Les législateurs grecs ont approuvé tôt samedi des réformes radicales qui permettront l’ouverture d’universités privées. Quelques heures avant le vote, qui a commencé vendredi soir et s’est terminé après minuit, des manifestants ont attaqué la police devant le parlement avec des bombes à essence et des pétards, alors que quelque 18 000 personnes manifestaient dans le centre d’Athènes contre la législation proposée. La police a chargé quelques dizaines de manifestants violents et a tiré des gaz lacrymogènes. Trois manifestants ont été arrêtés. Le rassemblement de vendredi faisait suite à plusieurs semaines de manifestations, dont des dizaines d’occupations de bâtiments universitaires par des étudiants. Lors du rassemblement de vendredi, qui s’est déroulé pour l’essentiel dans le calme, les étudiants ont été rejoints par un petit groupe de manifestants pro-palestiniens et par des participants à une manifestation organisée à l’occasion de la Journée internationale de la femme.