Plusieurs municipalités de la région du Bajo Cauca d’Antioquia ont été le théâtre d’affrontements en raison de la grève minière commencée vendredi 3 mars. Dans la municipalité d’El Bagre, des mineurs ont pénétré dans les bureaux des chantiers de l’Empresa Mineros Aluvial en signe de protestation. Dans la municipalité de Caucasia, des manifestants encagoulés ont causé des dommages à la Casa de la Cultura, à la Casa de la Justicia, à la Personería municipale, à la succursale de Bancolombia et à divers bureaux municipaux tels que les secrétariats de la Santé, des Finances et du Trésor. La société Mineros Colombia a publié un communiqué dans lequel elle annonce suspendre ses opérations faute de sécurité.

Un adolescent palestinien a été tué et un autre a été grièvement blessé par les soldats israéliens en Cisjordanie, jeudi soir. Mohammed Salim, âgé de 15 ans, a reçu une balle dans le dos à Azzun, près de Qalqilya, et qu’un autre adolescent avait été grièvement blessé par une balle dans la poitrine. Un troisième Palestinien aurait également reçu une balle à la main. Les soldats israéliens affirment que les adolescents faisaient partie d’un groupe lançant des cocktails Molotov.

Un paysan et un policier ont été tués jeudi lors d’affrontements qui ont eu lieu pendant une manifestation contre une compagnie pétrolière dans le sud-ouest de la Colombie. Les incidents ont éclaté jeudi 2 mars à Los Pozos, près de San Vicente del Caguan, à environ 500 km au sud de Bogota. Des protestataires ont lancé des cocktails molotov sur les installations de la compagnie Emerald Energy, filiale du groupe d’État chinois Sinochem, et ont affronté la police. Des vidéos ont montré un incendie et des groupes de manifestants armés de bâtons traînant au sol un policier qui les supplie de ne pas le passer à tabac. Les manifestations contre Emerald Energy ont commencé en novembre. Les protestataires reprochent à l’entreprise de ne pas avoir tenu certaines promesses faites aux habitants de la région, comme des constructions d’infrastructures et de routes.

Sourour Abouda, travailleuse dans une association socioculturelle, âgée de 46 ans et mère d’Allan, 19 ans, est décédée le 12 janvier dernier en cellule de dégrisement du commissariat de police de la zone Bruxelles-Ixelles, situé à la rue Royale. La thèse du suicide par strangulation, mise en avant par la police au lendemain de sa mort, est aujourd’hui de plus en plus écartée par les autorités judiciaires. Cependant, la famille et les proches de Sourour restent en attente de réponses afin d’enfin pouvoir entamer leur deuil. Que s’est-il passé dans ce commissariat de la zone Bruxelles-Ixelles et dans cette cellule surveillée ? Comment se fait-il que trois personnes y soient déjà décédées ? Pourquoi la famille de Sourour et leurs avocat·es n’ont-iels pas le droit de visionner l’intégralité des images de surveillance de la cellule, le PV initial et les résultats de l’expertise qui répondraient une bonne fois pour toute à ces questions ? Rassemblement « Justice pour Sourour » demain samedi place Poelaert à 15H.
MAJ: Le rassemblement a réuni un millier de personne.

L’accident, qui a tué au moins 46 personnes, s’est produit mardi peu avant minuit. Un train de passagers transportant 350 personnes est entré en collision avec un train de marchandises après que les deux se soient retrouvés sur la même voie – ce qui a provoqué l’embrasement des wagons avant. Les cheminots grecs ont entamé une grève d’une journée après l’accident. La grève a débuté mardi à 6 heures locales, affectant les services ferroviaires nationaux et le métro d’Athènes. Le syndicat a reproché aux gouvernements successifs leur désinvestissement envers les chemins de fer grecs. Un chef de gare de Larissa, âgé de 59 ans, a été inculpé d’homicide involontaire par négligence. Mais la déclaration du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis selon laquelle une « tragique erreur humaine » était à blâmer a provoqué la colère, l’obsolescence du réseau ferroviaire grec étant bien connu. Mercredi, des manifestants ont affronté la police devant le siège de Hellenic Train à Athènes – le siège de la société chargée de l’entretien des chemins de fer grecs. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser les manifestants, qui ont jeté des pierres et allumé des feux dans les rues.

