Plusieurs initiatives ont eu lieu ce vendredi dans certains points de Santiago pour la commémoration de la Journée du Jeune Combattant., et plusieurs ont débouché sur des affrontements avec les forces de l’ordre.  Ce sont généralement des barricades incendiaires qui ont provoqué l’intervention des carabiniers comme dans l’Avenue Recoleta ou à Villa Francia où les forces de police ont lancé des grandes lacrymogènes et des grenades de désencerclement pour disperser des manifestants. D’autres affrontements ont eu lieu à Pedro Aguirre Cerda, où des manifestants ont brûlé un véhicule et ont affronté les forces de police. Des barricades et des affrontements ont été aussi été remarquées dans les rues Huelen et Mapocho du district de Cerro Navia où les manifestants ont affronté les forces de police avec des cocktails Molotov. Il semble toutefois que les affrontements ont été intenses quez l’année passée (voir notre article)

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Mardi 26 mars, une manifestation d’agriculteurs/agricultrices venu·es avec plus de 250 tracteurs s’est tenue à Bruxelles. Il s’agit de la troisième manifestation de ce type depuis le début du mouvement (les deux autres ayant eu lieu les 1 et 26 février). Les manifestant·es ont occupé la rue de la Loi ainsi que la place du Luxembourg, afin de bloquer les accès au quartier européen. Vers 11h50, des affrontements avec la police ont éclaté à la rue de La Loi. Celle-ci a fait usage de gaz lacrymogène et d’autopompes, tandis que les agriculteurs/agricultrices leur jetait du mobilier urbain, des feux d’artifice et allumaient des feux de paille (notamment dans le tunnel piétonnier). Du fumier, des betteraves ou encore des palettes ont également été déversés sur la route, ainsi que sur la fresque « The Future is Europe ». Enfin, une personne a également arrêtée judiciairement. Elle accusée d’avoir jeté un cocktail Molotov vers la police.

Affrontements entre des agriculteurs/agricultrices et la police (26/03/2024)

Affrontements entre des agriculteurs/agricultrices et la police (26/03/2024)

Dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 mars, un jeune homme, Mouhamed Diop dit Taya, était arrêté avec trois autres personnes, au cours d’un raid de la police dans une maison du quartier Darou à Icotaf (Pikine). Une des personnes arrêtées s’est enfuie déclenchant la colère des policiers qui ont battu les autres jeunes. Mouhamed Diop n’a pas survécu à ce traitement. Mercredi, après l’inhumation de leur amis, des jeunes ont attaqué le commissariat de police avant d’être chassés par des policiers équipé de tenues anti-émeutes. Les affrontements se sont néanmoins poursuivis dans les rues menant à l’incendie d’un bus et de plusieurs véhicules.

Sénégal : Émeutes suite à un crime policier

Sénégal : Émeutes suite à un crime policier

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Dimanche, la communauté kurde célébrait son nouvel an dans le calme à Louvain. Une famille revenant chez elle après la célébration a été prise en embuscade à Heusden-Zolder par des centaines de militants et sympathisants des Loups Gris. En plus d’essayer de passer à tabac cette famille, les fascistes ont saccagé leurs voitures et ont essayé d’incendier leur maison (photo 1). Des Kurdes sont intervenus pour protéger les leurs, ils ont été pourchassés par les fascistes bien plus nombreux. La soirée s’est donc transformée en chasse au kurde dans toute la ville. Sept personnes ont été blessées ont une qui est dans un état critique tandis qu’une huitième est portée disparue.

Notons que la famille attaquée était composée de réfugié·es d’Afrin. Un canton du Rojava occupé par l’armée turque et ses mercenaires jihadistes depuis 2018. Les forces d’occupation s’y rendent coupables de nombreuses exactions. Les femmes y sont particulièrement visées. Au moins 99 femmes ont été tuées, 74 violées ou agressées sexuellement, et plus d’un millier enlevées depuis l’occupation (voir notre article).

En réaction, une manifestation spontanée a éclaté le même soir à Bruxellois. Dès le lendemain, les mouvements kurdes ont appelé à un rassemblement devant le parlement européen. Celui-ci a réuni plusieurs centaines de personnes incluant plusieurs organisations progressistes et antifascistes belges (photo 2). Des provocateurs, faisant le signe des Loups-Gris, ont tenté de perturber le rassemblement mais, ont été mis en déroute et n’ont pu s’enfuir que sous la protection de la police. Cette dernière est intervenue contre le rassemblement faisant usage de gaz lacrymogène et déployant des policiers anti-émeute ainsi qu’une autopompe. Le rassemblement a cependant pu continuer à se tenir une fois les fascistes repoussés.

Belgique des fascistes turcs attaquent les kurdes qui fêtaient le newroz

 

Rassemblement pour dénoncer le pogrom anti-kurde (25/03/2024)

EDIT: Des dizaines de personnes liées au mouvement kurde ont mené une attaque d’un centre culturel truc appelé « Ülkü Ocagi » dans le village de Visé (province de Liège). « Ülkü Ocagi » signifie « Foyer Idéal » en Turc. Il s’agit d’une appellation des Loups Gris, parti fasciste bien connu, qui a mené le pogrom anti-Kurde dimanche . Les militant·es kurdes sont entrés dans les lieux avec des battes de baseball blessant six habitués. Des cocktails Molotov ont également été utilisés à l’extérieur et les vitrines ont été brisées.

