Des défenseurs des libertés civiles en Colombie-Britannique ont porté plainte contre le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC), affirmant que ces derniers ont espionné des opposants au projet d’oléoduc Northern Gateway. La GRC et le SCRS ont épié les Premières Nations et des groupes environnementaux pour ensuite transmettre les informations obtenues à l’Office national de l’énergie et à des sociétés pétrolières. Les plaintes ont été déposées auprès des organismes de surveillance des activités de la GRC et du SCRS.
Des documents obtenus obtenus grâce à la Loi sur l’accès à l’information comprennent une correspondance par courriel entre des dirigeants de l’Office national de l’énergie et des officiers de la GRC sur des manifestations qui ont eu lieu lors des audiences sur le projet d’oléoduc Northern Gateway. Dans un des messages, un agent de la GRC indique n’avoir trouvé aucune preuve voulant qu’une menace criminelle pèse sur l’Office ou l’un de ses membres. Il ajoute toutefois que les autorités vont continuer de surveiller les activités du mouvement de protestation contre l’industrie pétrolière.