Petit procès, grands enjeux - format pdf

Petit procès, grands enjeux – format pdf

Le 20 mai 2015, des manifestants opposés au projet de maxi-prison à Haren occupent le siège de la Régie des Bâtiments à Bruxelles. Quelques uns d’entre eux s’en prennent à la maquette de la prison exposée dans le bâtiment.
Le parquet ouvre rapidement une enquête contre six personnes accusées de « destruction de bien immobilier en bande », dont l’identification a été rendue possible notamment par l’exploitation de photos de manifestations mises en ligne par les sites militants Krasnyi (Belgique) et De Wereld Morgen.
Le 19 février, au tribunal, quatre inculpés étaient condamnées sans même que le tribunal essaie de savoir s’ils avaient participé à la destruction de la maquette. Fidèle à la logique de plus en plus répandue du « délit associatif », le tribunal condamne tous les occupants identifiés comme s’ils avait personnellement détruits la maquette.
Cette affaire, qui passera le 1er mars devant la cour d’appel, est donc riche de leçons sur les formes actuelles de la répression, et appelle toute notre attention et toute notre solidarité.

Sommaire
1. Un faisceau de contradictions
2. Anticarcéral, antirépression
3. L’affaire de la maquette
3.1. Le délit associatif
3.2. La peste photographique
4. Contre leur répression, notre solidarité
Annexe 1
Extraits du procès-verbal de police sur l’identification des deux inculpés à l’aide de photos non floutées mises en ligne sur des sites militants
Annexe 2
Tract du Secours rouge sur la problématique des photos en manifestation diffusé en mai 2015 : A propos des photos dans les manifs

Petit procès, grands enjeux – format pdf