Sous le chef d’inculpation de “Moharebeh” (“guerre contre dieu”), Amir Nasr-Azadani a été condamné à une lourde peine de prison et évite une condamnation à mort qui continue d’être distribuée à tour de bras par les tribunaux iraniens. Cet ex-footballeur professionnel de 26 ans a été arrêté dans le cadre du soulèvement populaire consécutif à l’assassinat de l’étudiante kurde Mahsa Amini par la police religieuse, le 16 septembre 2022. Le soulèvement a rencontré un fort soutien du monde du football, jusqu’au sein de la sélection nationale dont les joueurs avaient collectivement refusé de chanter l’hymne national avant leur match contre l’Angleterre lors du Mondial au Qatar. Accusé avec deux autres personnes d’avoir tué un colonel du Corps des gardiens de la République islamique et deux paramilitaires bassidjis, Amir Nasr-Azadani risquait la peine de mort. Il a été condamné à un total de 26 années de prison, pour trois chefs d’inculpation distincts, mais, en tout et pour tout, il devrait rester emprisonné 16 ans.