Au moins 56 prisonniers iraniens dans les prisons d’Iran risquent actuellement d’être exécutés pour des motifs politiques. La plupart de ces condamnations à mort ont été prononcées par les tribunaux révolutionnaires de Téhéran. Parmi eux les prisonniers kurdes Ali (Soran) Ghasemi, Pejman Soltani, Kaveh Salehi, Rezgar Beigzadeh Babamiri et Teyfour Salimi Babamiri (photos), dernièrement condamnés à la peine de mort (voir notre article), et 15 sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran.
Les chefs d’accusation principaux retenus contre nombre de ces prisonniers incluent la « rébellion armée » (baghi) et l’ »inimitié contre Dieu » (moharebeh). Plusieurs personnes, après l’annulation de leur verdict par la Cour suprême, ont été de nouveau condamnées à mort par des chambres parallèles des tribunaux révolutionnaires. Nombre d’entre eux se sont vu refuser le droit à un procès équitable, n’ont pas eu accès à un avocat indépendant et ont fait l’objet de procédures judiciaires opaques.
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