Il y a quelques jours, la préfecture de Rome a décidé d’interdire la manifestation nationale pour la Palestine convoquée à Rome le 5 octobre. La question avait été débattue lors du Comité national pour l’ordre public et la sécurité présidé par le ministre de l’intérieur Piantedosi. Le gouvernement italien a désiré interdire cette manifestation en raison de son caractère politique qui affirmait toute la légitimité de la résistance palestinienne et de l’offensive du 7 octobre. Les mouvements qui préparent cette manifestation continuent, à ce jour (lundi 30 septembre) de la préparer ce qui semble annoncer une tentative de la maintenir malgré la répression. Une répression qui pourrait s’intensifier au vu de la nouvelles lois anti-mouvements sociaux récemment votée (voir notre article).

Interdiction de la manifestation nationale pour la Palestine

Interdiction de la manifestation nationale pour la Palestine

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Ce mercredi, une centaine de militants du logement ont été rejoints par des groupes environnementaux et des syndicats devant les portes de l’enceinte de la Gran Vía de la Fira de Barcelone pour protester contre la tenue d’un salon immobilier baptisé « The District », où la participation de plus de 12 000 personnes était attendue. Les manifestants dénoncent le caractère spéculatif de certaines des entreprises présentes dans ce salon dédié à l’investissement immobilier. La hausse des prix de l’immobilier est au cœur de leurs préoccupations ainsi que le manque de logement. Parmi des participants au salon, figurent les fonds d’investissement controversés Blackstone et Goldman Sachs, qui sont les principales cibles des attaques. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et les manifestants porteurs d’imperméables colorés et masqués alors que ces dernier tentaient de s’approcher du parc des expositions, les militants ont riposté par des jets de poudre colorées et ont finalement réussi à entrer dans le complexe malgré la répression.

Edit: Un manifestant arrêté pour dégradation , suspecté d’avoir brisé une porte vitrée, 64 identifications par les forces de l’ordre .

Des dizaines de militants indépendantistes ont bravé l’interdiction de manifester pour commémorer, drapeaux à la main, le 24 septembre, officiellement fête de la citoyenneté mais avant tout,  « jour de deuil du peuple kanak » après 171 ans de colonisation française.

6000 gendarmes et militaires déployés pour éviter les débordements ont, tout au plus, confisqué, devant une grande surface de Nouméa, des charriots remplis de pierres. A Saint-Louis, fief indépendantiste où deux kanaks ont été tués au cours d’une opération de gendarmerie ( voir article ici ), un rassemblement s’est déroulé dans le calme. Lors de la prise de parole, les indépendantistes Kanaks feront état des conséquences indélébiles de la colonisation : « Le chômage est à majorité kanak et océanienne, l’échec scolaire est à majorité kanak et océanienne. Même la prison est à majorité kanak et océanienne. Ça veut dire qu’il y a des choses qui ne sont pas faites ou mal faites. Et ça, nous le vivons comme une forme de racisme. »

Une manifestation régionale aura lieu leu 28 septembre, au départ à 14h30 de la gare du RER D de Saint-Denis, organisée par la LJR, les JR et la Campagne Unitaire pour la libération de Georges Abdallah afin d’exiger la libération immédiate de Georges Abdallah et appuyer sa 10e demande de libération conditionnelle examinée le 7 octobre prochain.

Des affrontements secouent la Martinique depuis plusieurs nuits, dans un contexte de mouvement de contestation contre la vie chère, les tensions ne diminuent pas, un couvre-feu de 21h00 à 05h00 du matin a été décrété dès ce mercredi 18 septembre jusqu’au 23 septembre dans certains quartiers de Fort-de-France et de la commune limitrophe du Lamentin. Dans la nuit de vendredi à samedi, deux personnes ont ouvert le feu sur la façade du commissariat de Fort-de-France, sans faire de blessé. Le Grand port maritime de Martinique, par lequel transitent 98 % des marchandises est lui aussi visé par le mouvement de contestation.

Dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier Dillon, un McDonald’s a été incendié, des barricades ont été enflammées. Toujours dans ce quartier, un hypermarché Carrefour a été envahi par une cinquantaine de militants, ils ont monté une barricade sur le parking qu’ils ont ensuite tenté d’incendier. Lors de sa fuite en scooter au moment de la dispersion par les forces de l’ordre, un homme est tombé, se blessant légèrement. Il a été interpellé. Un escadron de gendarmes, soit une centaine de militaires, a été envoyé en renfort. Depuis le début du mouvement, 44 véhicules ont été incendiés, 35 locaux commerciaux privés ont été attaqués, les autorités ont procédé à 15 interpellations, trois personnes ont été blessée, dont une par balle.

