Mi-juin, l’Union pour la liberté des prisonniers politiques d’Azerbaïdjan dressait une liste de 303 prisonniers politiques. Tout ce que le gouvernement considère comme critique provoque une persécution, qui va de la menace à une longue peine d’emprisonnement, décrétées sans que le condamné ai eu accès à un avocat, et sur base de preuves obtenues par les mauvais traitements et la tortures.  C’est toute campagne d’intimidation qui a visé la société civile à l’approche de la COP-29. Les personnes ciblées sont des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes enquêtant sur la corruption, les universitaires qui écrivent des articles scientifiques – notament des études ethnographiques ne correspondant pas à la propagande nationaliste officielle… et des militants éconlogistes.

Ceux qui enquêtent sur la version officielle de la mine d’or de Gedabek sont ainsi visés. Une commission d’enquête, mise en place, à la demande du président Ilham Aliyev, avec à sa tête : Moukhtar Babaïev, ministre de l’Écologie, et désormais président de la COP29, avait affrimé que les analyses ne révèlaient aucune présence de cyanure dans le nouveau lac artificiel de stockage des déchets de la mine. C’est en prélevant des échantillons sur le site de Gedabek que Kanan Khalilzade, 27 ans, ingénieur en énergies renouvelables et membre de l’ONG Ecofront, a été appréhendé et emprisonné.