Une rassemblement en soutien aux luttes du peuple grec aura lieu demain jeudi devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles à 16H30 (rue des Petits Carmes 10, 1000 Bruxelles – près du parc du Sablon). Notre Secours rouge propose d’y exprimer notamment la solidarité avec les prisonniers de « Lutte Révolutionnaire » dont le procès doit commencer les semaines qui viennent.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant les portes de la prison de haute sécurité dans Lisburn dimanche après-midi. Ils soutiennent la lutte des prisonniers de guerre (POW’s) républicains pour leur diginité (et notamment leur refus des fouilles complètes systématiques avant les visites des familles et avocats).

Samedi, soir le Delhaize Mozart sur la chaussée d’Alsemberg à Uccle avait été bloqué par une vingtaine de jeunes manifestants qui voulaient faire une action de désobéissance pour protester contre la vie chère. Ils avaient rempli des caddies et bloqué les différentes caisses en même temps en demandant qu’on les nous laisser partir avec des caddies. Les policiers sont effectivement arrivés très vite et sont intervenus de manière très violente. Un policier a fauché d’un coup de pied et mise à terre de manière extrêmement violente une jeune femme qui criait. D’autres jeunes se sont regroupés autour d’elle et il a tapé dans le tas. Les autres policiers ont suivi, à la matraque et à la bombe lacrymogène. Au moins un manifestant a été mordu par un chien. Deux jeunes ont été interpellés. L’un d’eux a été déferré au Parquet.

Des manifestants kurdes et turcs, avec une délégation de notre Secours Rouge, s’étaient rassemblés ce mardi devant l’ambassade de France pour protester contre la rafle qui a visé la communauté kurde dans le cadre d’une opération anti-PKK. Depuis 2006, envions 160 kurdes, dont 51 en 2010 et 18 depuis janviers, ont été arrêtés en France pour des motifs politiques, sous prétexte de lutter contre le financement du terrorisme. Aujourd’hui, neuf d’entre eux sont toujours en prison. Invoquant l’absence d’autorisation, les policiers de la zone Bruxelles-Ixelles sont immédiatement intervenus pour empêcher ce rassemblement, arrachant le calicot et relevant plusieurs identités.

La police égyptienne avait fait usage vendredi soir de gaz lacrymogène contre des dizaines de personnes qui avaient attaqué le poste de police d’Ezbekiya, dans le centre du Caire, lançant des pierres et brûlant un véhicule de police (photo), après le décès d’un chauffeur de bus. Ce dernier avait eu jeudi une altercation avec un policier et avait été battu. Blessé et hospitalisé, le chauffeur est décédé vendredi. Sa famille a alors rassemblé des partisans, notamment place Tahrir où étaient réunis des manifestants dans la journée, avant de se diriger vers le poste de police du quartier d’Ezbekiya. Dix manifestants ont été blessés.

Egypte: Commissariat pris d’assaut

L’armée israélienne a tiré dimanche sur des manifestants palestiniens et syriens qui tentaient de pénétrer sur le plateau du Golan occupé, faisant 14 morts et 225 blessés, lors de l’anniversaire de la « Naksa », la défaite arabe de juin 1967. Des centaines de protestataires, agitant des drapeaux palestiniens et syriens, ont tenté de franchir une première barrière de barbelés avant un champ de mines, tout près de la ville de Majdal Chams, dans la partie occupée du Golan.

Le dimanche 5 juin, jour anniversaire des perquisitions et des arrestations, une soirée de soutien à Abdallah, Bertrand, Constant et Wahoub, les quatre inculpés du Secours rouge, organisée par le collectif NO PROCES, aura lieu au Terra Incognita (56 rue de Roumanie à Saint-Gilles – au coin de la place Morichar), de 15 heures à minuit. Bar, discussions et petit restauration: faites le détour un moment…

Le lien vers le blog de la campagne

Bruxelles: Soirée de soutien dimanche aux inculpés du Secours Rouge

Les autorités syriennes ont libéré des centaines de prisonniers politiques, dans le cadre de l’amnistie générale décrétée par le président Bachar al Assad après dix semaines de contestation de son pouvoir. La plupart des personnes relâchées sont des manifestants des banlieues de la capitale, Damas, de Banias, d’Homs et de Lattaquié, ainsi que de la ville de Deraa, berceau de la contestation situé dans le sud du pays. Plus de 10 000 personnes auraient été arrêtées depuis le début des manifestations, mi-mars.

Mais la répression des manifestations se poursuit dans le pays. Au moins onze civils auraient été tués par les forces de sécurité ce jeudi à Rastan, dans le centre du pays. Au moins 52 civils auraient été tués et 200 arrêtés dans cette ville de 60 000 habitants depuis le début de l’assaut lancé par l’armée dimanche.

Depuis 2005 et grâce à une mobilisation massive (et au manque de fonds !), les travaux du TGV Turin-Lyon, le TAV, étaient au point mort… Mais les travaux vont commencer, qui devraient se terminer en 2023, ravageant toute la vallée. Pour ouvrir le chantier, des blindés des forces de l’ordre ont remonté la route menant à Chiomonte où la résistance s’est concentrée.

Toute la nuit, des centaines d’opposants sillonnent la vallée éclairés par les lampes frontales et par la lune. Des dizaines d’arbres ont été coupés et placés sur les différentes routes qui mènent au site ; des tranchées sont creusées au caterpillar , tout moyen et bon pour stopper l’avancée des blindés : arbres, rails de chemin de fer, terre, pierres, etc. Les forces de l’ordre traversent un tunnel et à leur sortie… sont obligés d’y rentrer à nouveau, car les gens, placé sur le flanc de la montagne, leur lancent des centaines de pierres. Ils ont finalement été obligés de faire demi-tour.

Italie: Affrontements au Val de Suse

Cette nuit, les chars et les blindés des forces du président ont pris d’assaut la place de la Liberté à Taëz, au sud de Sanaa. C’est sur cette place que campent depuis le début du mois de janvier des manifestants qui réclament la fin du régime. Les forces de sécurité ont déferlé sur le camp où elles ont violemment dispersé la foule avant de mettre le feu aux tentes et d’arrêter plusieurs centaines de personnes qui tentaient de fuir. 37 blessés qui se trouvaient dans l’hôpital de campagne érigé sur la place ont aussi été embarqués. Vingt personnes sont décédées au cours de ce raid, alors que durant la journée d’hier, quatre manifestants avaient déjà été tués par des tirs policiers à Taëz. Plus de 3000 personnes s’étaient rassemblées devant un poste de police de la ville pour exiger la libération d’un manifestant arrêté avant que les policiers ne leur tirent dessus pour les disperser. Outre les quatre morts, les sources hospitalières dénombrent plusieurs dizaines de blessés.