Les policiers de la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) ont arrêté samedi 19 quatre membres présumés du Comité régional de Huallaga du PCP-SL. Maria Bautista Rojas (54 ans) était sous le coup d’un mandat d’arrêt pour « terrorisme » et aurait au Comité régional de Huallaga du PCP-SL pour les localités de San José, San Antonio, San Juan et Las Palmas. Elle était aussi recherchée pour la mort d’un milicien de la contre-guérilla. Arostegui Mario Sabino (44 ans), était également recherché pour les mêmes affaires. Anita Flores Rojas America (48) et José Antonio Rubina Arnao (41 ans) étaient également recherché pour « terrorisme ».

Le 20 juillet, la DIRCORE est parvenu à arrêter à Chiclayo, Jose VJT (58 ans) alias camarade « Octaviano » ou « Roberto », qui a combattu dans le détachement Maray, la principale unité de guérilla du PCP-SL dans le Huarmaca. Parmi les attaques attribuées à « Octaviano », l’embuscade qui avait coûté la vie à 17 policiers le 3 février 1993.

Pérou: Arrestations en série

Dernière Avril, les autorités péruviennes ont arrêté des dizaines de dirigeants du mouvement pour l’amnistie et les droits fondamentaux (Movadef) à Lima et dans les provinces, y compris les dirigeants de l’organisation comme les avocats Alfredo Crespo et Manuel Fajardo, les défenseurs d’Abimael Guzman, le Président Gonzalo, fondateur du PCP-SL, qui purge une peine depuis 1992 l’emprisonnement à vie.

Un tribunal de Lima a ordonné lundi 14 juillet de nouvelles poursuites contre les dirigeants emprisonnés PCP-SL, au motif qu’ils seraient les dirigeants effectifs du Movadef. Ces dirigeants sont Abimael Guzmán, Elena Yparraguirre, Osman Morote, Maria Pantoja, Victoria Trujillo, Atilio Cahuana, Margie Clavo, Zulma Peña et Florentino Flores Hala. Le Movadef fait son apparition publique lors des élections générales de 2011, il a essayé de présenter plusieurs candidats mais son inscription a été rejetée.

Un soldat péruvien a été tué mercredi soir dans un affrontement avec la guérilla du PCP-SL dans une zone rurale de la province de la Convencion, dans la région de Cuzco. Il s’agit d’un sous-officier qui commandait une patrouille dans le secteur Sankaureni, tombée dans une embuscade de la guérilla. L’armée et la police on déclenché une opération conjointe de ratissage et ont arrêté quatre « suspects ».

Pérou: Un soldat tué par la guérilla maoïste

L’armée péruvienne a tué trois guérilleros du PCP-SL lors d’un combat mardi dernier dans la région VRAEM. Les maoïstes tués étaient connus sous leur nom de guerre: « Goyo », « Teófilo » et « Jaime ». Un détachement de la Division spéciale de renseignement des forces armées les ont découvert dans une maison isolée. L’habitante de cette maison a été blessé par les militaire.

Cette fusillade a eu lieu dans le cadre de l’opération de contre-guérilla «Cunshireni 2014», qui s’est déroulée entre le 11 et 17 juin, dans plusieurs secteurs de la VRAEM.

Une force conjointe des forces armées et de la police nationale a arrêté hier matin cinq membres présumés du PCP-SL dans le centre-ville d’Uchuy Sihuis (province de Tayacaja, région VRAEM). Des grenades, de la dynamites et du matériel de propagande ont été saisis. Les policiers et les militaires ont tirés à tors et à travers lors de l’arrestation, blessant deux civils (l’un à l’épaule et l’autre au pied) et tuant une femme enceinte de quatre mois. Deux heures après les arrestations, la guérilla maoïste a mené une action de représailles en mitraillant la base « contre-subversive » de Cochabamba Grande.

D’autre part, après un travail d’enquête de deux mois, les policiers de la Direction du renseignement (DIRIN) et ceux de la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) ont réussi à arrêter, à Cerro de Pasco, Carhuaricra Huere Florin (46 ans) qui avait appartenu au Comité zonal de Chaupimarca-Ninacaca du PCP-SL, une partie du Comité Régional Central.

Les poursuites contre le Mouvement pour l’amnistie et les droits fondamentaux (Movadef), présenté comme façade du PCP-SL, se poursuivent. Dans la province de Lambayeque Ferreñafe deux personnes ont été arrêtées et inculpées, tandis que vingt autres, également poursuivies, ont jusqu’à présent échappé à l’arrestation. Selon la police, ces personnes vivent sous de fausses identités dans la zone montagneuse de Piura et d’autres zones inaccessibles de Lambayeque, et certaines ont peut-être quitté le Pérou.

Une manifestation du MOVADEF

Une manifestation du MOVADEF

Une unité spéciale de la police péruvienne a arrêté hier mazrdi dans la ville de Santa Rosa Misholo (San Martin) Félix Medrano Vilcapoma (44 ans), alias « camarade Félix». Medrano était l’objet d’un mandat d’arrêt de la Première cour pénale de Lima pour son appartenance au PCP-SL.

Pérou: Arrestation d’un maoïste recherché

Le président du troisième tribunal pénal national, a ordonné samedi après-midi la mise en détention de six membres de la direction du Mouvement pour l’amnistie et les droits fondamentaux (Movadef) accusés le liens avec le PCP-SL, y compris l’avocat Alfredo Crespo , qui représente Abimael Guzman, le Président Gonzalo du PCP-SL.

Restent donc emprisonnés Alfredo Crespo, Carlos Gamero (le sous-secrétaire aux affaires juridiques), Apac Olmert Vega, Walter Huamanchumo, Fernando Olórtegui Crispin et Cindy Soto Raimondi. Les autres des 28 membres du Movadef arrêtés ont été mis en résidence surveillée. Certains des accusés, y compris Crespo, ont décidé de faire appel.

La police nationale péruvienne a trouvé des armes, des munitions, des équipements, des uniformes et du matériel de agit-prop de la guérilla du PCP-SL dans une crique située sur la rive gauche de la rivière Huallaga, dans le Haut Corvina, (province de Leoncio Prado).

Pérou: La police découverte d’un dépot de la guérilla maoïste

Cinq anciens membres de direction du PCP-SL, y compris son fondateur, Abimael Guzman, le Président Gonzalo, mais aussi Osman Morote Barrionuevo et le « camarade Artemio » passent actuellement en jugement pour un attaque à la voiture piégée du quartier chic de Lima, Miraflores, en juillet 1992. Ils sont tous gardé le silence face aux juges de la deuxième Cour pénale nationale. Dans le cas de Gonzalo et d’Artemio, la procédure se déroule dans la salle d’audience du Centre de détention de la base navale de Callao où ils sont détenus.