Des affrontements ont eu lieu à Santiago dans le cadre de la commémoration de la fête des travailleurs à partir de 10 heures et jusque dans l’après-midi. Des heurts ont été signalés au milieu de la manifestation convoquée par la Central Clasista de Trabajadores, dans les deux voies de l’Alameda, en particulier dans la section située entre les rues Brasil et Matucana. Des carabiniers sont arrivés sur les lieux, utilisant des canons à eau et à gaz. Les manifestants cagoulés ont affronté la police avec des instruments contondants, des cocktails Molotov et ont détruit des locaux commerciaux et dressé des barricades dans différents secteurs. Un groupe d’hommes cagoulés a lancé des engins incendiaires à l’intérieur de la gare centrale. Les carabiniers ont rapporté au moins 16 arrestations dont 5 pour port de bombes incendiaires.

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Dans le cadre de la commémoration de la fête du travail, au milieu des manifestations qui ont eu lieu à Bogota, des affrontements ont opposés jeunes manifestants et policiers anti-émeutes à proximité de l’Université nationale, exactement sur l’Avenida NQS. C’est vers trois heures de l’après-midi que des manifestants masqués ont érigés des barricades et attaqués des bus due la compagnie TransMilenio, provoquant l’intervention de la police.

Des manifestations ont eu lieu partout en France mercredi à l’occasion du 1ᵉʳmai, avec des revendications diverses portées par les syndicats pour les salaires, les retraites, et contre le génocide à Gaza. Il y a eu des affrontements à Rennes, à Nantes (photo) et à Lyon où au moins 22 personnes ont été interpellées. À Paris, la manifestation s’est élancée peu après 14h00 de la place de la République vers la Nation. De premières tensions ont eu lieu mercredi en tête du cortège et les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène. À 14h40, 917 personnes avaient été contrôlées selon la préfecture, faisant état de 25 interpellations.

Quelques centaines d’étudiants s’étaient mobilisé hier lundi 29 avril à l’université de la Sorbonne. Les manifestants ont installé des tentes dans la cour et dans le hall du bâtiment, s’inspirant des actions des étudiants de Sciences Po Paris la semaine dernière (photo). Rapidement, la police est intervenue dans la cour de l’université pour évacuer les occupants. Une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l’extérieur du bâtiment puis éloignés en groupe. Il n’y a plus d’entrée possible dans les bâtiments depuis midi environ, a indiqué la communication de l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne à l’AFP, la Sorbonne restant fermée sur décision du rectorat.

Dans l’après-midi et la soirée du dimanche 28 avril, de nouvelles manifestations en commémoration de l’explosion sociale qui s’est produite sur tout le territoire national pendant la pandémie ont été signalées dans le sud de Bogota. Des manifestations ont ainsi eu lieu dans la localité d’Usme, mais surtout dans le quartier de Yomasa, où des dizaines de manifestants se sont affrontés aux forces anti-émeutes.  C’est tard dans la nuit que la situation est devenue violente, manifestants ayant lancé sur les policiers des pierres et des cocktails Molotov. Ils ont également mis le feu à une moto de la police métropolitaine (photo).

Le mouvement des étudiants pro-palestinien qui occupent les universités pour demander l’arrêt du génocide en Palestine s’est étendu cette semaine à des campus dans tout le pays. Voici un compte-rendu non-exhaustif des événements :
Lundi, le président de l’université de Columbia à New-York a annulé les cours en présentiel lundi en réponse aux manifestations. Il a par ailleurs doublé le nombre de personnel sécurité. Le même jours, 120 personnes ont été arrêté au cours d’une manifestation à l’université de New-York dont 116 ont été relâchées avec des citations à comparaître pour intrusion, tandis que les quatre autres ont reçu des citations à comparaître pour résistance à l’arrestation. Plus de 40 manifestants ont été arrêtés dans un campement de l’université de Yale à Hew Haven, dans le Connecticut, et inculpés d’intrusion.

Mercredi, malgré les mesures préventives des autorités, des étudiants de l’université de Harvard (à Cambridge) ont installé un camp, à la suite d’un rassemblement contre la suspension par l’université du Harvard Undergraduate Palestine Solidarity Committee. Le service de police de l’université de l’Indiana a quant à lui arrêté 33 personnes qui avaient monté des tentes sur le campus. 93 autres personnes ont été arrêtées lors d’une manifestation à l’université de Californie du Sud et accusées d’intrusion. À l’université du Texas à Austin, des centaines de policiers ont réprimé une manifestation, à la demande de l’université et du gouverneur du Texas, effectuant plusieurs charges à cheval. Les agents ont procédé à 57 arrestations pour intrusion. Les autorités de l’université de Columbia à New-York ont commencé à négocier avec les manifestants pro-palestiniens qui malgré 100 arrestations continuent d’occuper le campus. À l’université de l’université de New-York d’autres étudiants ont été arrêté portant le nombre total à 133.

