Toutes les compagnies aériennes de laéroport de Francfort peuvent désormais utiliser la biométrie faciale comme identification depuis lenregistrement jusquà lembarquement dans lavion. Le projet est mené avec SITA.  Les passagers peuvent sinscrire à lavance sur leur appareil mobile via lapplication biométrique du groupement Star Alliance ou sur le kiosque denregistrement avec leur passeport biométrique. Lensemble du processus dinscription prend quelques secondes. Une fois enregistrés, les passagers passent par les points de contrôle équipés de reconnaissance faciale sans présenter de documents physiques. Le visage devient la carte dembarquementCette technologie est déjà utilisée par plus de 12 000 passagers à lenregistrement, au contrôle des cartes dembarquement et aux portes dembarquement.

Motorola Solutions est une multinationale américaine des télécommunications et de capture automatique de données. Elle a été créée en janvier 2011 à la suite de la scission de Motorola Inc dont elle est la principale héritière. Elle propose aux forces de police son système de vidéo embarquée M500 qui constitue une rupture technologique. Grâce à la combinaison d’une intelligence artificielle avancée et des caméras haute résolution (plusieurs par véhicule et les body-cams), le M500 analyse en permanence l’environnement de façon multidirectionnelle afin d’aider les policiers à identifier les menaces en temps réel et fournir des preuves vidéo. VideoManager, sa plateforme de gestion de preuves pour stocker et gérer les séquences vidéo. Le logiciel VideoManager offre un flux de données transparent et intuitif et permet aux équipes de première ligne de partager des séquences vidéo entre les agents et la salle de commandement afin de recueillir des preuves vidéo qui serviront aux enquêtes et aux examens a posteriori. Plusieurs services de police ont acquis de M500 aux USA mais aussi en Europe (la Lituanie vient de l »acquérir).

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Alors que les systèmes européens reposent sur la reconnaissance des empreintes digitales, l’agence américaine des douanes et de la protection des frontières (U.S. Customs and Border Protection, CBP) s’est quant à elle tournée vers la biométrie faciale, du fait des problèmes rencontrés avec les empreintes abîmées en raison de l’âge et/ou des conditions de travail, ou de doigts manquants. Les États-Unis, qui disposent désormais de points de contrôle biométriques dans 48 aéroports, ont identifié 1851 « imposteurs » et 275 371 personnes ayant dépassé la durée de séjour autorisée cette année, avec des taux de concordance biométrique élevés : 99 % à l’entrée et 98 % à la sortie.

La semaine passée, l’agence a lancé une nouvelle application mobile, Global Entry, avec laquelle les voyageurs prennent simplement une photo, un « selfie », qui sera comparée à une galerie de photos pour vérifier leur identité grâce à la biométrie faciale. Une fois la photo soumise, le voyageur recevra un reçu sur l’application. Une fois arrivé dans la zone d’inspection primaire, le voyageur peut contourner les portails Global Entry et se rendre directement auprès des agents du CBP en montrant son reçu mobile.

Le Counter-Surveillance Resource Center devient le No Trace Project. Ce site très riche rassemble les études et publications relatives à la sécurité militante (téléphone, ADN, étude des textes etc.) et répertorie, photographies à l’appui, les différents dispositifs d’espionnages trouvé par les militants dans leurs véhicules, domiciles ou locaux.

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La commission de l’Intérieur de la Chambre a approuvé mercredi un projet de loi portant régulation de l’utilisation de bodycams par les services de police. Le projet porté la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) a été adopté à l’unanimité, moins l’abstention du PTB. Le texte peut à présent être inscrit à l’agenda de la séance plénière. Le projet de loi fournit un cadre juridique à l’utilisation des bodycams par la police, en définissant dans quelles circonstances et de quelle manière les policiers peuvent enregistrer des images et du son pendant leur travail. Le projet de loi fait le choix d’une activation manuelle de la caméra par le policier et non d’un enregistrement permanent. Il prévoit aussi l’obligation de signaler la présence de la caméra, sauf si cela n’est pas faisable. Les images pourront être utilisées comme preuves tant par les citoyens que par les services de police. Une circulaire sera jointe à ce projet de loi.

