Les participant.e.s à la Conférence internationale bisannuelle du Secours Rouge International ont achevé leurs travaux. Ceux-ci ont notamment porté sur le développement et de la qualification de notre fraternité de lutte avec le Rojava et la gauche révolutionnaire palestinienne.

Il a également été question du procès à venir, le 14 avril prochain, contre un camarade du Secours Rouge de Genève. Ce camarade doit comparaître devant le tribunal militaire, à Sion, qui l’accuse d’avoir participé comme internationaliste à la défense armée du Rojava. Ce procès sera l’occasion de réaffirmer la légitimité et la nécessité de défendre la révolution au Rojava comme partie d’un processus révolutionnaire international. Il a énormément été question de la lutte du prisonnier anarchiste Alfredo Cospito contre le régime carcéral 41bis. Lire la suite

 

 

Suite à l’appel du Secours Rouge International pour une journée d’action solidaire le 17 décembre, des initiatives de soutien à l’anarchiste Alfredo Cospito, en grève de la faim en Italie contre le régime d’isolement 41bis, ont eu lieu à Paris, Toulouse, Berne, Bâle, Zürich, Genève, Turin, Milan et Bruxelles. A Bruxelles la Chambre de commerce belgo-italienne (à Saint-Gilles) et le Consulat général d’Italie (à Ixelles, voir photo) ont été tagués. Des peintures au pochoir ont aussi été réalisées dans la ville. Plus de photos

Le prisonnier anarchiste Alfredo Cospito est toujours en grève de la  faim contre le régime d’isolement total 41 bis (voir nos précédents articles). Le Secours rouge international a appelé ses sections et les forces amies à une journée d’action de soutien le 17 décembre.

Lire le communiqué du SRI

Recueil en français de textes d’Alfredo Cospito

Suivre la campagne de solidarité

Lundi 10 octobre dernier, l’audience d’appel dans le procès contre Andi, secrétaire du Secours Rouge International, à propos de l’attaque du consulat turc de Zurich en 2017, a eu lieu au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone. Le verdict vient de tomber: après avoir été condamnée à 14 mois (sans sursis ni possibilité d’aménagement de peine) en première instance en novembre 2021, elle a été acquittée. En première instance le Tribunal pénal fédéral avait prononcé une condamnation sans preuve, ouvertement politique, basé uniquement sur l’histoire politique, l’identité d’Andi et de son organisation (Revolutionarer Aufbau), son influence sur la jeunesse radicale etc. Une large campagne politique avait remplie de plusieurs événements et actions de solidarité dirigée contre le fascisme turc et ses complices avait eu lieu à cette occasion (voir notre article).

 

 

Notre camarade Andi, secrétaire du Secours Rouge International, a été condamnée aujourd’hui à une peine de 14 mois de prison ferme au tribunal confédéral de Bellinzona pour une attaque contre le consulat général de Turquie à Zurich durant l’hiver 2017 en solidarité avec le Rojava. D’autres infractions liées à des manifestations pendant le confinement du Covid ont donné lieu à une amende. Le promoteur du procès contre Andi était l’État turc, qui a forcé le procès d’aujourd’hui devant le tribunal pénal fédéral par de multiples interventions. C’est pour cela que l’appel à la solidarité avec Andi était dirigée contre le fascisme turc. Ces actions se sont d’ailleurs poursuivies: tag, affichages et banderole dans plusieurs villes, action contre des sociétés ayant fourni l’armée turque comme Thales Defense à Zurich et Microtec à Berne (photo). Une manifestation sauvage a également eu lieu devant le consulat de Turquie à Zurich.

Edit: L’avocat de la camarade va faire appel et cet appel est suspensif. Andi reste en liberté provisoire en attendant le procès d’appel.

Le 18 novembre, notre camarade Andi, secrétaire du Secours Rouge International, doit comparaître devant la plus haute juridiction suisse. Le coeur de ce procès est l’action contre le consulat turc à Zürich en 2017 en solidarité avec le Rojava. Ce procès n’a lieu qu’en raison des pressions diplomatique de la Turquie C’est pourquoi, le Secours Rouge International avait appelé à des actions solidaires (voir cet appel). Plusieurs initiatives solidaires ont déjà eu lieu, notamment des tags et des accrochages de banderoles dans plusieurs villes, mais aussi des actions contre l’OPWC à La Haye (communiqué), contre la Chambre du commerce Suisse-Turquie (CCIST) à Genève (communiqué), et contre la Direction cantonale de la Sécurité, à Zurich (communiqué).

L’action contre l’OPCW à La Haye

Le 18 novembre, notre camarade Andi, secrétaire du Secours Rouge International, doit comparaître devant le tribunal fédéral de Bellinzona, la plus haute juridiction suisse. Le coeur de ce procès est l’action contre le consulat turc à Zürich en 2017 en solidarité avec le Rojava. Le procès contre notre camarade n’a lieu qu’en raison des pressions diplomatique de la Turquie. Ces pressions s’expliquent par le rôle que joue la camarade dans la solidarité internationale avec le Rojava. Il est remarquable que le procureur fédéral suisse ai tenté, à plusieurs reprises, de mettre fin à cette procédure: soit en raison de la faiblesse du dossier (absence de preuve), soit parce qu’ils ont d’autres enquêtes en cours. L’État turc s’y est toujours opposé et a exigé, et finalement obtenu ce procès, en suivant son objectif de liquider la solidarité avec le Rojava. C’est pourquoi, à la mi-novembre, en réponse à la comparution de notre secrétaire devant la justice suisse, le Secours Rouge International appelle à des actions contre le fascisme turc.

