Le 14 avril dernier, Le Jura Libertaire publiait un courriel reçu, relatant l’inscription de slogans de solidarité sur la façade du vice-consulat d’Italie à Bordeaux. Le mercredi 27 avril, deux personnes au moins ont été auditionnées en Périgord — sur la base de l’adresse IP de publication sur le serveur de leur blog —, lors d’une perquisition de flics de Bordeaux. Deux PC ont été saisis.

Ce jeudi, la cour d’appel de Paris a accordé un régime de semi-liberté à Jean-Marc Rouillan. Celui ci lui avait été accordé en février dernier par le tribunal d’application des peines, mais le parquet avait fait appel. Il avait déjà bénéficié de cette mesure auparavant, mais il avait été réincarcéré fin 2008 pour avoir accordé une interview dans laquelle il avait déclaré qu’il ne crachait pas sur ce qu’il avait fait. Sa nouvelle remise en liberté sera effective le 19 mai prochain. Rouillan sera placé sous bracelet électronique avec notamment obligation de travailler, d’indemniser les victimes et de ne pas évoquer les faits.

Il y a trois semaines No Border a publié plusieurs vidéos qui montrent la violence, les harcèlements sexuels, les insultes, les destructions des caméras. Dans des vidéos qui ont été largement visionnées (voir les liens ci-dessous) on voyait des officiers de la PAF arriver à l’African House au petit matin et réveiller les migrants avec Le dimanche à Bamako.
Jeudi 21, lors d’une rafle brutale de la police à l’African House (rue Descartes), plus de 20 réfugiés principalement soudanais qui vivaient dans le squat ont été arrêtés. Trois activistes du No Border ont également été arrêtés. Deux d’entre eux qui filmaient le raid ont été violemment attrapés et jetés au sol par la PAF et les CRS. Les policiers ont détruit une des caméras et effacé les vidéos sur la seconde. «Cela ressemblait avant tout à une revanche suite à la publication des vidéos de No Border sur les sites Rue 89 et les Inrockuptibles qui dénonçaient les harcèlements policiers à Calais», a dit un No Border activiste. Les No Border ont passé neuf heures en garde à vue et ils ont plusieurs charges à leur encontre : occupation illégale, résistance avec violence en réunion… le procès aura lieu le 12 juillet à Boulogne-sur-Mer.

La première des vidéo

La deuxième des vidéos

Le troisième des vidéos

La quatrième des vidéos

Rencontre avec la lonko Juana Calfunao, dirigeante mapuche, et Robert R. Bryan, avocat principal de Leonard Peltier. Avec projections de « Considérant que… » et de « Leonard Peltier, Comme un guerrier », exposition de dessins réalisés en prison par Juana Calfunao et de lithographies de Leonard Peltier, tables de presse et Buffet chilien…
Organisé par : le Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques / le Groupe de soutien à Leonard Peltier, le Collectif pour les Droits de l’Homme au Chili, Terre et Liberté pour Arauco.
Samedi 30 AVRIL 2011, à partir de 16 heures au CICP
PAF : 5€ (+ boisson)

Le collectif Coup pour Coup 31 et le Secours Rouge Arabe ont co-organisé à Toulouse le 15 avril un meeting de solidarité avec les peuples en lutte du Maghreb au cours duquel Georges Ibrahim Abdallah est intervenu par le moyen d’une communication téléphonique. Voici l’enregistrement de cette intervention:


Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah – 15… par coup-pour-coup

Le site de Coup pour coup 31

Vendredi 15 avril, Dan a été libéré de la prison de la Santé sur décision de la chambre de l’instruction, siégeant en appel, il est placé sous contrôle judiciaire avec, comme Olivier, une caution de 2000€ à régler.
Dans la nuit du 12 au 13 à Paris, Dan, Olivier et Camille s’étaient fait arrêter le nuit du 12 au 13 janvier à Belleville pour des tags « Algérie – Tunisie / Insurrection », « Vive l’anarchie ». Plusieurs éléments avaient dû jouer dans la décision de les mettre en détention préventive : tous les trois ont été associés à différents niveaux (simple garde à vue ou mise en examen) à des actes de solidarité avec les inculpés de Vincennes (ballades, occupations, sabotages de distributeurs de billets…).

Xavier Mathieu, délégué syndical de Continental-Clairvoix, est poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de se soumettre à un test de fichage ADN. Cette nouvelle procédure est la suite des poursuites que le gouvernement avait engagées contre 7 travailleurs de Continental, suite à la manifestation d’avril 2009 à la sous-préfecture de Compiègne.

Le Comité de lutte et l’intersyndicale de Continental-Clairoix, avec l’ensemble du personnel appelle à une manifestation solidaire le mardi 3 mai à 11 heures à la gare de Compiègne pour se rendre en manifestation place du château à l’entrée du palais de justice :
* Pour exiger l’arrêt des poursuites et de l’acharnement du pouvoir contre les travailleurs de Continental et leur porte-parole.
* Pour reconnaître le droit à chaque citoyen de refuser de se soumettre à un test qu’il juge dégradant et attentatoire à sa liberté individuelle.
* Pour refuser d’assimiler le combat des travailleurs pour la défense de leur droit à un délit.

Xavier Mathieu, délégué à Continental-Clairvoix

Xavier Mathieu, délégué à Continental-Clairvoix

Aujourd’hui, 15 avril, Georges Cipriani a été réincarcéré à temps plein dans la prison d’Ensisheim. Pourtant, aujourd’hui, Georges aurait dû vivre son premier jour de liberté conditionnelle depuis 24 ans. Il avait en effet obtenu, le 24 mars dernier, cette mesure de libération conditionnelle, qui devait prendre effet au bout de ses douze mois de semi-liberté. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision, suspendant ainsi sa sortie prévue, dans l’attente de l’audience qui n’aura lieu que le 28 avril.

Les deux membres présumés d’ETA, interpellés dimanche dans la Creuse après avoir tiré à plusieurs reprises sur des gendarmes, ont été déférés jeudi au Parquet de Paris. Ce dernier a ouvert une information judiciaire pour « association de malfaiteurs, tentatives d’homicides sur des gendarmes, port d’armes, faux et usage de faux, recel de vols, le tout en relation avec une entreprise terroriste » et requis leur placement en détention provisoire.

Agés de 28 et 29 ans, de nationalité espagnole, ils avaient été pris en chasse samedi vers 17h à Vallière (Creuse). La conductrice d’un véhicule avait refusé de s’arrêter à un contrôle routier de la gendarmerie. Le passager avait alors tiré à plusieurs reprises sur les gendarmes et blessés l’un d’eux à l’épaule. Après avoir abandonné leur véhicule, le couple, équipé d’armes de poing, avaient été intercepté dimanche vers midi à Croze (Creuse) par la gendarmerie qui avait mobilisé 300 hommes assistés d’hélicoptères.