Jeudi, la police d’état (appelée en renfort par les autorités universitaires) a dispersé une manifestation à l’université Emory d’Atlanta, arrêtant 24 personnes pour intrusion. Les policiers ont, à deux reprises, utilisé un taser sur un manifestant qu’ils avaient plaqué au sol et ont fait usage de gaz lacrymogène. À l’Emerson College de Boston, la police a tenté de disperser un campement pro-palestinien, arrêtant 108 personnes. Certains sont poursuivit pour intrusion et trouble de l’ordre public. Des affrontements entre les manifestants et la police se sont déroulé à l’université d’État de l’Ohio, donnant lieu à 36 arrestations qui sont poursuivis pour intrusion. Des policiers en tenue anti-émeute ont affronté des manifestants qui s’étaient barricadés à l’intérieur d’un bâtiment de l’université « Cal Poly Humboldt » dans le nord de la Californie. Après l’apparition d’un campement de tentes jeudi à l’université de l’Indiana à Bloomington, la police, munie de boucliers et de matraques, a attaqué les manifestants et en a arrêté 33. Quelques heures plus tard, à l’université du Connecticut, la police a démoli les tentes et arrêté une personne.

Vendredi, les négociations entre les pro-palestiniens et les autorités de l’université de Columbia étaient dans une impasse. Malgré l’expiration d’un ultimatum des autorités, celles-ci n’ont pas osé faire appel, une nouvelle fois, aux forces de l’ordre pour tenter de disperser l’occupation. Les autorités de l’université polytechnique de l’État de Californie, à Humboldt, négocie quant à elles avec les étudiants qui se sont barricadés à l’intérieur d’un bâtiment du campus depuis lundi, en repoussant une tentative de la police de les faire sortir.

Arrestation d'un étudiant pro-palestinien à l'université d'Emory à Atlanta

Arrestation d’un étudiant pro-palestinien à l’université d’Emory à Atlanta

Début avril, à la suite d’un scandale d’abus dans les appels d’offres, trois anciens directeurs de la municipalité, ont été arrêtés. Malgré ces arrestations, depuis le 19 avril, quatre manifestations on déjà eu lieu exigeant la démission de Erion Veliaj, maire de Tirana, accusé de corruption et de détournement de fond. Lors de la manifestation de ce vendredi 26 avril, les manifestants ont une nouvelle fois tenté d’entrer dans la municipalité, jetant des cocktails Molotov, essayant de briser le cordon de sécurité de la police.

Plus de 130 personnes ont été arrêtées dans la nuit à New York, devant des locaux de la prestigieuse université NYU, après des manifestations étudiantes pro-palestiniennes. Ces 133 personnes, qui depuis ont été relâchées, ont été arrêtée dans une intervention de la police de New-York (NYPD) à la demande de l’université. Plusieurs campus américains sont touchés  par le génocide à Gaza, des étudiants organisant des manifestations et des sit-in pour réclamer la fin de la guerre menée par Israël à Gaza. Une centaine d’étudiants pro-palestiniens avaient déjà été interpellés la semaine dernière à l’université Columbia, également à New York. Là encore, la présidente de l’établissement avait demandé à la police d’intervenir (notre article).

 

La ville d’Iquitos vit des moments de tension en raison de manifestations qui ont tourné en affrontements violents entre la police nationale et des habitants. Ces manifestations ont pour origine les coupures d’électricité intempestives qui ont affecté la population et diverses industries, dont celle de la construction. L’entreprise Electro Oriente, pointée du doigt par les manifestants, se présente comme une agence de recouvrement et nie toute responsabilité, affirmant que c’est l’entreprise Genrent del Perú S.A.C. qui est responsable de la gestion de l’électricité. Les affrontements ont entraîné l’évacuation d’une école en raison de l’utilisation excessive de gaz lacrymogènes et la confrontation a perturbé les activités quotidiennes dans la région.

 

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La police de New York est brutalement intervenue dans la nuit de mercredi à jeudi contre un village de protestation d’une soixantaine de tentes à l’université de Columbia. Quatre manifestants ont été arrêtés pour obstruction et/ou résistance. Le village a été établi sur la pelouse devant la bibliothèque Butler ; ses occupants exigent que l’université se désinvestissent d’Israël à la lumière du génocide en cours dans la bande de Gaza.