La crise actuelle met en évidence les contradictions et la barbarie du capitalisme. Déjà en difficulté avant la crise, le personnel hospitalier doit faire face à une surcharge de travail dans certaines régions du pays souvent confronté à des conditions déplorables. Des larges secteurs du prolétariat se voient obligés d’aller travailler, parfois sans protection sanitaire et dans l’impossibilité de mettre en place les fameux gestes barrière. Les personnes sans papiers sont encore plus précarisées et soumises au risque d’expulsion. Les personnes en prison et en CRA sont délaissées et mises en danger. Les violences faites aux femmes sont en large hausse. Les quartiers populaires sont encore plus la cible des violences racistes d’un État de plus en plus autoritaire. Le gouvernement commence à mettre en place des mesures de surveillance à grande échelle. En bref : la crise fait rage et nous devons payer toutes les conséquences de ce système.

Cette situation montre clairement que le capitalisme n’a que la barbarie à nous offrir. Le mouvement révolutionnaire doit se saisir de cette crise afin d’affirmer une alternative à la situation, c’est-à-dire un combat direct contre le capitalisme et ses dérives réactionnaires. Le 1er mai est la journée internationale des opprimé·e·s et des exploité·e·s, au cours de laquelle les luttes de différentes régions et pays se réunissent et se connectent. Si ce 1er Mai 2020 ne sera pas une manifestation dans les rues de Toulouse, nous devons trouver les moyens de briser l’individualisation prescrite et de lutter collectivement pour un autre monde.

Lutter contre la crise, c’est combattre le capitalisme !

Secours Rouge Toulouse, le 27 avril 2020
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