.

Ivan, Bruno, Damien, Frank (Farid), Inès (Isa), Javier (Juan) ont déjà fait de cinq à treize mois de détention provisoire et sont sous contrôle judiciaire depuis leur sortie de prison. Ils sont accusés de « Participation à un groupement formé en vue de la préparation d’actes de terrorisme » (pour les six) ; « Fabrication d’engins explosif ou incendiaire » (pour trois) ; « Tentative (ou complicité de tentative) de dégradation ou de destruction d’un bien appartenant à autrui » (pour trois) ; « Détention et transport de produits incendiaires ou explosifs » (pour quatre) ; « Refus de se soumettre au prélèvement ADN » (pour trois) ; « Refus de soumettre aux prises d’empreintes digitales » (pour trois). Les cinq derniers délits sont tous « en lien avec une entreprise terroriste ».

La date définitive du procès sera fixée le 13 février prochain, mais des dates ont déjà été réservées, il devrait probablement se dérouler les 14, 15, 16, 21 et 22 mai 2012 devant la 10e chambre du Tribunal correctionnel de Paris.

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Une forces policières mobilisant une quarantaine de véhicules et un hélicoptère a mené une opération jeudi 1er, dans le secteur du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Six militants anti-aéroport ont été interpellés puis placés en garde à vue. Ils sont accusés d’avoir participé au raid contre siège de Vinci Construction, à Couëron, le 20 octobre. Du fumier et de la peinture avaient été déversés sur la façade du bâtiment, ainsi que dans le hall d’entrée. Cinq des six opposants interpellés sont convoqués devant le tribunal correctionnel en février. Ils sont poursuivis pour dégradation en réunion et refus de se soumettre à un prélèvement d’ADN.

Samedi, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées face à la gare de Lens afin d’exiger les libérations de Georges Ibrahim Abdallah et de Salah Hamouri. Emprisonnés respectivement depuis 27 et 6 ans, tous deux ont été condamnés pour avoir lutté, entre autre, pour la liberté du peuple palestinien. A cette occasion, Georges Abdallah avait transmis une déclaration:

Cher«e»s Camarades, Cher«e»s ami«e»s,

Des années, de très longues années, se sont écoulées déjà derrière ces abominables murs, et votre solidarité, dans la pluralité de votre engagement, ne m’a jamais fait défaut. Elle n’a pas faibli tout au long de cette dure captivité. Elle s’est affirmée à maintes reprises comme arme absolument indispensable face à l’enfermement et contre toute forme de capitulation et de reniement.

Aujourd’hui, à l’aube de cette vingt-huitième année de captivité, votre initiative solidaire m’apporte ainsi qu’à Salah Hamouri et à tant d’autres camarades embastillés dans les geôles sionistes de triste mémoire, beaucoup de chaleur et autant de force et de détermination.

Camarades, comme vous voyez, un peu partout dans le monde, les masses populaires par milliers, par centaines de milliers, descendent dans la rue, occupent les Places « al-Tahrir » et résistent face aux systèmes en place… La crise les pousse inéluctablement vers la révolte et la révolution… Et cela aussi bien dans les centres impérialistes du système que dans ses périphéries…
Des jeunes et des moins jeunes, des hommes des femmes, ils sont partout dans la rue … aussi bien à Rabat, au Caire, à Sanaa et Bahreïn, qu’à Athènes Rome et Lisbonne. La crise est globale et tous les espoirs sont permis…
Camarades, vous n’êtes certainement pas sans savoir que, c’est toujours en assumant la solidarité avec les luttes des masses populaires que l’on apporte la solidarité la plus significative aux prisonnier«e»s révolutionnaires.

