Le vendredi 7 novembre à Beyrouth, le dirigeant de gauche bahreïni Ibrahim Sharif a participé à la 34e session de la Conférence nationale arabe avec la participation de plus de 250 personnalités arabes dont le communiste libanais Georges Abdallah ou encore la dirigeante du FPLP et féministe palestinienne Mariam Abu Daqqa. Dès son retour et son arrivée à l’aéroport de Manama, il a été arrêté sous prétexte de diffuser de « fausses informations via les réseaux sociaux et de tenir des propos offensants à l’égard des pays arabes frères et de leurs dirigeants ». Aujourd’hui, il est détenu depuis une semaine dans l’attente d’une enquête. Déjà en 2011, il avait été arrêté et placé en détention pour son rôle présumé dans le soulèvement populaire qui avait embrassé Bahreïn puis libéré en juin 2015 suite à une campagne internationale de soutien. Par ailleurs, il a été secrétaire général de la National Democratic Action Society (Wa’ad), un parti laïque de gauche dissous par un tribunal bahreïni en mai 2017.