La prisonnière politique guévariste Gabriela Gallardo a été victime de nouveaux mauvais traitements. Lors d’une fouille menée par la police militaire et des agents du renseignement le 30 novembre, ses effets personnels ont été détruits et de nombreux articles essentiels, pourtant autorisés, ont été confisqués ou volés, notamment une partie de ses médicaments, ses compléments alimentaires et certaines nourritures, ainsi que ses produits d’hygiène. Cette situation s’ajoute à une longue liste d’abus (détention arbitraire, conditions inhumaines, suspension de régime médical, harcèlement systématique) qui vise à briser physiquement et psychologiquement la militante. Ses soutiens exigent la restitution immédiate de ses biens, le rétablissement de son régime alimentaire spécial, l’arrêt du harcèlement et, évidemment, sa libération immédiate.
