Les marches du 8 mars se sont d’abord déroulées dans le calme dans la capitale colombienne. Plusieurs grands carrefours et cinq stations de transports en commun ont été bloqués par les manifestantes, notamment à côté des Universités, du Centre de Mémoire Historique et de la Mairie. Les forces anti-émeutes sont alors intervenues brutalement en tirant des gaz lacrymogènes. Les policiers ont essuyés des jets de projectiles et il y a eu des dommages occasionnés aux infrastructures.

 

 

La manifestation 8 mars s’est terminée par des affrontements cette année à Monterrey. Comme chaque 8 mars, les rues de la ville ont été teintées en violet par la marche où des milliers de femmes sont descendues pour exiger justice et la fin des violences à leur encontre. « Je marche parce que je suis en vie et je ne sais pas combien de temps » ;  « Nous serions plus nombreuses si vous ne les aviez pas tués », « Femme, mais… à quel prix », sont quelques-unes des formules écrites sur les banderoles.

Après que la majeure partie du parcours se soit déroulée de manière pacifique, des milliers de femmes se sont rassemblées sur l’Esplanade de Los Héroes où ont commencé les affrontements. Des groupes de manifestants ont incendié les clôtures érigées par le gouvernement de l’État, tandis qu’un autre groupe de manifestants a peint les monuments situés autour de la Macroplaza. Des projectiles ont été lancé sur la police et peu après 21h40, les affrontements se sont intensifiés.Il y a eu plusieurs blessés et 3 hommes et 2 femmes ont été arrêtés.

Alors que des manifestations ont lieu dans tout le pays contre le gouvernement, un incident isolé a été signalé à proximité de l’université pédagogique. Des manifestants cagoulés ont affronté les forces de sécurité à cet endroit. Au cours d’une manifestation intitulée « Pour nos morts, pas une minute de silence », des manifestants cagoulées ont affronté des policiers anti-émeute.

Quatre personnes ont été arrêtées aujourd’hui à Vitoria-Gasteiz suite à des affrontements ont eu lieu lors de la manifestation organisée en commémoration du 3 mars. Les personnes arrêtées sont accusés de troubles à l’ordre public et d’agression de policiers. La  manifestation, organisée par l’Association des victimes du 3 mars et les syndicats ELA, LAB, ESK et Steilas, s’est déroulée hier dimanche pour marquer l’anniversaire des événements le 3 mars 1976, lorsque la police espagnole avait tué cinq travailleurs et blessé des centaines de personnes en dispersant par la force une assemblée de travailleurs dans l’église de San Francisco de Asís.

 

Deux ans après le décès d’Yvan Colonna une manifestation a réuni six cent cinquante personnes pour rendre hommage au militant agressé mortellement dans sa cellule. A proximité de la préfecture de Haute-Corse, dans le centre-ville de Bastia, de jeunes indépendantistes ont lancé des projectiles, dont plusieurs cocktails Molotov sur les forces de l’ordre. Les forces de l’ordre ont tiré des grenades lacrymogènes et les heurts ont duré près de deux heures. Un manifestant a été hospitalisé en urgence.

Ce lundi à 6h30 du matin, des membres de Palestine Action Belgium ont bloqué les entreprises Thales à Herstal et OIP System à Audenarde. Ces entreprises fournissent des armes à Israël et contribuent au génocide à Gaza. OIP, qui appartient au groupe d’armement israélien Elbit Systems, avait déjà fait l’objet d’un blocage en décembre (voir notre article). Une douzaine de manifestants ont été arrêtés à Audenarde en fin de matinée.

EDIT: Les personnes arrêtées (celles qui étaient arm-lockées et celles qui occupaient le toit) ont été amenées au commissariat de Waregem en arrestation administrative. Elles commencent à être libérées l’une après l’autre.

Une manifestation de militants et de proches des 43 étudiants disparus d’Ayotzinapa a tourné à l’affrontement devant le Sénat de la République à Mexico le 28 février. Les manifestants ont réclamé justice avec des banderoles et des slogans tels que « Ils les ont pris vivants, nous les voulons vivants ! » Des manifestants cagoulés ont lancé au moins cinq petites bombes artisanales (photo), dont l’un n’a pas explosé, si bien que des artificiers sont intervenus pour le désactiver. Les parents des élèves de l’école normale rurale d’Ayotzinapa, dans l’État de Guerrero, avaient auparavant bloqué l’avenue Insurgentes, à l’arrière de l’enceinte législative, à un pâté de maisons de l’avenue Paseo de la Reforma. En janvier de cette année, l’audience contre Jesús Murillo Karam, ex-chef de l’ancien bureau du procureur général (PGJ), a été reportée pour la deuxième fois.

La police de l’université de Berkeley est intervenue mardi lors d’un événement organisé par des groupes d’étudiants sionistes après que des manifestants pro-palestiniens aient enfoncé une porte du bâtiment et brisé une fenêtre. L‘événement était organisé par Students Support Israel at Berkeley et l‘orateur invité était un ancien membre de l’armée israélienne, directeur du forum d’extrême droite  Kohelet Policy Forum. Environ 200 manifestants se sont rassemblés à l’extérieur du lieu de l’événement, en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez le génocide ». En s’affrontant aux organisateurs, les manifestants ont pu forcer l’entrée. La police de l’université est alors intervenue et a exfiltré l’orateur.

 

Une manifestation contre le maire de Ciudad Juárez, Cruz Pérez Cuéllar, accusé de corruption, a été brutalement réprimée par la police municipale de Ciudad Juárez. Huit personnes ont été arrêtées alors qu’elles manifestaient cet après-midi devant la maison du fonctionnaire municipal, située dans le lotissement Campestre. De nombreux membres de la police municipale et de la sécurité routière ont été mobilisés. Les personnes arrêtées ont été conduites au poste de la police municipale, où elles sont toujours derrière les barreaux.

Le mouvement d’opposition des d’étudiants contre le projet d’autoriser les établissements universitaires se poursuit. L’université agricole d’Athènes, dans le quartier de Votanikos, a été le théâtre d’affrontements le 25 février au petit matin, lorsque des dizaines d’étudiants qui assistaient à un concert ont affronté les forces anti-émeutes. Des incidents violents se sont également produits à proximité de l’université Aristote de Thessalonique, dans la deuxième ville de Grèce. Des manifestants cagoulés ont attaqué la police avec des cocktails Molotov et des pierres, mettant le feu à des engins de chantier, des véhicules et des poubelles. La police a arrêté huit personnes avant de les relâcher.

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