A l’occasion du 21 juillet, des « indignés » de Liège, Bruxelles et Namur ont voulu se rendre à Bruxelles pour faire quelques « actions ludiques et festives » (sic) et distribuer quelques tracts pacifistes. Dès leur arrivée, ils se sont tous fait arrêter par surprise, soudain encerclés par des dizaines de policiers en uniforme ou en civil. Sans plus avoir le droit, devant les yeux de centaines de passants, ni de fumer, ni de téléphoner, ils ont été entravés avec des colsons. Embarqués au Commissariat Central, dit l’Amigo, ils ont été maintenus en cellule jusqu’à 18h.

Les militants de la mission « Bienvenue en Palestine » se sont rassemblés à Bruxelles, sur les marches de la Bourse, en solidarité avec l’équipage du « Dignité Al-Karama », seul bateau résistant de la flotille « Freedom to Gaza II », victime d’un acte de piraterie de la marine israélienne.

Une délégation de la campagne « Un bateau français pour Gaza » a rencontré hier des représentants du ministère des Affaires étrangères français après l’abordage du « Dignité-Al-Karama » dans les eaux internationales. Les passagers sont toujours détenus en Israël, ils ont été transférés hier soir depuis le port israélien d’Ashdod vers Holon, un centre d’identification à proximité du port.

Bruxelles: Manifestation pour l’équipage du « Dignité-El-Karama »

Un garçon de 14 ans a été tué et deux autres parsonnes ont été blessées par balles dans la nuit de dimanche à lundi à Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, lors de la dispersion d’une manifestation par la police. Les affrontements avec la police (jets de pierre et de coktails Molotov) ont duré jusqu’à 3 heures, et neuf personnes ont été arrêtées. Un des deux blessés est dans un état grave. Il s’agit de la première victime d’une série d’incidents qui ont éclaté ces derniers jours dans plusieurs villes du pays. Plusieurs postes de police ont notamment été attaqués au cours du week-end, faisant six blessés dont quatre grièvement parmi les forces de l’ordre.

Sidi Bouzid se situe dans le centre de la Tunisie, région défavorisée où a commencé à la mi-décembre 2010 le soulèvement populaire qui a abouti à la chute du président Ben Ali. L’immolation d’un jeune vendeur de légumes de Sidi Bouzid avait déclenché les émeutes qui ont ensuite essaimé dans tout le pays. Depuis la chute de Ben Ali, les grèves et manifestations se sont multipliées dans le pays et la colère monte face à l’absence de changement.

manifestation à Sidi Bouzid

manifestation à Sidi Bouzid

Tous les participants belges à la mission internationale « Bienvenue en Palestine », qui avaient été arrêté à l’aéroport de Ben-Gourion-Tel-Aviv, sont donc revenu au pays depuis dix jours. Reste un membre de la mission qui a réussi à entrer en Palestine et qui a pu participer à une manifestation. voici la vidé de son arrestation brutale en Cisjordanie. Le militant est toujours détenus par les Israéliens.

et pour le plaisir, la vidéo de l’arrivée du premier groupe de 22 militants libérés, parmi lesquels ceux de notre Secours Rouge, à Zaventem le 11 juillet.

La nuit dernière, de nouveaux heurts ont eu lieu à Portadown, (sud-ouest de Belfast), entre jeunes nationalistes républicains et la police, dont une cinquantaine de membres a été blessée en moins d’une semaine. Les protestants unionistes, partisans du maintien de leur province dans le Royaume-Unis, organisaient leurs grandes marches provocatrice célébrant la bataille qui a marqué l’asservissement de l’Irlande. Les forces de l’ordre tiré des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants. Des affrontements ont aussi eu lieu à Londonderry, à Newry et à Armagh.

Plus d’un million de manifestants sont descendus dans les rues ce vendredi. Les forces de sécurité ont encore une fois usé de leurs armes. Dans la seule ville de Damas, les tirs ont fait neufs morts : six dans le quartier de Qaboune et trois dans celui de Roukn Eddine. Au total, une quinzaine de personnes ont perdu la vie au cours de cette énième journée de manifestations dans plusieurs villes syriennes.

Depuis le début des manifestations à la mi-mars, la répression du régime aurait fait quelque 1.600 morts. L’opposition syrienne a dédié les manifestations de vendredi aux milliers de personnes arrêtées depuis le début du mouvement de protestation. Environ 15.000 seraient toujours détenues.

Les étudiants se mobilisent pour que l’Etat reprenne la tutelle des établissements publics qui accueillent 90% des 3,5 millions d’élèves. Leur gestion avait été déléguée aux municipalités par le régime militaire et néolibéral du général Augusto Pinochet. Une marche a rassemblé hier entre 50.000 et 80.000 personnes étudiants, professeurs, parents et enfants. Les forces de police ont fait usage de grenages lacrymogènes et de lances à incendie pour tenter de disperser les manifestants qui voulaient se rassembler devant le palais présidentiel de la Moneda, sans autorisation des autorités.

Des jeunes ont répliqué à coups de pierres, de bâtons et de projectiles de peinture. Un membre des forces de l’ordre a été grièvement blessé par un cocktail Molotov. 32 policiers auraient été blessés, la police a procédé à 54 interpellations. Plusieurs rassemblements massifs d’étudiants avaient déjà ponctué le mois de juin, mobilisant à deux reprises plus de 80.000 personnes. Le 30 juin, des heurts violents entre manifestants et policiers s’étaient déjà soldés par 13 arrestations et un policier blessé.

Chili: Affrontements étudiants/policiers

Les 3 derniers militants belges de la mission « bienvenue en Palestine » qui étaient en prison ont été accueilli hier à Zaventem. Un militant belge qui avait réussi à passer les check-points de Ben-Gourion s’était arrêter dans la journée par l’armée israelienne, alors qu’il participait à une manifestation.

es militants du comité « Libérez-les ! » de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques, du Comité Solidarité basque de Lille, de la Jeunesse communiste et du PCF, des syndicalistes des Unions locales CGT de Bruay-la-Buissière ou Béthune se sont rassemblés au pied du beffroi de Béthune en solidarité avec la militante basque Aurore Martin.

Vingt-deux policiers ont été blessés dans la nuit de lundi à mardi à Belfast par des émeutiers républicains voulant perturber le point culminant de la saison des marches traditionnelles provocatrices des protestants pro-britanniques du 12 juillet. Les policiers tentaient de disperser avec des balles de caoutchouc les 200 manifestants qui avaient envahi le quartier de Broadway, situé dans la partie catholique de la ville. Ces manifestants ont répondu par des jets de briques et des cocktails Molotov.

Irlande du nord: 22 policiers blessés dans des émeutes