En 15 mois, ce sont au total six policiers infiltrés qui ont été identifiés dans les mouvements sociaux d’Espagne et de Catalogne. Le dernier policier débusqué après un opération d’infiltration qui a duré 9 ans… En 2015, « Sergio Botana » établit un premier contact avec une banque alimentaire, qui lui permettra de rejoindre le collectif de jeunesse antifasciste « Distrito 14 ». Personne ne connaît son adresse, il n’est pas originaire du quartier et il vit avec un oncle que personne n’a rencontré. Des soupçons apparaissent, mais il gagnera la confiance au fil des années. Il participe à de nombreuses actions : occupation de banques, manifestations antifascistes et pour l’autodétermination de la Catalogne… Sergio en vient même à habiter avec d’autres militants, jusqu’à avoir une relation sur plusieurs années avec une d’entre eux. Il s’engage trois ans plus tard dans le « Movimiento Antirrepresivo de Madrid » (MAR). Une répression s’abat sur le collectif à partir de 2021 sans que l’on sache si c’est lié à cette infiltration. Il prend par la suite ses distances avec le groupe en prétextant vouloir devenir pompier.

Plusieurs éléments ont permis de découvrir des mois plus tard que « Sergio Botana » se nommait en réalité Sergio Gigirey Amado et qu’il était policier. Tout part d’une photo d’une course à pied dans laquelle son vrai nom apparaît. Après quelques investigations, le MAR retrouve une seconde photo de Sergio passant son concours de policier en 2014. Enfin, l’entreprise dans laquelle il était censé travailler a confirmé au MAR qu’aucun Sergio ne travaillait à cette époque-là.

La société Thales présente une nouvelle génération de solution d’identification biométrique dédiée aux forces de sécurité publique : Thales Evidence and Investigation Suite (TEIS). Cette solution comporte un ensemble complet de fonctionnalités s’appuyant sur des services cloud et des dispositifs biométriques multimodaux compacts. Son application multifonction ultra-mobile propose aux enquêteurs en première ligne une solution biométrique disposant de capacités d’investigation criminalistique de terrain. TEIS prend en charge plusieurs modalités biométriques : empreintes digitales et palmaires (y compris les empreintes latentes), images faciales et images de l’iris. En bref, TEIS propose à chaque enquêteur les capacités d’un laboratoire criminalistique à portée de main pour faciliter son enquête.

Une voiture espionne a été découverte au carrefour entre la Eichendorffstraße (là où des perquisitions avaient eu lieu en mars passé) et la Kochstraße, dans le quartier de Connewitz, à Leipzig. Derrière la lunette arrière, teintée, posées sur la plage arrière, se trouvent deux caméras, cachées respectivement dans un panier et dans un sac de la marque Congstar. Un faisceau de câbles, caché sous des serviettes, va vers le coffre. Les objectifs sont orientés en direction d’une entrée d’immeuble et d’un trottoir. Voici à quoi ressemble, vu de l’extérieur, le dispositif:

Google a déployé une option sur Android permettant aux utilisateurs de désactiver les connexions 2G, qui comportent des failles exploitées par les IMSI Catcher (photo). Aussi appelés « stingray »ces appareils se font passer pour une tour de téléphonie cellulaire, forçant les téléphones portables à leur portée à s’y connecter. Cela permet aux opérateurs de ces appareils d’intercepter des informations telles que l’IMSI de l’appareil (identité internationale de l’abonné mobile), les métadonnées d’appel (numéro composé et la durée), le contenu des SMS et des appels vocaux, l’utilisation des données et l’historique de navigation Web. Comme les communication interceptées sont instantanément renvoyées à la tour (attaques de type « man-in-the-middle »), la cible ne se rend compte de rien.

La plupart des vulnérabilités ont été corrigées en 4G, mais les IMSI Catcher ont un moyen de rétrograder les connexions vers la 2G, permettant d’exploiter les anciennes failles. Google a donc donné aux utilisateurs d’Android la possibilité de ne pas autoriser les connexions cellulaires 2G. Comme ce paramètre est activé par défaut, il faut le désactiver, vous pouvez aller dans « Paramètres → Réseau et Internet → SIMs → Autoriser 2G ». Selon le fabricant de votre appareil et le skin Android utilisé, le chemin d’accès à ce paramètre peut être différent. Ce paramètre n’est disponible que sur Android 12 pour le moment et sur les appareils plus récents. Bien que l’arrêt des connexions 2G ne traite pas l’ensemble des problèmes de sécurité, un bon pas.  Il est important de préciser que la 2G reste active en tant que sauvegarde pour les appels d’urgence, quelle que soit la position sur laquelle la bascule est réglée, il n’y a donc aucun moyen de la désactiver complètement. Enfin, Apple n’a pas donné aux utilisateurs d’iPhone le choix de verrouiller leurs appareils sur la connectivité 4G/5G uniquement, mais maintenant que Google a franchi cette étape, il est probable que la concurrence suive.