La police allemande a perquisitionné et fermé mardi deux maisons d’édition accusées de liens avec le PKK. Le ministère allemand de l’Intérieur a accusé ces deux sociétés, Mezopotamien Verlag und Vertrieb GmbH et MIR Multimedia GmbH, basées en Rhénanie du Nord et en Basse-Saxe, d’avoir « utilisé comme couverture des maisons d’édition pour des activités économiques au seul bénéfice du PKK ». Mezopotamien Verlag et MIR Multimedia sont actifs en Allemagne depuis des années. Mezopotamien Verlag a publié de nombreux ouvrages d’Abdullah Ocalan. MIR Multimedia a publié la musique de dizaines d’artistes, principalement des Kurdes de Turquie, dont les musiciens populaires Ahmet Kaya et Sivan Perwer.

Une des perquisition de mardi

Une des perquisition de mardi

Deux événements d’hommage à Kendal Breizh auront lieu à Bruxelles ces 8 et 10 février. Kendal était un combattant breton des YPG tué le 10 février 2018 en combattant l’envahisseur turc à Afrin. Avant la bataille d’Afrin, il avait combattu l’État Islamique et défendu la révolution du Rojava.

8 février 14h – Sacco-Vanzetti – 54 Ch. de Forest – 1060 BXL:
départ commun vers le monument aux Brigades Internationales Du cimetière de St-Gilles (Av. du Silence 72, 1180 Uccle) pour une veillée.

10 février 18H – Sacco-Vanzetti – 54 Ch. de Forest – 1060 Bxl
Commémoration et hommages à Kendal Breizh.

Kendal Breizh

Kendal Breizh

Le parquet néerlandais a requis jeudi une peine de vingt mois d’emprisonnement contre Ercan Polater, un militant kurde de 36 ans accusé d’avoir lancé trois cocktails Molotov contre le consulat de Turquie à Amsterdam le 11 août dernier. Ercan Polater avait été arrêté en 2004 en Turquie mais il avait pu fuir le pays et avait obtenu le statu dev réfugié politique en Europe. En juillet 2012, il avait été arrêté en Bulgarie à la demande d’Ankara, mais son extradition avait été refusée. Le tribunal néerlandais prononcera son verdict le 14 février.

L’attaque du consulat turc d’Amsterdam

L'attaque du consulat turc d'Amsterdam

Ce 25 janvier, nous organisions une soirée d’information et de débat au Local Sacco-Vanzetti, afin de commémorer le début de la bataille d’Afrin mais surtout de discuter les perspectives de solidarité alors que l’État turc prépare plus que jamais une attaque massive contre le mouvement de libération kurde et contre le projet révolutionnaire qui se développe dans le nord et dans l’est de la Syrie. Voici les deux témoignages vidéos, celui d’Argesh (internationaliste états-unien des YPG) et celui d’Eddi (internationaliste italienne des YPJ).

Nous joignons également la présentation réalisée par le mouvement de libération kurde et présentée lors de la soirée.

Defend Afrin

Defend Afrin

Leïla Güven vient d’être libérée après 79 jours de grève de la faim. Le mouvement d’ampleur dont elle a pris l’initiative, suivi par plus de 250 prisonniers politiques kurdes, visait à obtenir la fin de l’isolement du leader kurde Abdullah Ocalan. Les autorités turques ont remis en liberté Leyla Guven, tout en maintenant les charges qui pèsent contre elle.

La libération de Guven ne résout pas la question qui est à l’origine des ces grèves de la faim. En effet, les grévistes de la faim exigent :
– la fin de l’isolement carcéral imposé au dirigeant kurde Abdullah Ocalan,
– la libération de tous les prisonniers politiques en Turquie et
– le retour aux pourparlers de paix entre les autorités turques et le PKK.
C’est pourquoi, les appels à mobilisations pour les jours à venir sont maintenus.

Voir la liste des mobilisations à venir

Voir le compte-rendu de du rassemblement de Bruxelles d’hier jeudi

La libération de leyla Güven

La libération de leyla Güven

Une soixantaine de personnes ont manifesté ce 9 janvier devant le Consulat de France, répondant à l’appel du Mouvement des Femmes Kurdes d’Europe et de l’Union des Femmes Socialistes (SKB). Sakine, Rojbin (Fidan) et Leyla sont trois militantes kurdes, exécutées à Paris dans une opération orchestrée par les services secrets turcs (MIT). L’assassin est mort en prison d’une légionellose quelques semaines avant la date prévue du début de son procès. Le début du procès avait été retardé plusieurs fois. Cinq ans après ces assassinats, ni exécutants ni commanditaires n’ont été inquiétés alors que la responsabilité turque est avérée et reconnue.

