Les autorités iraniennes ont récemment poursuivi plusieurs femmes kurdes et iraniennes. À Sînê, Şeyda Ezîzî a été condamnée à trois ans de prison pour « atteinte à la sécurité nationale » après avoir été détenue sans mandat pendant douze jours. Par ailleurs, deux prisonnières politiques de la prison d’Evin, Merziye Farisî et Ferûx Teqî Pûr, arrêtées lors des manifestations « Jin, Jiyan, Azadî » en 2023 et condamnées à quinze ans d’emprisonnement, souffrent de problèmes de santé tout en subissant une politique de négligence médicale des autorités pénitentaires.