Hejab al-Hajeri, un étudiant en droit, avait été condamné en avril 2013 à deux ans de prison par un tribunal de première instance qui l’avait reconnu coupable de tweets jugés critiques à l’égard de l’émir. Une cour d’appel a confirmé le jugement six mois plus tard. Le militant, qui avait été libéré sous caution, doit maintenant purger sa peine, le jugement de la Cour suprême étant sans appel. Des tribunaux koweïtiens ont, au cours des deux dernières années, inculpé et condamné à des peines de prison nombre d’internautes de l’opposition sous l’accusation d’offense envers l’émir, qui a par la suite accordé sa grâce à plusieurs d’entre eux. D’autres sont jugés pour des charges similaires. Au Koweït, critiquer l’émir constitue une infraction à la Constitution, dont l’auteur est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.