Dans le cadre du 8 mars, journée internationale de la femme, deux à trois cent femmes, principalement kurdes, mais aussi turques, belges et iraniennes, se sont rassemblées place de l’Albertine à 13H00. Elles sont ensuite parties en cortège jusqu’à la place des quatre bras. Le Secours Rouge était présent avec un portrait de Clara Zetkin, initiatrice de la journée internationale de la femme et deuxième présidente du Secours Rouge internationale.

Notre dossier sur Clara Zetkin

Bruxelles: Manifestation des femmes
Bruxelles: Manifestation des femmes

Une double manifestation aura lieu samedi 5 mars entre 16 h et 18 h en face de l’ambassade de Libye (avenue Victoria, 28, 1050 BXL) et l’ambassade d’Iran (avenue Franklin Roosevelt 15, 1050 BXL), en soutien aux luttes des peuples de la Libye à l’Iran qui veulent renverser les régimes sans intervention étrangère.

Plusieurs organisations avaient lancé un appel à la manifestation hier à Téhéran pour exiger la libération de deux leaders de l’opposition. Tout rassemblement avait été interdit par les autorités qui avaient massivement déployé les forces de l’ordre à travers la capitale. Celles-ci ont tenté toute la journée d’empêcher toute formation de groupes et ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les attroupements. A la tombée de la nuit, les manifestants ont profité de l’obscurité pour échapper à la police et se retrouver pour scander des slogans exigeant la démission du gouvernement et la libération des prisonniers. Les affrontements de l’après-midi ont entraîné l’arrestation d’au moins cinq personnes.

Depuis samedi, les manifestations pour exiger des réformes politiques se multiplient en Oman, plus particulièrement dans la ville industrielle de Sohar, où l’armée a été déployée. Dimanche, les forces de l’ordre ont tiré des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc, tuant deux manifestants lorsqu’un groupes de 250 chômeurs a tenté de prendre un poste de police. Cinq personnes ont également été blessées. Tous se sont repliés sur le Rond-Point de la Réforme, où ils campent depuis trois jours. Les manifestants ont dressé des barricades sur les routes, et sont jusqu’à présent parvenus à résister aux tentatives policières de les déloger. A Salalah, au sud du pays, plusieurs centaines de personnes campent également devant le bureau du gouverneur provincial depuis vendredi.

Hier après-midi, plusieurs dizaines de personnes s’étaient rassemblées devant le centre fermé de Vottem pour dénoncer les politiques d’immigration en Belgique. Lorsque des renforts policiers appelés par la police d’Herstal déjà présente sur place sont arrivés, les manifestants se sont dirigés vers le quartier Sainte-Walburge. Là, une quinzaine d’entre eux ont été interpellés et écroués par mesure administrative. Vers 19h, la police a retrouvé un second groupe de manifestants qui lui avait échappé en montant sur le toit d’un immeuble abandonné. Tous les huit ont également été appréhendé par mesure administrative.

Deux procès sont en cours contre huit inculpés du Comité d’Actions et de Soutien aux « sans-papiers » (CAS). Ce jeudi 3 mars se jouera la dernière partie de cette procédure qui aura duré plus de trente mois.
En avril 2008, débutait sur le campus universitaire de l’ULB, une lutte de personnes « sans-papiers » qui allait découcher sur deux occupations. Un Comité d’Actions et de Soutien (CAS) aux sans-papiers s’est constitué autour de ces occupations pour porter avec elles une lutte politique qui durera plus de deux ans. De nombreuses autre occupations verront le jour dans d’autres endroits partout en Belgique et d’autres CAS seront également constitués. Des actions (occupations, manifestations, perturbation de meetings officiels) ont été menées contre la politique migratoire orchestrée des gouvernements belges et européens, autour de trois objectifs stratégiques : régularisation de tous les sans-papiers, arrêt des rafles et expulsions, destruction des centres fermés. Ces initiatives sont à l’origine des procédures actuelles (avec de très divers chefs d’inculpations)

Rendez-vous ce jeudi 3 mars à 8h30 sur les marches du Palais de Justice pour soutenir les inculpés du CAS !

Plus de 100.000 personnes ont réclamé le départ du gouvernement de transition dirigé par Mohammed Ghannouchi au cours de la plus grande manifestation à Tunis depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier. Vingt-et-un policiers ont été blessés et au moins trois commissariats incendiés ou saccagés lors des heurts vendredi avec des manifestants qui ont attaqué le ministère de l’Intérieur en plein centre de Tunis. Deux grands magasins et plusieurs voitures ont été endommagées. Mohamed Ghannouchi, dont les manifestants réclamaient le départ, a annoncé ce dimanche sa démission.

Violences au centre d’expulsion 127bis contre les détenus, arrestation massive de 150 Pakistanais occupant un immeuble rue Brogniez, descente de police à la maison occupée par des familles place Liedts, grève de la faim de la rue des Chartreux dans l’indifférence…

Manifestation de soldiarité avec les sans-papiers ce lundi 28 février à 10h, métro Porte de Namur, à l’initiative du CRER. http://regularisation.canalblog.com

Un tribunal de la province de Sirnak (sud-est) a condamné ce jeudi 25 personnes à diverses peines de prison pour avoir participé le 21 octobre 2008 à une manifestation en soutien à Abdhllah Ocalan, le leader du PKK, actuellement détenu à l’isolement. Le tribunal a prononcé des peines allant de sept à huit ans d’emprisonnement pour ‘participation à une manifestation illégale’ et ‘propagande d’une organisation terroriste’. Parmi les condamnés, deux journalistes kurdes présents ce jour-là à titre professionnel.

Hier matin, 35 travailleurs d’une usine de fabrication de sièges de voiture dans la province de Kocaeli s’étaient rassemblés pour bloquer l’entrée sur le site de l’entreprise. Ils dénonçaient le licenciement de plusieurs employés membres du syndicat Birlesik Metal-Is, que la direction a justifié par la crise économique. Or, tous les licenciés ont été remplacés par de nouveaux employés. Les travailleurs avaient formé un cordon devant l’usine pour empêcher leurs employeurs de pénétrer dans le bâtiment. Mais la police est rapidement intervenue pour violemment déloger les ouvriers. Deux d’entre eux ont été blessés par les coups des forces de l’ordre.