Huit militants syndicaux et des droits civiques ont comparu jeudi devant la première chambre du tribunal révolutionnaire islamique de Sanandaj, dans la province du Kurdistan. Ils sont accusés de « propagande contre l’État » et de « trouble à l’ordre public ». Les accusés – Susan Razani, Seyyed Khaled Hosseini, Jamal Asadi, Farshid Abdollahi, Eghbal Shabani, Fardin Miraki, Sheys Amani et Arman Salimi – avaient été convoqués le 5 janvier devant la deuxième chambre du parquet général et révolutionnaire de Sanandaj pour leur mise en examen. Ils ont tous été libérés sous caution dans l’attente de leur procès.
L’affaire porte sur leur participation aux funérailles d’une mère dadkhah à Sanandaj, que les autorités ont citées comme preuve à l’appui des accusations portées contre eux. Parmi les accusés figure Farshid Abdollahi, père de Houman Abdollahi, tué lors du soulèvement antigouvernemental « Femmes, Vie, Liberté ». Plusieurs autres personnes, dont Razani, Hosseini, Shabani, Miraki, Amani et Asadi, sont des militants syndicaux bien connus basés à Sanandaj.