L’activiste a été arrêtée avec cinq autres personnes par la police bruxelloise près de la place Sainte-Catherine à 7h30 le 14 octobre, jour de la Journée nationale d’action à Bruxelles. Au cours de l’intervention, la police a trouvé du sérum physiologique, des lunettes de natation et de ski ainsi que du matériel médical dans les sacs à dos des militants, bref du matériel destiné à se protéger contre la police. Le groupe a refusé de s’identifier et a été arrêté à titre préventif. Les personnes ont finalement cédé et ont accepté de se faire identifier, mais la police a refusé de vérifier leur identité et les a ensuite transférés vers les centres de détention de Bruges et de Holsbeek (, un centre fermé pour femmes sans-papiers, photo). Elles ont été détenues illégalement pendant environ 40 heures au total (une détention administrative ne peut durer que 12 heures), la police les traitant comme s’ils étaient des sans-papiers ne bénéficiant pas de la citoyenneté belge ou européenne. Depuis, cinq personnes ont quitté le centre fermé. Une personne de nationalité allemande, et qui a pourtant transmis la copie de son passeport aux autorités, reste détenue au centre de Holsbeek. “Si vous êtes arrêté et que vous ne pouvez pas présenter de pièce d’identité valide à ce moment-là, ou si vous refusez de le faire, nous partons du principe que vous vous trouvez en situation irrégulière et nous pouvons alors décider de vous placer en détention”, a fait valoir l’Office des étrangers.
