Lundi 29 septembre, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a annoncé qu’au moins 22 personnes ont été tuées à Madagascar depuis le début des manifestations contre les coupures d’eau et d’électricité (voir notre article). Parmi les victimes figurent des manifestants et des passants tués par des membres des forces de sécurité, mais aussi d’autres tués lors des violences et des pillages qui ont suivi, perpétrés par des individus et des gangs sans lien avec les manifestants. Lors d’une allocution lundi soir, le président Andry Rajoelina a indiqué qu’il allait renvoyer l’actuel gouvernement.
