Des manifestants masqués se heurte à la police lors d’une manifestation d’étudiants devant l’Universidad Nacional Autonoma de Honduras (UNAH) à Tegucigalpa le 27 novembre. Les manifestants demandent qu’ils soient inclus dans les politiques d’emploi de la fonction publique. Dans le cadre de cette action, les manifestants ont brûlé des véhicules. Les forces de sécurité se sont déployées dans la zone et ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Les juges du Tribunal fédéral d’Argentine ont prononcé des peines de 4 à 5 ans de prison contre les membres des forces de l’ordre qui ont assassiné le jeune militant Mapuche Rafael Nahuel. Les membres de la famille, ainsi que des membres d’organisations sociales et politiques, scandalisés par la légèreté des peines, ont pris d’assaut les barrières anti-émeutes Ils ont forcé le périmètre gardée par des agents de la police fédérale et les ont affrontés. 200 policiers fédéraux sont intervenus en renfort pour reprendre le contrôle. Rafael Nahuel, a été tué  par balles en novembre 2017 dans une opération lancée par les forces de sécurité argentines contre les indigènes résidant dans le sud du pays (voir notre article).

 

Les policiers ont procédé à plusieurs intervention dans la manifestation féministe de cet après midi à Bruxelles.

13H35: Deux petits nasses, une en haut, une en bas du Mont des Arts, au moment du rassemblement.
Celle du haut se termine par 3 arrestations, celle du haut (semble-t-il lié à un collage féministe) par une quinzaine.
Les manifestantes sont embarquée en bus vers le RAC, 202 rue Royale (voir notre dossier: les lieux de détention à Bruxelles)

14H40: Encore deux arrestations
14H50: Les policiers tentent des interpellation dans le bloc palestinien, celui-ci fait bloc et s’oppose, les policiers renoncent
15H20: Encore une arrestation
16H15: La police a annoncé aux premières arrêtées qu’elles seraient libérées à 18H00
Appel à rassemblement devant le RAC (au siège de la police 202 rue Royale)

16H35: La police bloque la rue Royale
16H40: Nouvelle annonce de la police: Toutes les personnes arrêtées seront libérées dans une heure au Mont des Arts
16H45: Les libérations commencent au compte-goutte: 4 personnes libérées au Mont des Arts, d’autres au Botanique
(les personnes ne sortent pas directement du RAC, une méthode classique pour éviter les rassemblements solidaires)
Tout le monde est libéré

Les petits pêcheurs ont manifesté mercredi matin à Valparaiso contre la nouvelle loi sur la pêche pour défendre le secteur de la pêche artisanale. Ils ont érigé des barricades, provoquant des embouteillages en pleine heure de pointe. La circulation des trains a également été bloquée. Les manifestants ont mis le feu à des pneus dans le secteur, ce qui a provoqué une énorme colonne de fumée. Des carabiniers du service d’ordre public (COP – les forces anti-émeutes) sont intervenus.

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Le 21 novembre a marqué le quatrième anniversaire de la révolte sociale de 2019, déclenchée dans le cadre de la grève nationale. Dans plusieurs régions du pays, des journées de protestation ont donc eu lieu hier, au cours desquelles les Colombiens se sont rassemblés dans les rues, à l’appel de syndicats, d’organisations politiques et étudiantes, entre autres. À Bogota, des affrontements ont duré plusieurs heures à l’intersection de la Calle 45 et de la Carrera 30, près de l’université nationale.

Samedi en fin de journée, et pendant une bonne partie de la nuit, Ouangani ont été le théâtre d’affrontements avec des barrages érigés en différents point d’accès, et beaucoup de voitures été saccagées voire incendiées. Les jeunes ont affrontés les gendarmes (appuyés par un hélicoptère et tirant des grenades lacrymogènes) avec des jets de pierre. Des affrontements ont également eu lieu samedi à Passamainty. Ils ont pour cadre la démolition de cases en tôle en construction par le maire dans le cadre du délit de flagrance qui l’autorise à les démolir dans les premières heures de leur érection.

Des milliers de personnes venues de toute l’Allemagne ont participé à une manifestation dirigée contre l’interdiction faite au PKK d’opérer en Allemagne depuis près de 30 ans. Les manifestants protestaient aussi contre la visite du président turc Erdogan à Berlin hier et le silence du gouvernement allemand sur la guerre au Kurdistan. Dès le rassemblement initial sur l’Oranienplatz, quelques personnes ont été arrêtées pour avoir prétendument arboré des symboles interdits ou crié des slogans. La police a ensuite pénétré à plusieurs reprises dans la foule pendant la marche pour arrêter des personnes, la situation s’est envenimée sur le lieu du rassemblement final. La police a pénétré dans la foule et a frappé les manifestants sans discernement pour procéder à d’autres arrestations.

Les opposants à la « cop city » (le projet du centre d’entraînement de la police d’Atlanta qui doit s’étendre sur 5 hectares) se sont heurté à la police lors d’une manifestation lundi. Les opposants manifestent depuis plus d’un an. Certains ont installé une ZAD dans la forêt et se sont heurtés fréquemment à la police avant qu’un manifestant ne soit tué par forces de l’ordre au début de l’année (voir nos articles). Lundi, les manifestants ont ouvert la marche avec une pancarte portant l’inscription « Viva Tortuguita », en référence à Manuel Teran, le manifestant assassiné. Vers 10h50, la police a voulu barrer le chemin de la manifestation, ce qui a provoqué des affrontements. La police du comté de DeKalb a fait usage de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogènes contre les manifestants protégés par des masques et des parapluies. Les manifestants se sont finalement installés à Gresham Park, où ils sont restés tout au long de la journée.

Après des années d’interdictions policières et d’arrestations hebdomadaires (voir notre dernier article), les Mères du samedi et leurs sympathisants ont pu accéder pour la première fois à leur lieu de rassemblement traditionnel devant le lycée Galatasaray sur l’avenue Istiklal à Istanbul. Depuis plus de 28 ans, les Mères du samedi réclament des informations sur leurs proches disparus en détention par l’État. Il s’agit de la plus ancienne campagne de désobéissance civile en Turquie, qui a débuté le 27 mai 1995 avec le sit-in de la famille de Hasan Ocak, un enseignant assassiné sous la torture. On estime que 17 000 personnes ont « disparu » en Turquie dans les années 1980 et 1990, en particulier dans les régions kurdes. Leurs corps ont souvent été jetés dans des fosses communes secrètes sur des bases militaires, mais aussi dans des décharges ou des puits. Ni la police ni la justice n’ont pris de mesures pour enquêter.

La manifestation a eu lieu devant le Palais du Gouvernement de Tuxtla Gutiérrez, lorsqu’un les élèves de l’École Normale Rurale de Macumatzá ont manifesté pour exiger que les autorités de l’État et le Bureau du Procureur de l’État annulent les poursuites contre 90 d’entre eux. Ceux-ci avaient été arrêtés et emprisonnés en mai 2021, après avoir bloqué l’autoroute Chiapa de Corzo-San Cristóbal, près d’un péage, où des affrontements avaient eu lieu. Ce vendredi 10 novembre, les manifestants ont pris le contrôle de deux camions de l’entreprise FEMSA et des affrontements ont eu lieu avec les forces de sécurité.