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Un manifestant a été tué mardi par une balle des forces de sécurité soudanaise, portant à 125 le nombre de morts de la répression. Le manifestant, un homme dont le corps n’a pas encore été identifié, a été touché par une balle au torse alors qu’il participait à une marche contre le pouvoir militaire dans la banlieue nord-est de Khartoum. Après la révolte de 2019 qui a poussé l’armée à démettre le dictateur Omar el-Bachir, militaires et civils s’étaient engagés à partager le pouvoir pour amener le Soudan vers la démocratie. Le putsch du général Abdel Fattah al-Bourhane a brutalement interrompu cette transition. Si civils et militaires discutent désormais un nouvel accord-cadre pour revenir au statu quo d’avant-putsch, la rue, elle, continue de rejeter en bloc le pouvoir militaire et les civils qui acceptent de s’asseoir à la même table de négociation que les généraux putschistes.

Des centaines de policiers et de militaires ont été déployés pour empêcher une manifestation massive de protestation contre le gouvernement de se diriger vers le Fort (le siège du gouvernement). La police a bloqué la marche à l’hôtel de ville de Colombo et a exigé que les manifestants se dispersent. La police a ensuite tiré des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour tenter de disperser les manifestants. Cependant, les manifestants sont revenus et ont à nouveau affronté la police. Au moins 20 personnes auraient été soignées à l’hôpital à la suite de l’affrontement.

Dans l’après-midi du jeudi 23 février, deux manifestations ont eu lieu dans différents quartiers de Bogota, dans deux des institutions éducatives les plus connues de la capitale : l’Université nationale et le Colegio Mayor de Cundinamarca. La première de ces manifestations a eu lieu très près du centre de Bogota, dans le secteur de la Macarena. Les étudiants du Colegio Mayor de Cundinamarca protestaient contre l’expiration des polices d’assurance des étudiants et le manque d’entretien de la structure de l’école. Des manifestants cagoulés ont lancé des objets contondants et incendiaires sur la police. À un autre endroit de la ville, sur la 26e rue, au niveau du campus principal de l’Université nationale, des manifestants cagoulés ont détruit le portail d’entrée de l’université.

Les juges suprêmes ont avancé à deux reprises la date de la chambre du conseil, compte tenu de l’état de santé de Cospito, en grève de la faim depuis quatre mois et qui avait perdu plus de 45 kilos. L’anarchiste a été détenu dans la prison de Sassari, puis il a été transféré au pénitencier d’Opera (Milan) parce qu’il dispose d’un service de soins intensifs, et enfin il a été conduit à l’hôpital San Paolo, qui dispose d’une salle pour les détenus en prison. Des rassemblements solidaires avaient lieu à Turin et à Rome. 65 personnes s’étaient aussi rassemblées devant l’ambassade d’Italie à Bruxelles. Après la manifestation, un des participants a été brièvement arrêté, le temps de se faire inculper pour tag.

Finalement, Alfredo reste au 41 bis. C’est ce qu’a décidé la Cour de cassation, qui a rejeté le recours déposé par la défense contre le régime carcéral dur. La décision a été rendue à l’issue de la séance du conseil, qui a débuté à 10 heures ce vendredi. L’accès au tribunal, conjointement avec la salle du conseil, était surveillé par la force publique et la séance n’a pas été suivie, ce qui signifie que ni les avocats ni les représentants de l’accusation n’étaient présents. Ils avaient auparavant déposé des actes d’accusation écrits. Dès qu’ils ont appris la nouvelle, les manifestants pro-Cospito ont crié « assassins » à l’extérieur de la Cour d’appel.

 

Des demandeurs d’emploi en sit-in ont bloqué la sortie des camions chargés de phosphate à partir de la ville d’Oum Larayes (Gouvernorat de Gafsa) en direction des usines des engrais chimiques. Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui ont brûlé des pneus en caoutchouc devant l’unité de production de phosphate commercial. Ces affrontements, qui ont eu lieu aux abords de la laverie de phosphate et des quartiers environnants, ont stoppé le processus de chargement des camions démarré mardi matin aux premières heures par la Compagnie des Phosphates de Gafsa qui n’a pu expédier que 7 camions vers les usines du Groupement Chimique Tunisien.