La capitale colombienne a connu une nouvelle journée de manifestations et d’affrontements à proximité de l’Université nationale. Les heurts ont affecté la circulation sur la Calle 26 et la Carrera 36, bloquant notamment le trafic des bus.  C’est vers cinq heures de l’après-midi que, devant le campus de l’université, les affrontements ont commencé entre la police anti-émeute (rebaptisée Unité de dialogue et de maintien de l’ordre – UNDMO) et les manifestants cagoulés.

Des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien ont eu lieu aujourd’hui à Rome, Turin et Naples devant les sièges de la RAI pour dénoncer la propagande pro-israélienne du média d’état. A Turin, le rassemblement est parti en manifestation le long de la Via Verdi et de la Via Po, avant de revenir vers le siège de la RAI où ils ont été repoussés avec des boucliers par la police. A Naples, le cortège pro-palestinien a donné lieu à des affrontements entre les manifestants et la police. Plusieurs manifestants ont été blessés par les policiers qui gardaient les portes du siège de la RAI.

Dossier(s): Italie Tags: , ,

Les opposants au chantier de l’autoroute A69 ont une nouvelle fois affronté les gendarmes mobiles ce dimanche. Ils ont érigés des barricades sur le chemin de la Gascarié. Les heurts semblent avoir été moindre que vendredi où les gendarmes avaient tiré plusieurs centaines de grenades lacrymogènes (voir notre article). En fin de journée, le trafic des trains sur la voie ferrée qui traverse la Zad, la ligne Mazamet-Toulouse, était toujours interrompu, comme depuis vendredi.

Le gouvernement de centre-droit souhaite légaliser les universités privées dans un projet de loi qui devrait être soumis au parlement ce mois-ci, arguant que la réforme empêcherait les personnes qualifiées de quitter le pays et rendrait l’enseignement supérieur plus adapté au marché du travail. Ces réformes affaibliront les universités publiques et limiteront en fin de compte l’accès à l’enseignement supérieur pour les personnes issues de familles à faibles revenus. Parmi les protestations, on compte une campagne d’occupation des bâtiments universitaires, qui a perturbé les cours et contraint certaines autorités académiques à reporter les examens à venir. Des manifestations ont eu lieu hier jeudi dans plusieurs villes grecques et d’autres sont prévues la semaine prochaine. La police et les étudiants se sont affrontés dans le centre de la capitale grecque après une manifestation. Les manifestants à Athènes ont attaqué les cordons de police, mis le feu à des bennes à ordures et jeté des pierres sur la police anti-émeute près du parlement et plus tard au cours des affrontements le long des rues étroites de la capitale. La police a tiré des gaz lacrymogènes et a procédé à plusieurs arrestations. Dans la ville de Thessalonique (nord), jeudi en fin de journée, la police, rejointe par des officiers d’une unité des forces spéciales, a pénétré dans l’enceinte de l’université publique de la ville, où des manifestants avaient occupé le bureau du directeur. Les manifestants ont quitté le bâtiment dans le calme, mais des échauffourées ont éclaté entre la police et une foule rassemblée à l’extérieur.

Dossier(s): Grèce Tags: ,

Le gouvernement de centre-droit souhaite légaliser les universités privées dans un projet de loi qui devrait être soumis au parlement ce mois-ci, arguant que la réforme empêcherait les personnes qualifiées de quitter le pays et rendrait l’enseignement supérieur plus adapté au marché du travail. Ces réformes affaibliront les universités publiques et limiteront en fin de compte l’accès à l’enseignement supérieur pour les personnes issues de familles à faibles revenus.

Une manifestation a eu lieu à Rennes quelques heures après que le Conseil constitutionnel ait très largement censuré la loi immigration et que le gouvernement ait annoncé qu’il s’apprêtait à promulguer le texte « dans les prochaines heures » pour appliquer les premières mesures « dès ce week-end ». Cette manifestation non autorisée a sillonné le centre-ville derrière une banderole proclamant « loi raciste réponse anti-fasciste ». Des manifestants ont brisé au passage plusieurs vitrines de commerces et tenté de mettre le feu à une agence bancaire place Hoche. Des barricades faites de poubelles et de grilles de chantiers ont été érigées en plusieurs endroits du centre-ville et il y a eu des affrontements avec les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. Le parquet a annoncé dans la nuit l’ouverture d’une « enquête pour dégradations et vols en réunion ».

La journée du lundi 22 janvier a été marquée par des manifestations et des affrontements dans plusieurs villes d’Haïti. A Jérémie, au moins trois personnes ont été tuées par balle près du sous-commissariat, alors qu’ils tentaient de mobiliser une foule contre le pouvoir en place. Les agresseurs, des individus armés et encagoulés, circulaient en voiture au moment de l’attaque. La présence de civils armés cherchant à dissuader les opposants avait été remarquée la veille. À Ouanaminthe, les manifestants ont de nouveau investi les rues pour réclamer la démission du gouvernement. Il y a eu des jets de pierres et de bouteilles en direction des banques et des entreprises locales. Des barricades de pneus enflammés ont bloqué la route nationale 6. A Miragoâne, une paralysie quasi totale des activités a été observée. Des affrontements avec des jets de pierres ont eu lieu et des barricades ont été érigées. Dans la ville des Cayes, des barricades de pneus enflammées ainsi que des carcasses de voitures ont fermé plusieurs rues ainsi que la route nationale 7.

Dix personnes, dont des policiers, ont été blessées au cours des affrontements qui ont éclaté lundi matin dans la zone industrielle de industrielle de Gazipur. Les travailleurs de Cocola Food Products Limited ont commencé à manifester pour réclamer l’application du salaire minimum annoncé par le gouvernement. À un moment donné, les travailleurs de la zone de Mouchak de l’upazila ont bloqué l’autoroute Dhaka-Tangail, perturbant la circulation des véhicules sur l’autoroute. La police a tenté de chasser les manifestants de l’autoroute mais ces derniers leur ont lancé des briques. La police industrielle a tiré des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour maîtriser la situation. Les blessés ont été transportés dans divers hôpitaux locaux et ont reçu les premiers soins.

Des manifestants pro-palestiniens qui protestaient contre la présence d’exposants israéliens à un salon international de bijouterie ont affronté samedi la police dans la ville italienne de Vicence (nord-est). Les manifestants, qui brandissaient des banderoles « Libérez la Palestine ! » et « Arrêtez de bombarder Gaza ! » ont organisé une marche dans la ville, que la police a tenté d’empêcher en faisant usage de canons à eau, alors que les manifestants tiraient des bombes fumigènes et des fusées éclairantes. Cinq manifestants, appartenant aux centres sociaux, ont été identifiés et inculpés par la police d’État. Dix policiers ont été très légèrement blessés. Les opérations d’enquête se poursuivront dans les prochains jours avec l’analyse des images de vidéosurveillance.Plus de 1.300 exposants de près de quarante pays participent à la fameuse foire « Vicenzaoro », qui a ouvert ses portes vendredi et se poursuit jusqu’à mardi.

Dossier(s): Italie Tags: , ,