Après avoir scandé « Justice pour Sakine, Rojbin et Leyla », « Erdogan assassin, Macron complice » et « Jin Jiyan Azadi » (« Femme Vie Liberté »), deux interventions ont été faites au micro, la première du mouvement kurde et la seconde du Secours Rouge. Notre intervention a rappellé la connivence entre les autorités européennes et impérialistes avec le régime turque et réaffirmé la solidarité du camp révolutionnaire européen avec la résistance kurde, dont le PKK.

Une grande manifestation aura lieu à Paris ce samedi pour commémorer les 5 ans de cette exécution. Des délégations du Secours Rouge International seront présentes.

60 manifestants pour Sakine, Rojbin et Leyla

Mobilisation à Paris

60 manifestants pour Sakine, Rojbin et Leyla
Mobilisation à Paris

Le Bataillon International de Libération (IFB) est une unité combattante des YPG, les milices kurdes qui mènent et défendent la révolution du Rojava dans le Nord de la Syrie. La révolution du Rojava a apporté un modèle sociétal progressiste, démocratique, défendant les Femmes et les différents peuples qui habitent la région.

L’IFB prend pour modèles les Brigades Internationales qui avaient défendu la république espagnole en 1936. Le film est un document politique et militaire qui exprime clairement sa solidarité avec le bataillon et les causes qu’il défend. Le film, tourné à Raqqa, sera suivi d’une discussion avec Andi, secrétaire du Secours Rouge International, participante au tournage du film.

Une coorganisation Secours rouge/ACJJ, ce vendredi 14 décembre à 19h, à la « Maison Commune l’Aurore », 162 Rue du Midi, 1000 Bruxelles.

Evènement Facebook

We need to take guns

We need to take guns

Des prisonniers du TKP/ML ont annoncé qu’ils entameraient une grève de la faim du 29 novembre au 1er décembre en solidarité avec la prisonnière politique Leyla Güven. Cette parlementaire kurde membre du HDP est détenue dans la prison de Diyarbakır. Elle est actuellement en grève de la faim depuis 20 jours contre ses conditions de détention et celles d’Abdullah Öcalan.

Leyla Güven

Leyla Güven

Le PKK est inscrit depuis 2002 dans la liste des organisations terroristes, émis au sein de l’Union Européenne. De nombreux recours ont été tentés afin de faire annuler cette inscription. Le dernier recours date du 16 avril 2017. Ce jeudi 15 novembre, le Tribunal de l’Union européenne a déclaré qu’il n’existait pas d’éléments suffisant pour placer le PKK sur la liste des organisations terroristes jusqu’en 2017, ce qui devrait faire jurisprudence pour l’année suivante.

La décision de garder le PKK sur la liste des organisations terroristes est fondée sur une ordonnance de l’Assemblée du ministère de l’intérieur du Royaume-Uni, des éléments rapportés par les États-Unis ainsi que des décisions judiciaires françaises. Tous ces éléments portent sur des faits ayant eu lieu entre les années 1990 et le début des années 2000. En conséquence, selon la Cour, la preuve d’une « menace terroriste persistante » n’a pas été prouvée. Deuxièmement, la Cour a estimé que la Commission n’avait pas assez étudié les éléments invoqués. Troisièmement, la Cour a conclu que le Conseil n’avait pas suffisamment étayé et pris en compte les arguments pour lesquelles le PKK ne devrait pas figurer sur cette liste.

Tous les États de l’Union européenne ayant la responsabilité de se conformer au verdict, et au delà, ceux concernés, membres du Conseil de l’Europe, toutes les décisions rendues par les États individuellement devront être annulées. Le renouvellement des inscriptions sur la liste des personnes et organisations terroristes a lieu tous les six mois minimum. Ainsi, si certains États arrivaient à étayer leurs conclusions d’éléments nouveaux, il leur serait encore toutefois possible de replacer le PKK sur cette liste.

Plus de détails sur le site du Kedistan

Le siège de la CJUE

Le siège de la CJUE

La France a extradé en Allemagne un membre présumé PKK accusé d’être impliqué dans l’enlèvement d’un ancien membre de cette organisation. Özkan T., un Turc de 31 ans, a été remis lundi en application d’une demande d’extradition de l’Allemagne. Il était visé par un mandat d’arrêt européen depuis juin et avait été arrêté en France le 18 juillet. Son interpellation était liée à l’arrestation les 20 et 21 juin de quatre autres membres présumés du PKK. Ils sont soupçonnés d’avoir enlevé, et tabassé près de Stuttgart un ancien membre du PKK pour s’assurer qu’il n’avait pas coopéré avec la police.

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