Dans la nuit de vendredi à samedi, deux affrontements distincts se sont déroulés à la frontière entre l’Irak et la Turquie. Ils ont opposés des troupes turques à des guérilleros du PKK. De source militaire, douze d’entre eux auraient été tués au cours de cette vaste opération de l’armée dans la province de Sirnak et dont le but était de capturer les guérilleros qui tentent de franchir la frontière en provenance des montagnes irakiennes.

Environ 250 guérilleros maoïstes ont attaqué le chantier de l’autoroute NH-33 entre Ranchi and Hazaribagh, dans le Jharkhand. Ils ont détruit le chantier et incendié des dizaines de camions, de pelleteuses et de bulldozers. Une patrouille de routine de la police est arrivée lors de cette action, et a essuyé une violente fusillade. Un sous-inspecteur de police a été blessé.

Cet incident survient lors d’un recrudescence des actions de la guérilla en raison des élections locales dans plusieurs régions d’Inde. Un fonctionnaire a été tué dans l’explosion d’un IED alors qu’il voyageait dans un minibus de la police, et 7 autres ont été capturés par la guérilla dans le Bihar. La guérilla maoïste a aussi abattu cinq personnes dans le village de Daupani, dans le Jharkhand. Enfin, une patrouille conjointe des polices des Etats de l’Orissa et de l’Andhra Pradesh a été mitraillé par les guérilleros dans une forêt profonde à environ 60 km de la ville de Malkangiri.

Deux policiers ont été tués ce jeudi dans une embuscade nocturne menée par des guérilleros du PKK au Kurdistan. Un troisième policier a été blessé au cours de l’attaque. Celle-ci intervient une semaine après le dernier raid mené par les guérilleros, durant lequel un policier avait également été tué. Dans un communiqué publié vendredi dernier pour revendiquer l’action, le PKK a menacé de mener une ‘grande guerre’ si des négociations sérieuses n’avaient pas lieu après les élections du 12 juin prochain.

Braulio Pérez Arévalo (53 ans), commandement de la guérilla maoïste et membre du Comité Central du PCP-SL pour le Huallaga a été capturé par un groupe spécialisé de la Police Nationale, dans le district de Cayaltí, (province de Chiclayo, région du Lambayeque). Selon la police antiterroriste, Pérez Arévalo était une des dix personnes les plus recherchées dans le Huallaga.

Une trentaine de guérilleros armés, soutenus par un groupe de partisans, ont pris d’assaut la maison d’un agent de police ce dimanche dans le district de Malkangiri (Chhattisgarh). Le policier visé n’était pas à son domicile, et les maoïstes ont donc pressé sa famille de lui demander de quitter son emploi, faute de quoi il devrait faire face aux conséquences de son choix. Ils ont également demandé aux jeunes gens présents de s’abstenir d’aider la police, et de ne pas rejoindre les rangs des forces de sécurité.

Une action semblable avait eu lieu vendredi soir dans le même district. Là aussi, les maoïstes ont exigé la démission du fonctionnaire de police. Au cours des deux opérations, les guérilleros ont abandonné sur place des affiches sur lesquelles ils dénoncent l’attitude des forces de sécurité et du gouvernement. Ils affirment que ce dernier a manqué à ses engagements suite à la libération d’un otage des guérilleros en février dernier. Les exigences auxquelles il s’était engagé à répondre (retrait de la Border Security Force, libération de plusieurs prisonniers, abandon du projet de barrage qui occasionnera l’expropriation de milliers de personnes dans l’Andhra Pradesh,…) n’ont toujours pas été remplies.

Des incidents ont marqué l’élection partielle à Bastar, la circonscription électorale, au sud Chhattisgarh dimanche. Au moins un SPO – un policier tribal utilisé comme guide dans des opérations anti-maoïstes – a été tué et un fonctionnaire électoral blessé par balles dans deux incidents séparés dans le district de Dantewada. On rapporte aussi le cas d’un IED déclenché au passage de forces de sécurité à Kuakonda et à Tongpal. Les policiers circulant en jeep s’en sont sortis indemnes.

Le PKK a revendiqué aujourd’hui l’embuscade de vendredi au fusil-mitrailleur et à la grenade a visé une voiture de police qui escortait un bus du parti islamo-conservateur de Erdogan près de Kastamonu (nord), après que le Premier ministre eut quitté la ville à l’issue d’un meeting, tuant un policier et en blessant deux autres. L’attaque a été menée par un commando de six membres du PKK.

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Les forces de sécurité dans Lalgarh sont en état d’alerte en raison de la présence de la dirigeante maoïste Suchitra Mahato dans l’Etat. Dans la nuit de vendredi à samedi, plus de 100 policiers et paramilitaires ont bouclé le village de Purnapani, où Mahato leur avait été signalé. Mahato a pu s’échapper mais la police a capturé deux militants maoïstes et arrêtés six gens du pays. Une cache d’armes et des munitions a été découverte.

Mahato est l’épouse d’un membre de Comité maoïste pour l’Etat, dont le frère était le leader tribal Chhatradhar Mahato qui a été tué par les forces de sécurité près de Jhargram en mars cette année.

Ce 10 mai doit se tenir la sixième phase des élections dans 14 circonscriptions du Bengale occidental touchées par la guérilla maoïste. Depuis aujourd’hui, deux hélicoptères de la Force Aérienne Indienne ont été mis en service pour survoler la région et guetter tout mouvement suspect au sol. En outre, la commission électorale a décidé de déployer trois hélicoptères pour la surveillance exclusive des districts de Paschim Medinipur, de Bankura et de Purulia. Selon le responsable du scrutin, ces hélicoptères pourront également être utilisé pour le transport des forces de sécurité. Il affirme également que si la surveillance a commencé cinq jours avant la tenue des élections, c’est pour permettre la coordination entre les forces aériennes et terrestres pour faire face aux actions qui pourraient être menées par les opposants au scrutin.

Un commando maoïste a abattu lundi, dans le hameau de Caimito, (au nord-est de la ville d’Aucayacu) Juan Charles Romero Rojas. Le commando a laissé un document expliquant que Juan Charles Romero Rojas était un délinquant qui se faisait passer pour un membre du PCP-SL pour informer la police et pour racketter les habitants.