Une manifestation d’étudiant·es pro-palestiniens·nes se tenait ce mercredi 21 mars à Bologne à l’occasion de la rentrée académique. Des affrontements ont éclaté avec la police sur la Via Indipendenza lorsque le cortège a tenté de se rapprocher du Théâtre Manzoni où se déroulait la cérémonie d’ouverture. Un manifestant a été arrêté.

Affrontements lors d'une manifestation pour la Palestine à Bologne (21/03/2024)

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Lundi 18 mars, des affrontements ont éclaté dans la localité de Fiénkolén (sous-préfecture de Kintinian). Les manifestants essayaient de bloquer les activités de la société minière de Siguiri (SAG) qui entrepose du cyanure sur un terrain communautaire. Celle-ci avait promis d’engager plusieurs personnes de la région en contrepartie, une promesse qu’elle n’a pas tenu.  La police est intervenue pour réprimer la manifestation faisant usage de gaz lacrymogène et blessant par balle un manifestant. D’autres heurts ont éclaté dans la capitale suite au manque d’électricité dans plusieurs quartiers (Kountia, Km36 et Sanoyah). Ceux-ci ne sont plus approvisionnés depuis le 19 mars à 1h du matin. Les émeutes ont éclaté dès le matin suivant. Après une accalmie dans la journée, elles ont repris dans la nuit du mardi à mercredi 20 mars 2024. Des émeutes avaient déjà éclaté pour les même raisons le mois dernier (voir notre article).

Déploiement de forces répressives en Guinée (archive)

Déploiement de forces répressives en Guinée (archive)

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L’Unión Trabajadores de la Economía Popular (UTEP) et les organisations de gauche se mobilisaient ce lundi dans différentes régions d’Argentine, pour protester contre le manque de nourriture dans les cantines et les soupes populaires. Dans la capitale, Buenos Aires, plus de 500 piquets et manifestations bloquaient les accès et rues. La ministre de la sécurité publique avait cependant mis en place un protocole spécial visant à limiter l’impact de ces actions à l’aide d’importants moyens de la police fédérale. Ce protocole a parfois donné lieu à des affrontements entre les manifestants et la police.

Les heurts ont eu lieu principalement à Puente Saavedra et Puente Pueyrredón (CABA), deux des principaux points de concentration de la journée. À Avellaneda, sur l’Avenida Mitre, un cordon policier a été mis en place pour stopper l’avancée des manifestants qui marchaient en direction du pont avec l’intention d’obstruer la circulation. Alors qu’ils tentaient de franchir le cordon policier, un groupe de manifestants a commencé à jeter des pierres sur la police, qui a répondu par des gaz lacrymogènes. La confrontation s’est terminée par des bousculades. À Puente Saavedra, la police a avancé sur les manifestants qui bloquaient l’avenue Maipú du côté de Vicente López et les a expulsés à l’aide d’autopompes et en utilisant du pepper spray. Les manifestants ont répondu en lançant des pierres sur les forces de l’ordre.

Une vingtaine de policiers ont été blessés ce mardi lors de la manifestation des étudiants d’Ayotzinapa contre le bureau du procureur général de l’état. 11 véhicules ont également été brûlés. Les normaliens manifestaient après l’évasion d’un policier de l’État accusé d’avoir tué l’un de leurs compagnons, Yanqui Kothan Gómez, alors que les marches pour demander justice pour les 43 disparus d’Ayotzinapa en 2014 s’intensifient (voir notre article). Les manifestants ont lancé des pétards et des bombes artisanales sur les agents pour pénétrer dans les installations, et les éclats ont blessés les agents, qui se sont mis à l’abri dans les installations.

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Le placement en détention provisoire d’Hervé Pinto, président du Kollectif Jistiss Matinik, a provoqué deux nuits d’émeutes en Martinique. Dimanche, plusieurs incendies avaient déjà été déclenchés dans le centre-ville de Fort-de-France aux cris de « Libérez Pinto », un activiste qui dit être l’héritier d’un terrain dont il aurait été spolié sur la commune des Trois-Ilets. Les habitants de la résidence construite sur le terrain revendiqué par Hervé Pinto, se disant intimidés, avaient mené une action en justice et l’homme a interdiction de s’approcher du quartier. Le militant anticolonial a été interpellé dans une zone où il avait justement interdiction de se rendre. Dès 21 heures locales lundi, des manifestants masqués ont installé des barricades enflammées à l’entrée du quartier Sainte-Thérèse, à Fort-de-France. Ils ont jeté des cocktails Molotov sur un véhicule de gendarmerie mobile et tiré à trois reprises à balles réelles sur les forces de l’ordre. Des émeutiers ont pillé une station-service et incendié un commerce et au moins cinq voitures. Quatre personnes ont été interpellées.

 

 

 

Des affrontements ont eu lieu à Akbar Nagar, dans la ville de Lucknow, en Uttar Pradesh, dimanche 11 mars, lors d’une opération de destructions de constructions illégales menée par la police et l’administration. L’incident s’est produit dans la soirée alors qu’une équipe de la Lucknow Development Authority et de l’administration, accompagnée de la police, démolissait des constructions illégales dans la localité, le long de la route de Faizabad. Les habitants ont commencé à jeter des pierres sur les fonctionnaires de l’administration et la police pendant la démolition du troisième bâtiment.

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