Les pays arabes dans la diversité de leurs situations constituent bel et bien « le maillon » le plus faible du système en crise. En dépit de toutes les manœuvres impérialistes, et au-delà de toutes les tentatives des réactionnaires en place, aucune perspective n’est plus viable que dans la mesure où elle s’inscrit dans un processus anticapitaliste… Bien entendu, des soubresauts réactionnaires il y en aura, seulement ce n’est plus qu’une question de temps, de peu de temps… le temps nécessaire aux masses populaires de forger leurs outils et organisations de lutte appropriés…

Camarades, face à toutes les manœuvres et agressions réactionnaires, les diverses initiatives solidaires se conjuguent et s’inscrivent d’emblée dans le mouvement global de la lutte.

Non à toutes les interventions impérialistes dans le monde arabe sous n’importe quelle forme !

À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et leurs complices réactionnaires arabes !

À bas les dictateurs et leurs régimes capitalistes !

Honneur aux martyrs et aux peuples en lutte !

Ensemble, Camarades, nous vaincrons, et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons.

À vous tous Camarades mes plus chaleureuses salutations révolutionnaires.

Votre camarade Georges Abdallah – Lannemezan 26/11/2011

Dimanche à l’aube, les forces de l’ordre ont une nouvelle fois attaqué et saccagé le campement occupé par une centaine d' »indignés » à Paris. Le dôme construit par les « indignés » a été détruit. On déplore de nombreux blessés dont un bras cassé.

Pour plus d’info voir ce site

En début de semaine, le départ du convoi nucléaire Castor depuis Valognes vers l’Allemagne a provoqué un vaste mouvement de contestation. Les militants anti-nucléaire ont tenté d’empêcher le départ du train, malgré toutes les mesures prises par les autorités pour déjouer leur projet. Mardi, durant toute la journée, des heurts ont opposé les militants aux forces de l’ordre, ceux-ci faisant au moins trois blessés. Douze militants, âgés de 36 à 65 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue alors qu’ils pénétraient sur la voie ferrée et sept après qu’un fourgon CRS ait été incendié dans une commune voisine. Ils ont été appelés à comparaître le 31 janvier et le 7 février au tribunal de Cherbourg pour intrusion sur la voie ferrée, port d’arme ou vol. La police a affirmé avoir saisi deux machettes lors des interpellations.

Arrestation de militant anti-nucléaire

Arrestation de militant anti-nucléaire

En juin 2007, la police française avait interpellé Igor Igartua Etxebarria, Alaitz Aireition Azpiri et Aïtor Lorente Bilbio à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Tous trois ont immédiatement été accusé de faire partie de la structure militaire de l’ETA après que les autorités aient découvert dans une cache, un révolver, des fausses plaques d’immatriculation et plusieurs faux papiers. Ils ont notamment été soupçonnés d’avoir planifié l’achat d’un médicament pouvant servir à la fabrication d’explosif. Le procès pour ‘association de malfaiteurs à visée terroriste’ s’est clôturé hier. Igor Igartua Etxebarria et sa compagne Alaitz Aireitio Azpiri écopent de six ans de prison ferme tandis que le troisième, Aïtor Lorente Bilbio écope quant à lui de quatre ans ferme.

Pendant près d’une heure hier, des militants ont occupé la section consulaire de l’ambassade du Liban pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Après avoir déployé une banderole et distribué des tracts, ils ont pu rencontrer le consul et l’ont interpellé quant à l’absence d’initiative de l’ambassade face à l’acharnement des autorités françaises qui maintiennent le militant des FARL et combattant de la cause palestinienne en prison depuis plus de 27 ans.

Suite à cette action, les militants sont parvenus à ce que le consul fasse parvenir un courrier à la cour d’appel de Paris dans lequel il reconfirme aux autorités françaises l’accord des autorités libanaises de recevoir Georges Ibrahim Abdallah sur le territoire libanais si son éloignement du territoire français était exigé. Cette lettre se conclu par la mise à disposition du consul pour la délivrance d’un laissez-passer permettant son retour au Liban. La mobilisation s’est poursuivie devant l’ambassade, où les manifestants n’ont cessé de scander ‘Libérez Georges Abdallah’.

France: Occupation de l’ambassade du Liban