La nuit du 7 juillet, des membres et des sympathisants du Secours Rouge ont réveillé la prison de Tournai en tirant des feux d’artifice et en lançant au mégaphone des appels à la solidarité avec Jon Lopez Gomez qui y était détenu. Les prisonniers de Tournai ont salué cette intervention avec des acclamations.

Solidarité à la prison de Tournai

Communiqué de l’initiative – format pdf

Solidarité à la prison de Tournai

Le 2 juillet, un grand calicot sur lequel on pouvait lire ‘STEEUN (soutien à) JON & DIEGO’ ainsi que l’étoile rouge à cinq branches (qui, depuis la révolution soviétique, symbolise l’union des travailleurs en lutte des cinq continents) et le drapeau basque, a été accroché avant l’aube, rue Archimède, au sommet d’une grue surplombant le quartier européen. Cette initiative a été réalisée pour soutenir les deux militants de la gauche indépendantiste basque détenus en Belgique.

Banderole pour les militants basques

Banderole pour les militants basques

Les deux militants basques étaient au Palais de justice Bruxelles. Ils avaient assignés en référé le Ministère de la justice pour que soit levé le régime d’isolement total qu’ils subissent. Le comité d’information basque Txalaparta avait appelé à une présence solidaire à l’audience. Une délégation du Secours Rouge s’est donc rendue au Palais de justice rejoindre les membres de ce comité qui portaient des t-shirts ‘ISOLEMENT = TORTURE’.

Devant le palais de justice

Devant le palais de justice

La Coordination Anti-répression (regroupant le Comité Anti-répression, issu du Comité des plaignants du 23 février 2003, le Secours Rouge/APAPC et l’Espace Marx), a organisé une soirée d’information en collaboration avec le Centre d’information basque Txalaparte sur le thème ‘Pays basque, résistance et répression‘. Animé par un représentant de l’Espace Marx, la soirée a commencé par un exposé de la représentante du Comité Anti-répression sur le thème: ‘Pays-Basque: laboratoire de la répression en Europe‘. La situation des militants basques détenus en Belgique a été ensuite exposée par un représentant de notre Secours Rouge/APAPC. Une vidéo réalisée par la gauche indépendantiste basque, intitulée ‘Temps du peuple – Temps de la paix’, a servi d’introduction au représentant du Centre d’information basque Txalaparta pour aborder la question des perspectives de solution politique pour le Pays-Basque. La quarantaine de personnes présentes ont participé au débat qui a suivi.

Le flyer de la conférence

Le flyer de la conférence

L’affaire Garcia-Moreno, brochure supplément au n°5 (juin-juillet 2004) de Solidarité! (revue du Secours Rouge/APAPC), diffusée à l’occasion de la conférence-débat du 30 juin 2004 à l’Espace Marx.

Sommaire:

L’affaire Garcia-Moreno / Pays-Basque: Laboratoire de la répression en Europe / Témoignage de Juan ‘Juanra’ Ramon Rojo / Le mandat d’arrêt européen / Qui sommes-nous? / Adresses et contacts

Garcia et Moreno

Lire la brochure – format pdf

Garcia et Moreno

Luis Moreno et Raquel Garcia, militants basques visés par le nouveau mandat d’arrêt européen, sont invités comme conférenciers à la soirée co-organisée par le Comité des plaignants du 23 février 2003, le Secours Rouge/APAPC et l’Espace Marx contre les nouvelles lois anti-terroristes.

Conférence de Moreno et Garcia

Conférence de Moreno et Garcia

Compte rendu de la manifestation:

Manifestation à Bapaume

Manifestation à Bapaume

Ce samedi 24 avril, des bus provenant de l’ensemble des provinces du Pays-Basque se sont rendus à l’appel de l’organisation Askatasuna vers les deux prisons les plus éloignées du Pays-Basque où des prisonniers politiques basques sont incarcérés. Il s’agit de la prison d’Algeciras (au Sud de l’Andalousie) et de Bapaume (où une autre militante basque, Agurtzane, a rejoint Maquso il y a quelques mois).

Ces deux prisons sont le symbole de la politique d’éloignement et d’isolement politique mise en place par les gouvernements français et espagnol. 700 prisonniers politiques basques (dont 135 prisonniers basques dans 26 prisons françaises différentes) subissent cette injustice, et cette répression politique visant avant tout à couper tous leurs liens avec leur pays, familles et proches. La politique de dispersion et d’éloignement des prisonniers basques loin du Pays-Basque complique, donc espace, les visites des familles, des avocats et des médecins. Cette politique appliquée depuis 1987 frappe également les familles obligées de parcourir des milliers de kilomètres pour une visite de moins d’une heure (quatorze parents sont morts sur la route de la prison depuis la dispersion).

En plus de revendiquer le respect de leurs droits, pour leur dignité, le Collectif des Prisonniers Politiques Basques lutte aussi pour la reconnaissance de leur caractère politique. Car cette reconnaissance est indispensable dans la voie de la résolution du conflit politique. Si on veut dépasser cette situation de conflit politique, il est indispensable d’accepter le caractère politique des prisonniers politiques basques, ainsi que leur participation au processus politique en Pays-Basque.

Ce sont donc 250 basques débarquant de cinq autocars qui ont participé à la manifestation de Bapaume, rejoints par des manifestants français. En effet, le collectif ‘Ne Laissons Pas Faire’ (NLPF) s’était associé à l’appel d’Askatasuna, ce qui permettait de renouveler, de manière plus large, la manifestation de l’année passée en soutien aux prisonnières d’Action Directe. Ont donc également participé à cette initiative des militants du Collectif ‘Ne Laissons Pas Faire’, de la CNT, du Comité Secours Rouge (Paris). Dix membres de notre Secours Rouge/APAPC ont fait le voyage et participé à cette manifestation. Pic-nique, chants, partie de foot, discours, et activités basques traditionnelles comme la pyramide humaine, se sont succédés pendant quatre heures sous les encouragements des prisonnières.

Pour le contact avec Askatasuna

Manifestation à Bapaume
Manifestation à Bapaume