Lire l’appel à l’action du Secours Rouge International

Le consulat suisse après la manifestation de soutien au Rojava

Dimitris Koufontinas, hospitalisé depuis 18 jours au sein de l’unité de soin intensif, a présenté une insuffisance rénale aiguë. Le personnel médical, face au refus persistant de Dimitris de manger ou boire, et malgré son refus clair et net de toute intervention médicale, en exécution d’une ordonnance du procureur, a pris les mesures pour soutenir ses fonctions vitales. En outre, les médecins choisis par Dimitris Koufontinas sont toujours dans l’impossibilité de revenir l’assister.

Communiqué du Secours Rouge International:

Les barricades n’ont que deux côtés :
Tous et toutes avec Dimitris Koufontinas !

Samedi 6 mars aura lieu la deuxième journée internationale de soutien à Dimitris Koufontinas.
L’ampleur du mouvement de soutien avec Dimitris n’est pas seulement une démarche solidaire envers un prisonnier politique. C’est un événement politique d’une signification profonde.
La résistance héroïque de Dimitris Koufontinas, en continuité de son engagement révolutionnaire avant, pendant et après son engagement dans l’Organisation Révolutionnaire 17 Novembre, est devenue en Grèce le point de cristallisation de l’antagonisme social.
Car il est des moments et des situations où l’on voit bien « qui est qui », qui est dans le camp de qui, des moments et des situations où apparait clairement que les barricades n’ont que deux côtés.
D’un côté l’oligarchie, durement et longtemps frappée au coeur par l’Organisation Révolutionnaire 17 Novembre, qui veut en exorciser le spectre par une vengeance sordide et homicide. Et non seulement l’oligarchie mais toute la faune mercenaire à son service : politiciens, policiers et autre journalistes… Et derrière l’oligarchie les puissances impérialistes, les USA et la Grande-Bretagne, qui n’ont pas oublié non plus les coups portés par 17N.
De l’autre côté les masses populaires saignées par cette oligarchie, dominées par ces puissances. En défilant derrière le slogan « Nous sommes nés le 17 novembre », elles ne se prononcent pas sur les choix particuliers de 17N, mais elles affirment avec force et fierté : Oui, ce sont les nôtres, ils ont lutté pour notre cause, ils sont part de notre histoire, ils sont un maillon entre les partisans antifascistes et nous, et nous ne les abandonneront pas à la vengeance de nos ennemis.
Ce message, la solidarité internationale doit en comprendre la force et l’importance.
Elle doit l’appuyer, le valoriser, le renforcer de toutes les manières.

Secrétariat du Secours Rouge International,
5 mars 2021

Sans perdre un instant!

(synthèse des travaux de la conférence du Secours Rouge International des 27-28 mars 2020)

1. Voir la crise avec nos propres yeux

Nous sommes noyés d’informations par les médias du régime et ce flux génère une certaine vision de la crise. La gauche révolutionnaire doit avoir sa propre vision de la crise, de son origine et de son caractère, de ses dangers et de ses opportunités, de son impact et de son évolution. Et sur cette base, elle doit définir une politique révolutionnaire. Car il est impossible de définir une véritable politique révolutionnaire sur base d’une vision bourgeoise de la crise et de son cadre général (situation internationale, contradictions inter-impérialisme, etc.)
Il s’agit d’une véritable pandémie, cela impose objectivement des mesures sanitaires comme le confinement. Mais il s’agit aussi, à la fois, d’une crise dans le système capitaliste et d’une crise du système capitaliste. Chaque crise impacte tous les aspects de la société. Mais certaines crises sont des crises globales: elles ne touchent pas “par ricochet”, mais directement l’ensemble de la société. C’est le cas de celle-ci.
Les crises ont toujours été un accélérateur historique. L’histoire n’est pas un processus linéaire. Les contradictions sociales s’accumulent et explosent sous l’effet de telle ou telle impulsion. Les crises ne sont pas simplement, pour les forces révolutionnaires, des opportunités: ce sont les seuls vrais moments où elles peuvent faire progresser l’agenda révolutionnaire de manière déterminante.
La crise a provoqué de grands changements de comportements et d’habitudes. C’est la démonstration de la capacité des masses à changer, c’est un démenti vivant à la thèse bourgeoise selon laquelle « les gens sont ce qu’ils sont, ils ne changeront jamais ». Les esprits sont ouverts à des fonctionnements sociaux différents et cela aussi ouvre une fenêtre historique pour notre politique.

Lire la suite: sur le site du SRI ou en pdf.

Sans perdre un instant !

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