La défenseure des droits beloucs Turan Halamzahi a annoncé qu’elle allait purger une peine de six mois de prison, n’ayant pas les moyens de payer une amende de 400 millions de tomans. Cette sanction lui a été infligée par le tribunal de Zahedan pour « trouble à l’ordre public » et « propagande contre le régime ». En réalité, son « crime » consistait à soutenir les familles des victimes du « Vendredi sanglant » de 2022 à Zahedan et Qasn, un massacre ayant fait de nombreuses victimes dans le Baloutchistan iranien. Les Beloucs, vivant principalement dans cette région qui s’étend également sur le sud-ouest du Pakistan et une partie de l’Afghanistan, sont fréquemment soumis à une répression politique et administrative, notamment avec un accès très limité aux services publics.