Samedi, environ 1000 manifestants d’Extinction Rébellion ont profité d’un mouvement de grève des forces de police néerlandaises pour bloquer une grande artère de circulation à La Haye, appelant à l’abolition des subventions gouvernementales annuelles d’un montant de 46 milliards d’euros pour les entreprises de combustibles fossiles. Les activistes climatiques portaient des banderoles indiquant « Stop Fossil Subsidies » et scandaient des slogans  « les océans se lèvent et nous aussi ». Plusieurs militants ont installé des tentes et des chaises de camping sur l’autoroute, indiquant leur intention d’y passer la nuit.

La ville de La Haye avait averti les manifestants que le blocage de l’autoroute était illégal et les avait encouragés à se déplacer dans un champ voisin. Cette manifestation fut l’une des actions les plus perturbatrices prises par Extinction Rebellion aux Pays-Bas. La police a tardivement dégager la route peu après 17 heures après la conclusion de leur propre manifestation, à 19 heures, elle a été réouverte à la circulation.

La police néerlandaise a procédé à l’arrestation de  370 militants.

Plus de 1 000 agents ont été déployés pour réprimer environ 25 000 manifestants anti-guerre ce jeudi à Melbourne, ce qui a donné lieu à de violents affrontements. Un événement international de trois jours, ” Forces terrestres 2024 “, permet aux gouvernements et à l’industrie mondiale de l’armement de conclure des accords. Parmi les exposants figurait l’entreprise publique israélienne Aerospace Industries, un fournisseur d’armes clé pour les forces Israéliennes. Des manifestants ont jeté des projectiles sur les agents, des pierres, tomates ou excréments. Certains visiteurs ont été pris à partie par les militants. La police a procédé à des lancés de gaz lacrymogène et de gaz au poivre, des balles non létales ont été tirées, des unités de police montées à cheval ont chargé pour dispersé quelques groupes d’activistes. De nombreux manifestants portaient des drapeaux palestiniens et des slogans pro-palestiniens résonnaient dans les rues.

Plusieurs arrestations d’activistes ont eu lieu sans qu’un bilan formel soit encore dressé.

Comme chaque année, un pèlerinage au cimetière général de Recoleta s’organise à Santiago pour commémorer les victimes de la dictature du général Pinochet. Ce dimanche 8 septembre, à l’approche du palais de la Moneda (siège de la présidence), une partie du cortège a lancé de la peinture et des objets contre le bâtiment ainsi que des cocktails molotov et des feux d’artifices. Les carabiniers sont intervenus et 36 personnes ont été arrêtées. Une personne a été poignardée et est décédée à l’hôpital.

Sur les 36 détenus; 11 personnes ont été arrêtées pour avoir des mandats en vigueur pour différents faits ; 6 pour port d’objets contondants ; 3 pour délits liés à la drogue ; 4 pour troubles à l’ordre public ; 3 pour port d’éléments pour commettre des délits ; 2 pour port d’engins incendiaires ; 2 pour port d’armes tranchantes ; 2 pour mauvais traitement de carabiniers ; 1 pour infraction à la loi sur les arts martiaux ; 1 pour avoir lancé des feux d’artifice ; et 1 pour avoir causé des lésions graves ayant entraîné la mort.

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Mercredi 4 septembre, à la veille du 3ème anniversaire de la prise de pouvoir par la junte, une manifestation spontanée a éclaté au au rond-point T8 de Conakry, donnant lieu à des affrontements avec la police. Une femme qui circulait à bord d’une taxi urbain a été touchée par une balle policière et a succombé à ses blessures. Le lendemain, une autre manifestation anti-junte, cette fois-ci prévue, a elle-aussi donné lieu à des affrontements. Mamadou Lamarana Cissé, un jeune de 17 ans y a été tué d’une balle dans la tête alors qu’il fuyait la gendarmerie.

Plusieurs personnes tuées par les forces de l'ordre durant une manifestation contre la junte

Plusieurs personnes tuées par les forces de l’ordre durant une manifestation contre la junte

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Samedi matin, Amsterdam, les activistes d’Extinction Rebellion (XR) se sont enchaînés aux grilles du tunnel menant à l’entrée du Rijksmuseum. Les militants pour le climat ont déployé vers 8h30 deux grandes banderoles demandant au musée de « Dire non à ING » (Banque Internationale Nederlanden Groep) et « No art on a dead planet » (Pas d’art sur une planète morte). Les activistes protestent contre le sponsoring du musée par la banque ING, un des plus gros moteur de la crise climatique. Selon un porte-parole d’XR: « En acceptant de l’argent d’ING, le musée offre à ce gros pollueur l’occasion de dissimuler son aspect sale derrière des chefs-d’œuvre de l’histoire néerlandaise. Il faut que cela cesse ».

La police néerlandaise a d’abord demandé aux activistes de se déplacer pour mener leur action à un autre endroit, sur la Museumplein, les manifestants ont refusé de bouger. Les forces de l’ordre ont donc entrepris de briser les liens utilisés par les activistes pour s’enchaîner. Une vingtaine de militants ont été interpellées.