Au cours d’un violent affrontement entre les forces de sécurité et les guérilleros maoïstes le 29 août dans le Bihar, ces derniers avaient enlevé quatre policiers. Sept autres membres des forces de sécurité avaient été tuées. Deux jours plus tard, les maoïstes posaient un ultimatum au gouvernement affirmant qu’ils tueraient les quatre otages si huit prisonniers maoïstes n’étaient pas libérés avant le jeudi 2 septembre à 16h. Leur demande n’ayant pas été entendue, leur porte-parole a déclaré jeudi soir qu’un des otages avait été exécuté. Vendredi, la police a effectivement retrouvé son corps le long d’une route à 165 km de la capitale du district de Lakhisarai. Samedi soir, le porte-parole des guérilleros a annoncé que les trois derniers otages allaient être libérés dimanche matin. Ils l’ont finalement été ce lundi, vraisemblablement pour des motifs humanitaires.

Quatre combattants du KOMALA ont été tués dans un affrontement avec les forces de sécurité dans le Kurdistan iranien. Cette information a été communiquée aujourd’hui sans que soit mentionnée la date précise de l’attaque, à la suite de laquelle les forces de sécurité ont saisi des armes et des explosifs.

Combattants du KOMALA

Combattants du KOMALA

La police antiterroriste péruvienne a arrêté Godofredo León Evangelista, le « camarade Jonás », âgé de 31 ans,dans les environs d’Aucayacu (province de Leoncio Prado). Il était recherché pour avoir participé à plusieurs actions de la guérilla, et notamment cinq embuscades tendues aux forces de l’ordre dans l’Alto Huallaga. Il portait un fusil Kalashnikov pris sur un des policiers tués dans une embuscade à Jancintillo, en 2006.

Peu d’heures après l’arrestation du « Camarade Jonás », la police a arrêté un autre militant du PCP-SL activement recherché: Juan Núñez Castañeda, « camarade Milton », de 26 ans. Il était recherché depuis le 15 juin passé. La police l’accuse d’avoir participé à une attaque contre la police en représailles après la mort du dirigeant maoïste, le « camarade Rubén », le 20 mai de cette année.

Deux cadres maoïstes, accusés par la police d’être responsables de l’enlèvement de policiers dans l’Etat de Bihar, ont été arrêtés aujourd’hui. Il s’agit du « camarade Pintu », et de Bahadur Yadav. Ils ont été arrêtés dans la forêt de Gurmaha (district de Jamui) lors d’une opération de ratissage. Le « camarade Pintu » serait le responsable du PCI(m) pour la région de Luxmipur-Simultala.

Les autorités indiennes ont trouvé le cadavre d’un des quatre policiers qui avaient disparu suite à la grande embuscade dans la jungle de Lakhisarai (Etat de Bihar) lundi, quand 150 guérilleros avaient mis en déroute un détachement policier, tuant sept policiers. Les autorités affirment que le policier a été exécuté suite à leur refus d’un échange de prisonniers (les quatre policiers contre huit maoïstes).

Le ministère de l’Intérieur de l’Etat fédéral a envoyé un hélicoptère et des effectifs paramilitaires supplémentaires dans le Bihar pour aider les opérations de ratissage en cours. Le gouvernement du Bihar a lui engagé 4.000 paramilitaires en plus des 2.400 paramilitaire épaulant déjà la police de l’Etat.

Les guérilleros du Front 6 (Commandement Régional Centre-Nord) de la NPA, ont attaqué le 26 août dernier des soldats de la Compagnie de reconnaissance de la 4e Division d’Infanterie, opérant à Sitio Gamit, barangay de Santa Filomena, Quezon. Trois soldats dont un caporal ont été tués. D’avril à août de cette année, au moins 24 soldats des Forces Armées philippines (AFP) ont été tués dans différentes combats avec les guérilleros de la NPA.

La guérilla maoïste a attaqué des forces de sécurités (Police Militaire de l’Etat de Bihar et paramilitaires de la JUS et de la CRPF) qui quadrillaient les environs du village Poona-Dih, dans la région de Lakhisarai, dans l’Etat de Bihar. Le combat a duré 14 heures. Huit policiers ont été tués, 10 blessés et 11 restent disparus. Les blessés été emmenés à l’Hôpital Sadar dans Lakhisarai (photo).

Paramilitaires blessés par la guérilla maoïste en Inde

Paramilitaires blessés par la guérilla maoïste en Inde

La Police Nationale péruvienne a capturé deux membres présumés PCP-SL. Les suspects ont été emprisonnés à Aucayama, dans la province de Huaral. Ils sont accusés d’avoir participé à cinq actions armées qui ont notamment coûté la vie à quatre policiers.

L’annonce de ces arrestations surviennent tandis que le journal La Republica a publié ce 29 août une enquête établissant que le PCP-SL a considérablement amélioré sa puissance de feu en acquérant des mitrailleuses, des lances-roquettes et des lances-grenades. Le journal rapporte que la guérilla maoïste est en mesure d’abattre des hélicoptères en vol.

L’automne dernier déjà, durant des manoeuvres dans la base de contre-guérilla de Vizcatán, un hélicoptère Mi-17 a essuyé un tir nourri de mitrailleuse PKM. On a relevé 58 impacts de balle sur l’appareil qui a été mis hors d’usage. L’armée péruvienne a dû le renvoyer en Russie pour réparation. Le Mi-17 se révélant trop vulnérable, l’armée péruvienne a acheté 16 hélicoptères blindés Mi-25 de seconde main à l’armée nicaraguayenne. Mais aucun de ces appareils n’est encore opérationnel.

Impacts sur un hélicoptère militaire péruvien

Impacts sur un hélicoptère militaire péruvien

Les guérilleros maoïstes ont déclenché plusieurs offensives tôt ce jeudi matin en représailles de l’arrestation de deux de leurs dirigeants dans la journée de mercredi. Avant l’aube, un groupe de guérilleros armés a pris d’assaut un commissariat du district de Giridih dans le Jharkhand. Les forces de sécurité ont répliqué par des tirs. Cette confrontation n’a fait aucun blessé. Dans le même temps, deux explosions ont détruit un bâtiment du gouvernement à proximité du commissariat. Enfin, plus tard, les guérilleros ont incendié plusieurs camions à la frontière du district.